Les pasteurs sont des hommes comme les autres ; contrairement aux prêtres, leur fonction ne relève pas du sacré. Dans la religion orthodoxe, un homme déjà marié peut être ordonné prêtre. Les popes peuvent également être mariés. Ils ne peuvent ni divorcer, ni se remarier.
Avant le concile, on utilise le titre de « père » pour les religieux, et « monsieur le curé », « monsieur l'abbé » ou « monsieur le vicaire » pour les prêtres diocésains – que l'on appelle cependant « père » uniquement dans le cadre du sacrement de réconciliation, avec le fameux « Pardonnez-moi père car j'ai péché ».
► Le curé est le pasteur de la paroisse qui lui est confiée. Il a la mission de promouvoir et de coordonner l'action pastorale commune dans toute la paroisse, en lien avec le doyenné et le diocèse.
Le mot curé vient du latin curatus qui signifie "prendre soin". C'est un prêtre à la tête d'une paroisse et soumis à l'évêque du diocèse. Donc curé est une fonction. Le prêtre a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements.
C'est une modération volontaire, l'Église ne pouvait pas agir autrement, compte tenu du contexte d'inflation, mais aussi de l'équilibre nécessaire de ses finances, car elle ne vit que de dons. » La rémunération minimale des prêtres passe donc de 984 € net par mois à 1 009 €.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
"Il faut rappeler que le célibat des prêtres n'est pas un dogme mais une règle de discipline, établie au deuxième concile du Latran en 1139. Il interdit le mariage des prêtres, prône le célibat, la chasteté et la continence.
Un pasteur est une personne qui exerce des fonctions de gestion et d'enseignement dans une communauté ecclésiale chrétienne. Le terme désigne un ministre du culte protestant ou évangélique.
Les diacres participent à la vie de la communauté paroissiale et concélèbrent la liturgie avec le prêtre. Entre autres, les diacres lisent l'Évangile et peuvent prêcher. Ils ont souvent un ministère particulier (aumônier, etc.)
Vient alors à l'idée que le prêtre est une sorte de frère aîné, ce qui placerait le prêtre dans une situation ambivalente de frère et de père, le frère aîné pouvant participer à la puissance et à l'autorité du père.
"Mon Père", "Père", ou "Monsieur l'Abbé", sont des manières de s'adresser à un prêtre.
Les diocèses sont divisés en différentes communautés appelées paroisses, chacune administrée par un ou plusieurs prêtres, diacres ou ministres laïcs.
"Le prêtre est un alter Christus, comme l'a notamment rappelé le pape Paul VI en 1967, c'est-à-dire qu'à l'instar du Christ il doit vivre dans la chasteté". De plus, en renonçant à ce type de plaisirs terrestres, le prêtre peut voir plus loin.
« On considère que les relations conjugales sont incompatibles avec ce don, cette consécration totale du prêtre pour l'Église ». L'interdiction du mariage pour les prêtres a été affirmée au XIe siècle, notamment par la réforme grégorienne.
Les papes à partir de Léon IX (1049-1054) entreprirent un grand mouvement de réforme qui portera le nom de « réforme grégorienne » bien qu'il se poursuivît après le pontificat de Grégoire VII (1073-1085). Par un décret du pape Grégoire VII de 1074, le mariage et le concubinage des prêtres sont interdits.
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.
La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Le christianisme est l'une des principales religions du monde. Monothéiste, puisqu'elle professe la foi en un dieu unique, elle est fondée sur les actes et les paroles de Jésus. Elle est divisée en trois grandes confessions : le catholicisme, l'orthodoxie et le protestantisme.
Aujourd'hui encore, cette mission est difficile à concilier avec une vie de famille. Jésus a choisi de rester célibataire pour se consacrer à nous faire découvrir Dieu. L'Église rappelle aussi que la vie du prêtre annonce la vie au-delà de la mort, où il n'y aura ni mari ni femme.
Le collège des évêques, avec qui les prêtres sont unis dans le sacerdoce, rend présent et actualise jusqu'au retour du Christ le collège des douze. L'Église se reconnaît liée par ce choix du Seigneur lui-même. C'est pourquoi l'ordination des femmes n'est pas possible ».
Beaucoup ne comprennent pas pourquoi les prêtres ne se marient pas. Mais c'est pour cela : parce qu'en célébrant l'eucharistie, ils tiennent la place du Christ-Epoux ! Et comme lui, leur famille est l'Église. Et avec lui, ils tentent de lui donner leur vie.
C'est donc l'Eglise qui en supporte les charges (mobilières, immobilières, impôts et taxes diverses, qui s'ajoutent aux autres frais d'entretien de tout édifice du culte).
Les archevêques chefs de dicastère - l'équivalent des ministres d'un gouvernement - gagnent entre 3 000 et 4 000 euros, et les cardinaux qui occupent les mêmes fonctions 5 000 euros. Ils peuvent également compter sur les dons que leur font de nombreux fidèles pour les fondations caritatives qu'ils président.
Le «minimum interdiocésain garanti» est de 875 euros par mois. L'Église de France a son «mig». Non pas un vieil avion russe recyclé, mais le «minimum interdiocésain garanti», ce revenu minimum de 875 euros par mois qu'elle assure à chacun des 59.000 prêtres retraités.