pour du polystyrène, privilégiez une épaisseur entre 90 et 120 mm ; pour des isolants souples comme de la laine de verre, prévoyez également une épaisseur comprise entre 90 et 120 mm ; pour le polyuréthane, qui a une conductivité thermique moins importante, il est possible de réduire légèrement l'épaisseur.
La réglementation thermique 2020 précise l'épaisseur à choisir pour votre isolation. En l'occurrence, l'épaisseur d'un isolant doit maintenant être de 300 mm. Pour rappel, avec la RT 2012, l'épaisseur de l'isolant pouvait aller de 60 mm pour le plancher bas à 100 mm pour la toiture.
Plusieurs types d'isolants disponibles pour cette opération
Il existe une quinzaine de types d'isolants thermiques et acoustiques pour plancher. Isolants végétaux : laine de chanvre, liège expansé, fibre de bois, laine de lin, laine de coton,... Isolants minéraux : laine de verre, laine de roche, perlite,...
L'opération consiste à doubler votre plancher. Au-dessus de votre plancher existant, appliquez un isolant puis vissez des plaques d'agglo. Vous pouvez ensuite déposer un nouveau revêtement de sol. Cette technique d'isolation du plancher en bois présente quelques inconvénients car l'épaisseur du sol va augmenter.
Il existe trois techniques pour isoler un plancher en construction : la chape isolante, la chape associée à des panneaux isolants et l'isolation entre lambourdes pour parquet. Cette dernière technique peut, d'ailleurs, être utilisée en rénovation si votre parquet est démontable.
Pour une isolation du sol, on préconise une résistance thermique d'au moins R = 4 m2. K/W pour tout bâtiment neuf et pour la rénovation, il est conseillé de s'en approcher le plus possible, dans la mesure de la faisabilité technique.
Ainsi, pour les murs, l'isolation minimale requise doit avoir une résistance thermique R= 3.7 m2 K/W. En ce qui concerne les combles aménagés, la résistante thermique R minimale attendue est de 6 m2 K/W. Les combles perdus, quant à eux, exigent une résistance thermique minimale R=7 m2 K/W.
Laine de bois : d'une épaisseur de 12 à 20 cm, ce matériau écologique est très résistant contre l'humidité et il est souvent utilisé pour isoler les maisons anciennes ; Liège : d'une épaisseur de 12 à 20 cm, ce matériau offre une bonne isolation en hiver, mais aussi en été, tout en étant écologique.
La RT 2020 entrera en vigueur au 1er janvier 2022. Elle impose la construction de bâtiments à énergie positive et de maisons passives. La RT 2020 se différencie de la réglementation thermique 2012 sur le type de bâtiments concernés, les usages pris en compte et les limitations en matière de dépenses énergétiques.
La consommation de chauffage ne devra pas dépasser 12 kWhep/m²/an. La consommation totale d'énergie primaire (chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, appareils électriques) ne devra quant à elle pas excéder 100 kWh/m²/an.
R 3.0 m². K/W : pour un plancher bas sur sous-sol, sur vide sanitaire ou sur passage ouvert. R 3.7 m².
On peut aussi choisir d'isoler thermiquement entre deux étages pour pouvoir ne chauffer qu'un seul niveau quand tout l'espace n'est pas nécessaire. Pour ce faire, une isolation entre solives est tout à fait adaptée. Dans ce cas, une résistance thermique d'environ R = 3 m². K/W suffit (soit 10 à 12 cm d'isolant).
Si vous faite isoler un plancher bois par le dessous pour des raisons acoustiques, sachez que les isolants fibreux (laine de verre, laine de roche, laine de bois) donnent généralement les meilleures performances.
À vous de choisir le matériau qui vous convient le mieux : – Isolants végétaux : fibre de bois, liège expansé, laine de chanvre, de lin ou de coton. – Isolants minéraux : perlite, laine de verre ou de roche. – Éléments isolants synthétiques : polystyrène extrudé, PVC, cellulose, ouate, aluminium.
Si l'accès au plancher se fait par le dessous, vous avez également le choix entre un isolant mince ou épais. Celui-ci sera fixé grâce à de la colle, des agrafes ou encore des vis entre les lambourdes (ou les poutres), et un habillage spécifique comme un faux plafond.
Quand l'espace non chauffé est accessible (ex : cave), la solution la plus simple et la moins onéreuse consiste à placer l'isolation SOUS le support existant (dalle de béton, voussettes...). placer l'isolation de façon continue.
En général, les professionnels utilisent une épaisseur de l'ordre de ~40 à 60 mm. Tout en sachant qu'il faut se conformer aux règles des DTU. Après, rien n'empêche de mettre des épaisseur supérieures, puisque plus il y a d'épaisseur, plus le sol sera isolant.
Utiliser Efirive de 5 mm d'épaisseur pour chapes traditionnelles, 5 ou 8 mm pour chapes fluides selon leurs Avis Techniques.
En résumé : Isoler son sol existant peut se faire de 3 façons différentes : démolir le sol, retirer le revêtement, créer un sur-plancher. Pour les maisons neuves, il faut privilégier les isolants synthétiques et les isolants d'origine minérale ou végétale pour les maisons anciennes.