Celui-ci précise qu'une construction en limite de propriété doit être érigée à une distance séparative minimale de 3 mètres par rapport à la maison des voisins. Cependant, l'on peut également prendre en référence le PLU (Plan Local d'Urbanisme) pour établir ce calcul.
Construire en limite séparative, ou à une distance égale à la moitié de la hauteur du bâtiment que vous envisagez, avec un retrait minimum de trois mètres. Et si la maison de votre voisin est également en limite de propriété et qu'elle possède une fenêtre, la distance de construction autorisée est de 1,90 mètre.
Dans la pratique, des lois, mais aussi de la logique et du bon sens. Concrètement, une construction peut être soit construite soit en limite séparative, soit à une distance égale à la moitié de la hauteur du bâtiment projeté, avec un retrait minimum de trois mètres.
Du coup, logiquement, la distance entre deux maisons sur deux propriétés adjacentes sera d'au moins six mètres, voire plus en fonction de la hauteur des constructions, si aucune n'est construite en limite de propriété. Par contre, cette règle peut être modifiée par le document d'urbanisme édictée par la commune.
Les distances entre une construction et la limite séparative
Une habitation doit être construite soit en limite de propriété, c'est-à-dire accolée à la limite de votre parcelle, soit en retrait d'au moins 3 mètres. Si le bâtiment mesure plus de 10 m de haut, alors la limite sera reculée à 6 m.
Contrairement aux plantations il n'existe pas de distance pré requise entre la limite de propriété et la clôture. La clôture peut très bien être posée juste à la limite de la propriété ou en deçà, celle-ci ne constitue en rien une nouvelle délimitation. Seul le bornage fait foi en la matière.
Sa hauteur est limitée à 1,20 mètre. Avant d'installer votre clôture, vous devrez faire une déclaration préalable de travaux à la mairie si vous êtes dans l'un des cas suivants : Le plan local d'urbanisme (PLU) l'impose.
Dénonciation des travaux auprès de la mairie
Pour dénoncer les travaux réalisés sans autorisation du voisin, vous pouvez envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception à la mairie concernée. En vertu de son pouvoir de police, le maire peut sanctionner ce type d'infraction.
En cas de désaccord ou refus de votre voisin de réaliser le bornage, vous devez faire appel à un conciliateur de justice. La procédure est gratuite. Si vous ne parvenez toujours pas à un accord malgré le recours à un conciliateur de justice vous pouvez obliger votre voisin à faire un bornage fixé par un juge.
Dès lors que l'empiétement est prouvé, notamment par un bornage, la sanction encourue est la démolition de l'ouvrage illégal. Même si sa destruction emporte de lourdes conséquences pour l'empiétant.
111-19 du Code de la construction peut faire référence. Celui-ci précise qu'une construction en limite de propriété doit être érigée à une distance séparative minimale de 3 mètres par rapport à la maison des voisins.
Si la commune sur laquelle est situé le terrain a moins de 50.000 habitants, alors le mur de clôture devra mesurer au moins 2,6 mètres. Si la commune a plus de 50.000 habitants alors, le mur devra mesurer a minima 3,20 mètres. À lire aussiQuelles sont les règles de hauteur et de distance pour un mur de clôture ?
S'il n'y a aucune règle locale, tout dépend si votre terrain est situé dans une commune de plus ou de moins de 50 000 habitants. Votre clôture doit respecter une hauteur minimale de 2,60 mètres.
Retenez aussi que le mur commun à deux bâtiments accolés construits en limite de propriété est présumé entièrement mitoyen uniquement si les bâtiments sont de mêmes hauteur et largeur. Dans le cas contraire, la mitoyenneté ne concerne que la hauteur et la largeur du bâtiment le plus petit.
Apporter la preuve de l'empiètement
Pour y parvenir, seul un bornage pourra définir cette limite de façon intangible. Vous pouvez démarrer par un bornage amiable, en partageant les frais entre les deux parties. Le juge peut aussi ordonner le bornage si votre voisin refuse d'y participer.
Deux terrains contigus peuvent avoir fait l'objet d'un bornage, commencez par vérifier ce point. Celui-ci permet de prévenir ou de prouver l'empiètement. A défaut, vous pouvez solliciter un bornage amiable ou judiciaire. Intentionnel ou non, cela constitue un empiètement et sa sanction peut être très sévère !
En effet, un bornage ne présente pas de durée de validité. Il est donc indéfiniment valable, sauf en cas de modifications de terrain. Pour cela, renseignez-vous auprès du Service de la Publicité Foncière de votre ville (plus d'informations ici), anciennement Conservatoire des Hypothèques.
De même, en matière de limites de propriété, c'est le bornage qui fait foi, et non le cadastre (3).
Le bornage d'un terrain peut coûter jusqu'à 2 500 €, c'est pourquoi il est donc légitime de se demander qui doit payer les frais de bornage d'un terrain. En cas de vente ou de division d'un terrain, c'est le propriétaire initial qui doit payer les frais de bornage d'un terrain.
Elles sont donc protégées. Si le Code civil ne précise pas expressément le cas des caméras de surveillance, les images prises par ces dernières peuvent porter atteinte à la protection de la vie privée lorsqu'elles filment des personnes à leur insu. Votre voisin ne peut pas orienter sa caméra chez vous.
Dans le cas d'un empiétement potentiel, mieux vaut un bornage. Selon l'article 646 du code civil : « tout propriétaire peut obliger son voisin au bornage de leur propriété contigüe. Le bornage de terrain se fait à frais communs ». Nous vous invitons à consulter notre article sur le bornage de terrain.
Pas besoin d'autorisation si vous construisez une véranda ou un abri de jardin qui répondent cumulativement à ces trois critères : - une surface de plancher inférieure ou égale à 5 m² ; - une emprise au sol inférieure ou égale à 5 m² ; - une hauteur au-dessus du sol inférieure ou égale à 12 mètres.
En France, les murs mitoyens sont considérés comme des biens communs, appartenant conjointement aux propriétaires des maisons adjacentes. Par conséquent, il est nécessaire d'obtenir le consentement de votre voisin avant de fixer quoi que ce soit qui implique de faire un trou sur le mur partagé.
Selon cet article, inchangé depuis 1804, « tout copropriétaire peut faire bâtir contre un mur mitoyen ». A l'inverse, on ne peut s'appuyer sans autorisation sur un mur privatif.
En cas de mitoyenneté, l'installation d'un brise vue ou d'une clôture est encadrée par la loi. En matière d'urbanisme, si une clôture borde une voie publique, un propriétaire n'est pas obligé de faire une demande de permis de construire ou de toute autre demande d'autorisation auprès de sa mairie.