La schizophrénie survient surtout chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaître pendant l'enfance ou après 30 ans : on parle alors de schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif.
Les symptômes les plus fréquents sont : Modifications dans les perceptions : hallucinations auditives et visuelles ; Modifications dans la pensée et les croyances : délire, propos incohérents ; Modifications du comportement : désorganisation, bizarrerie.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
La maladie touche les femmes comme les hommes mais selon les chiffres de l'OMS, ces derniers sont plus touchés, 12 millions d'hommes sont atteints de schizophrénie dans le monde, pour 9 millions de femmes. La schizophrénie serait également plus précoce chez l'homme.
Dans la majorité des cas, il existe des signes avant-coureurs que le psychiatre saurait facilement reconnaître, mais que la médecine générale, l'entourage et à fortiori le malade, ne détectent pas.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.
La maladie se révèle généralement au cours de l'adolescence, entre 15 et 25 ans, mais elle débute le plus souvent plus tôt, sous une forme atténuée.
La schizophrénie est une maladie au même titre qu'un diabète, une maladie chronique au long cours. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours. On peut ensuite rentrer en rémission, donc on ne parle pas de guérison.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
Les effets de ce traitement se maintiennent au cours des années. Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent.
Il n'y a pas de facteurs de risques clairement établis pour la schizophrénie. L'on peut cependant noter qu'un facteur héréditaire, avec présence d'une maladie mentale chez un proche, est retrouvé dans près de la moitié des cas.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Génétique de la schizophrénie
La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe. En effet, dans les familles où l'un des sujets est atteint, le risque de développer la schizophrénie augmente pour ses apparentés.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
Dans leurs hallucinations et leurs délires, les patients schizophrènes semblent parfois attribuer à un autre leurs actes, leurs pensées, leur « voix intérieure ». Cette dissolution de la conscience de soi résulterait d'un trouble de l'empathie, capacité de ressentir ce que les autres éprouvent.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Utiliser les méthodes des guérisseurs africains. Les scientifiques américains ont étudié la synthèse de deux alcaloïdes (molécules d'origine végétale) présents dans différentes plantes : la serpentine et l'alstonine qui auraient des vertus antipsychotiques et seraient capables de soigner certains troubles nerveux.
La majorité des usagers interrogés imagine ainsi qu'il est tout à fait possible pour une personne souffrant de troubles schizophréniques de travailler dans tous les secteurs d'activités, y compris le secteur « sanitaire et social » (53,3 %) et l'enseignement (53,4 %).
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
L'incurie : Le syndrome de Diogène se définit aussi par l'absence de soins et la négligence de soit même. En effet, l'individu atteint ne ressentira pas la nécessité de prendre soin de son être, tant en matière d'hygiène que de présentation. Il n'éprouvera par ailleurs, ni gêne ni honte quant à son état.
Les études récentes ont mis en évidence des anomalies de communication entre l'hippocampe et le cortex préfrontal dans les cas de schizophrénie.