Dans le classement des entreprises qui restent en Russie mais ont réduit leurs investissements locaux ou leur développement, les chercheurs ont classé : Accor, Air Liquide, Blablacar, Boiron, Engie, Limagrain, le groupe d'électroménager Seb, ID Logistics, le laboratoire Servier, le groupe Sanofi, Technip Energies, Yves ...
Certains cas sont connus comme ceux d'Auchan, Bonduelle, le groupe fromager Savencia ou encore Lactalis. Ces entreprises assurent rester en Russie pour "nourrir les populations", comme l'expliquait l'année dernière le DG de Lactalis sur BFM Business.
Toujours présent en Russie, le groupe Auchan, régulièrement accusé de soutenir ce pays dans son conflit contre l'Ukraine, est au coeur d'un nouveau début de polémique.
Leroy Merlin a également maintenu son activité en Russie suscitant parfois la colère de certains clients en France.
« Abandonner nos employés, leurs familles et nos clients n'est pas le choix que nous avons fait », avait déclaré l'enseigne, le 27 mars 2022, pour justifier le maintien de son activité en Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, en février, à rebours de la grande majorité des entreprises occidentales.
Des sanctions économiques ont été prises contre la Russie au niveau mondial et de nombreuses entreprises ont quitté le pays. Appartenant à la galaxie Mulliez, les enseignes Auchan, Décathlon et Leroy Merlin ont pourtant décidé de garder leurs magasins ouverts en Russie.
Carrefour, le géant français de la grande distribution, a ouvert jeudi 18 juin son premier hypermarché à Moscou.
Parmi les entreprises françaises opérant encore dans le pays dirigé par Vladimir Poutine, on retrouve Auchan, l'équipementier de tennis Babolat, Bonduelle, la marque de cosmétique Clarins, le coiffeur Dessange continue, lui, d'ouvrir des salons selon les chercheurs de Yale.
Alors que la pression monte pour stopper ses activités et fermer ses magasins, comme d'autres entreprises étrangères, le distributeur français, en difficulté sur ses parts de marché en France face à la concurrence (7ème en octobre 2021 selon Kantar cité par BFM), décide de se maintenir en Russie.
L'implantation de Mere dans l'Hexagone est directement liée au succès des enseignes de hard discount chez les Français. Ainsi, la part de marché de Lidl et Aldi est passée de 7 % en 2016 à 10 % en 2020, selon la société d'études Kantar.
Dans un rapport publié en mars 2021, le ministère de l'Économie explique que les produits des industries extractives (pétrole, gaz naturel) et produits pétroliers raffinés représentent plus de 77 % des importations françaises en provenance de Russie, sur un total, en 2020, de 5,7 milliards d'euros.
À présent l'industrie de la Russie insère les branches compétitives suivantes : pétrolier et à gaz, la production, le traitement des pierres précieuses et des métaux, l'aéronautique, la production spatiale, l'industrie atomique, la production de l'armement et de la technique militaire, l'électrotechnique, l'industrie ...
L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Russie devant l'Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Finlande et la France.
» À présent, Moscou a besoin d'un symbole pour la guerre et la propagande associée. « Nous avons affaire à la renaissance d'une idéologie radicale d'extrême droite en Russie. Le « Z » représente cette idéologie. L'ironie de l'histoire est que ce « Z » rappelle en réalité beaucoup l'insigne des divisions SS ».
Parmi elles, des entreprises françaises comme Sodexo, Publicis, Atos, mais aussi des marques emblématiques comme McDonald's , Nike et Starbucks (130 établissements). Les entreprises qui ont quitté le pays y employaient près de 260.000 personnes et ont renoncé à des revenus de 27 milliards de dollars en 2021.
Auchan explique rester en Russie pour le bien de ses salariés et des clients. Le patron d'Auchan déclare dans « Le JDD » que 40 % des salariés du groupe en Russie sont actionnaires, et que la présence de ses supermarchés protège « le pouvoir d'achat des habitants ».
Total restera donc en Russie tant que les Européens n'imposeront pas de sanctions sur le gaz russe. "Le raisonnement est le suivant : si la France et l'Union européenne veulent que nous ne travaillions plus en Russie, il leur suffit d'adopter des sanctions.
Nombre d'autres entreprises allemandes (dont Siemens, ThyssenKrupp, Mannesmann, Preussag, MAN Takraf, RWE) concourent à l'équipement du secteur russe de l'énergie en technologies modernes, certaines participant notamment à la construction du gazoduc Yamal-Europe.
Les entreprises occidentales ferment leurs commerces et arrêtent leurs centres de production en Russie, afin d'échapper au revers des sanctions de l'Union européenne et de ses alliés, décidées après l'invasion de l'Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine. Mais aussi pour éviter de ternir leur image.
Les grandes enseignes ferment leurs portes
Du pétrolier Exxon à Apple en passant par Disney, Nike, Ford ou GM, les géants mondiaux américains ont été les plus prompts à condamner la guerre en Ukraine et à cesser leur activité en Russie.
L'accord signé ce dimanche est le résultat de la dégradation des résultats économiques de Carrefour en Chine. Le groupe n'a jamais réussi à adapter sa politique à la révolution numérique qui a secoué l'empire du milieu. Pour tenter de redresser la barre, le groupe français avait engagé un plan de redressement en 2017.
Walmart (wmt) ferme son bureau de Moscou, tout en affirmant être toujours intéressé par le marché russe.