La Russie a lancé dans la nuit du 23 au 24 février 2022 une offensive militaire sur l'Ukraine. L'ONU considère que cette attaque est une violation de l'intégrité du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine. Elle est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies.
L'origine du conflit remonte au 21 novembre 2013 , à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne.
La désinformation et la propagande du Kremlin accompagnent et soutiennent les actions militaires de la Russie en Ukraine, notamment la tentative d'annexion de la Crimée, l'appui aux mouvements séparatistes dans l'est de l'Ukraine et la guerre d'agression en cours.
Résumé : le conflit qui embrase l'Ukraine depuis le 21 février 2022, date de l'annonce de l'entrée des troupes russes dans le Donbass, trouve ses origines dans la recomposition politique internes à l'Ukraine, mais aussi dans les représentations que nourrit la Russie et son président Vladimir Poutine à son endroit.
Les objectifs de guerre déclarés par Vladimir Poutine ont varié au cours du conflit qui fait rage depuis sept mois. Aujourd'hui, il affirme que le principal objectif est de sécuriser la région du Donbass, partiellement contrôlée par les séparatistes pro-russes.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
Bien que plusieurs raisons historiques, politiques et géographiques s'imposent, le président Poutine considère notamment une adhésion potentielle de l'Ukraine à l'alliance militaire comme une menace pour les frontières de la Russie et pour sa sphère d'influence.
L'Ukraine a perdu le contrôle de sa frontière avec la Russie ainsi que 3 % de son territoire. Depuis lors, les incidents armés à la frontière sont réguliers malgré les accords de cessez-le-feu. Moscou est accusée d'être partie prenante dans ce conflit en armant et finançant les rebelles pro-russes.
Les causes de conflit sont vieilles comme le monde.
Ils sont exacerbés par des émotions et des sentiments humains comme la peur, l'appât du gain, la haine et l'ambition, alliés à des intérêts politiques, économiques, ethniques, nationalistes et autres enjeux religieux.
Cette entrée en guerre résulte de longs mois de tensions entre les deux pays, la Russie n'acceptant pas le rapprochement de l'Ukraine avec les démocraties occidentales et encore moins son désir d'adhérer à l'OTAN, un point inacceptable pour Vladimir Poutine qui y voit une menace pour ses frontières.
Après des mois d'affrontements internes sur fond de tensions diplomatiques, l'Ukraine a été envahie par la Russie le 24 février 2022. Une agression militaire unilatérale décidée par Vladimir Poutine et condamnée par l'assemblée générale des Nations unies.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Ce vendredi (9 septembre 2022), le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a reçu au siège de l'Organisation le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, pour un débat au Conseil de l'Atlantique Nord sur la guerre brutale que la Russie mène contre l'Ukraine. M.
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe. "La Syrie se tient aux côtés de la Russie, étant convaincue du bien-fondé de sa position.
La reconnaissance par la France de la fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération.
L'Albanie, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Hongrie, l'Islande, la Macédoine du Nord, la Norvège, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, l'Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis offrent une aide humanitaire ou ouvrent leurs frontières aux réfugiés ukrainiens.
L'objectif est d'étrangler économiquement l'Ukraine, en lui coupant l'accès à la mer Noire. Il n'est pas impossible toutefois que la Russie s'arrête à la région de Donetsk, si la balance militaire tourne en sa défaveur.
Suite à l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, en 2022, les Alliés ont activé les plans de défense de l'OTAN et déployé des milliers de soldats supplémentaires depuis les deux côtés de l'Atlantique.
En 2017, seuls trois États d'Europe ne possèdent pas d'armée nationale : Andorre, l'Islande et le Liechtenstein. Depuis une convention tripartite en 1993, la défense d'Andorre est assurée par la France ou l'Espagne et ce, uniquement en cas de menace ou de violation de son intégrité territoriale.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec plus de 52 milliards d'euros annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 27,6 milliards en aide militaire (53 % du total).
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les États-Unis est le pays qui soutient le plus, et de loin, l'Ukraine, en termes d'aides.
La guerre en Ukraine a provoqué un nouveau choc d'offre négatif pour l'économie mondiale, alors même que certaines des difficultés liées aux chaînes d'approvisionnement observées depuis le début de la pandémie semblaient commencer à se dissiper.