La différence tient à l'état du corps gras à température ambiante. En effet, si le corps gras est solide à température ordinaire alors il s'agit de graisse alimentaire. Au contraire, si la graisse est liquide à cette température alors il s'agit d'une huile.
GRAISSE, subst. fém. A. − Substance semi-solide à la température ordinaire, généralement très inflammable, insoluble dans l'eau mais soluble dans l'éther, visqueuse au toucher et qui laisse sur le papier une tache persistante le rendant translucide.
Les matières grasses à favoriser en cuisson
Pour une cuisson à forte température ou une friture, privilégiez l'huile d'arachide ou l'huile d'olive vierge ou raffinée. Ces huiles sont riches en acides gras mono-insaturés ou oméga-9, donc meilleures pour la santé que les huiles riches en acides gras saturés.
Il s'agit du même produit, mais sous deux noms différents. En fait, la température de fusion de l'huile de coco est de 24°C, on la retrouve donc dans la plupart des pays d'Europe sous forme de masse crémeuse, ferme et blanche : voilà pourquoi elle est parfois appelée "graisse", plutôt que "huile" !
Les graisses végétales – huile d'arachide, de maïs, d'olive, de tournesol et de noix de coco – ont un goût plus neutre. L'huile de noix de coco est la meilleure option, car on peut la faire chauffer à haute température à plusieurs reprises sans perdre de sa qualité.
En cause, la formation de concentration d'acrylamide dans certains aliments. L'acrylamide est une substance dont le caractère cancérogène est avéré pour les animaux, selon des études.
L'huile d'arachide comme l'huile d'olive sont toutes les deux conseillées pour la friture car elles supportent les hautes températures sans produire de substances nocives pour la santé.
Aussi, utilisée en cuisson, l'huile de coco produirait des composés cancérigènes. Les auteurs de l'étude déconseillent donc sa consommation et son utilisation. Ils privilégient les huiles végétales riches en graisses monoinsaturées (olive, amande, avocat) et polyinsaturés (tournesol, pépins de raisin, noix).
Quels bienfaits ? L'huile de coco (et la graisse) désinfecterait, renforcerait le système immunitaire et aiderait à prévenir les infections. Elle diminuerait le taux de cholestérol et protégerait contre les maladies cardiovasculaires. Elle accélérerait le métabolisme et les graisses brûleraient plus rapidement.
L'huile de noix de coco est loin d'être aussi bonne pour la santé que certaines personnes ont pu nous le faire miroiter. Une récente méta-analyse a souligné que l'huile de coco augmentait de façon significative le cholestérol LDL – le fameux mauvais cholestérol, qui est une cause parmi d'autres des maladies du coeur.
Les huiles à éviter sont l'huile de palme et de coprah, qui contiennent beaucoup d'acides gras saturés. Idem pour l'huile de coco, très utilisée et appréciée pour ses vertus, qui contient tout de même 85% d'acides gras saturés, contre 10 à 20% pour les huiles cités au-dessus.
Les "graisses à éviter"
C'est le cas de la charcuterie, des gâteaux, sucreries et des produits qui contiennent certaines graisses d'origine animale : beurre, crème… Les viandes et les produits laitiers peuvent aussi contenir des graisses de moins bonne qualité.
Les gras insaturés comprennent les gras mono-insaturés et polyinsaturés. On retrouve des gras mono-insaturés notamment dans l'huile d'olive, l'huile de canola, les avocats et les noix comme les amandes, les arachides, les pacanes et les noix de cajou.
La graisse (lipide) est primordiale à notre organisme : Elle fait partie intégrante des membranes cellulaires, sans elle, nos cellules ne fonctionneraient pas. C'est une source d'énergie pour l'ensemble de notre corps. Elle protège nos organes et enveloppe ses articulations grâce aux tissus adipeux où elle est stockée.
La graisse est une structure anatomique spécifique au règne animal, constituée d'une masse d'adipocytes localisés en grande partie sous la peau, mais aussi autour de certains organes comme les reins. Elle constitue une réserve énergétique importante pour l'organisme, ou une protection contre le froid, et les chocs.
Il existe également un autre type de coloration : les gras jaunes. Ils ne concernent aujourd'hui qu'un nombre très limité des carcasses (de 0,1 à 0,5 %). Cette coloration résulte soit d'une accumulation de pigments caroténoïdes (contenus dans l'herbe) dans les graisses, soit d'une maladie de l'animal (jaunisse).
L'huile d'olive est probablement la meilleure huile pour la santé. Riche en vitamines (A, D, E et K) et en oméga-9, elle agit sur le cholestérol, protège l'organisme contre les maladies cardiovasculaires, améliore la glycémie et régule le transit intestinal.
L'idée est simple : ajouter dans son café une cuillère de beurre doux et d'huile de coco. Ainsi, pendant que la caféine se charge de vous réveiller, le gras contenu dans les deux autres ingrédients neutralisent la sensation de faim et vous permettent de tenir toute la matinée sans grignoter.
L'huile de coco peut soigner le problème du foie gras
Etant donné que l'huile de coco est antivirale, antibactérienne et antifongique, sa consommation permet au foie de faire face à de multiples problèmes tout en rendant ses fonctions métaboliques plus agiles.
Le Pr Karin Michels y a alors affirmé que l'huile de coco était extrêmement dangereuse pour la santé, en raison de sa teneur en acides gras saturés. Ces derniers, consommés en trop grande quantité, finissent par boucher les artères qui alimentent le cœur, ce qui peut provoquer des infarctus.
La surproduction de sébum bouche les pores de la peau et favorise l'apparition de boutons et de points noirs. Pour les peaux grasses, l'huile de coco n'est pas adaptée car elle va davantage obstruer les pores de la peau.
En moyenne, la consommation d'huile de coco fait augmenter le cholestérol-LDL de 0,3 mmol/L (10,47 mg/dL) comparativement aux autres huiles, ce qui confirme que son contenu en gras saturés a un impact négatif sur cet important facteur de risque de maladie coronarienne.
L'huile d'arachide, l'huile de colza, de soja ou encore de tournesol en sont de bons exemples. Il est fortement déconseillé de faire chauffer ces huiles. Car l'aromatisation passe par l'infusion de morceaux (piment, épices, micro-morceaux) qui risquent de brûler. De plus, le goût s'évapore à la cuisson.
Les huiles de tournesol, de colza ou de lin non raffinées font donc partie des huiles les moins propres à la cuisson puisqu'elles fument à des températures peu élevées et deviennent donc rapidement toxiques.
L'huile d'olive est la moins grasse de toutes
Toutes les huiles sont composées à près de 99 % de lipides, c'est-à-dire de matières grasses. L'huile d'olive ne fait pas exception.