Dans la majorité des cas, les apnées sont dues à un relâchement de la langue et des muscles de la gorge, qui ne sont pas assez toniques et bloquent le passage de l'air lors de la respiration. Ainsi, la personne tente de respirer, mais l'air ne circule pas à cause de l'obstruction des voies respiratoires.
Ce traitement des apnées du sommeil consiste en l'utilisation d'un appareil qui, pendant la nuit, envoie l'air dans les voies respiratoires avec une légère surpression. On parle de PPC (pression positive continue) ou de CPAP (pour l'anglais Continuous Positive Airway Pressure, de même signification).
L'apnée du sommeil ne disparaît pas, c'est une maladie chronique. Rarement, certaines interventions chirurgicales peuvent diminuer l'apnée du sommeil, mais elles ne sont pas couramment pratiquées et sont associées à des complications potentielles.
Ronflements, sommeil agité, troubles de la respiration nocturne, somnolence dans la journée, fatigue, sont des symptômes évocateurs d'apnée du sommeil. Le diagnostic est confirmé par un enregistrement du sommeil qui précise également le degré de sévérité du syndrome d'apnée du sommeil.
L'apnée du sommeil est un trouble du sommeil grave qui peut aggraver votre risque de développer d'autres pathologies chroniques et potentiellement fatales.
Quels sont les traitements de l'apnée du sommeil ? Le traitement de choix de l'apnée du sommeil est la ventilation nocturne en pression positive continue (PPC). Pendant la nuit, de l'air sous pression est insufflé à l'aide d'un masque posé sur le nez. Cette ventilation forcée maintient les voies respiratoires ouvertes.
Les personnes qui souffrent de syndrome d'apnée du sommeil se plaignent de somnolence pendant la journée, de maux de tête en se levant, de réveils en sursaut au cours de la nuit, de sueurs nocturnes, de devoir se lever fréquemment la nuit pour uriner, d'irritabilité et d'agressivité, voire d'épisodes dépressifs.
Elles peuvent être liées à un état psychologique fragile (anxiété, stress, dépression) ou à l'abus de substances divers (alcool, café, médicaments...). L'hygiène de vie, le travail en horaires décalés ou la surcharge de travail peuvent également être des facteurs explicatifs.
La détresse respiratoire provoque l'impression de manquer d'air. Il s'agit d'une sensation très angoissante qui s'accompagne souvent de panique. Cette affection est généralement liée à une affection pulmonaire ou cardiaque.
Certaines activités favorisent la respiration, la détente, la relaxation. Se mettre à les pratiquer est un bon moyen de lutter contre les apnées du sommeil. Le yoga et le taï-chi sont des techniques anciennes qui se concentrent sur le souffle. Quelques minutes par jour suffisent à améliorer les capacités respiratoires.
L'estomac et le pancréas sont situés au niveau du côté gauche de notre corps. Lorsque nous dormons sur le côté droit, le corps doit lutter contre la gravité. Cela engendre une certaine pression sur l'estomac et le pancréas, les empêchant ainsi de fonctionner correctement.
Les personnes qui ronflent et celles qui souffrent d'apnée du sommeil. Ces personnes ne devraient pas dormir sur le dos. Dormir sur le côté s'avère la meilleure option puisque cette position contribue à ouvrir les voies aériennes.
Les conséquences de l'apnée du sommeil
Parmi les maladies qui sont aggravées ou déclenchées par l'apnée du sommeil, on note principalement l'hypertension artérielle, le diabète type 2, l'obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire (6).
Les médecins considèrent qu'elles sont problématiques lorsqu'il y en a plus de 5 par heure. Dans les cas graves, elles surviennent jusqu'à plus de 30 fois par heure. Ces apnées perturbent le sommeil et se traduisent principalement par une fatigue au réveil, des maux de tête ou une somnolence pendant la journée.
Votre médecin traitant saura vous diriger vers un médecin titulaire d'un diplôme d'études spécialisées, en général un Pneumologue, Cardiologue, ORL, Neurologue, Psychiatre ou Somnologue, qui vous fera réaliser quelques examens et tests spécifiques.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
Essoufflement soudain dû à une maladie du cœur
une décompensation cardiaque (ou défaillance du cœur) appelée œdème aigu du poumon (par exemple une décompensation d'une insuffisance cardiaque ou un infarctus du myocarde ; une péricardite (inflammation des enveloppes du cœur) ; un trouble du rythme cardiaque.
Comment savoir si mes poumons sont sains? Une spirométrie est un test de votre capacité respiratoire réalisée à l'aide d'un spiromètre. Cet appareil permet de mesurer avec précision la quantité d'air que vous pouvez expirer ainsi que la vitesse à laquelle vous le faites.
Dans le cas le plus fréquent, le laryngospasme est une conséquence du syndrome du reflux gastro-oesophagien ou RGO. En cas de reflux gastro-œsophagien, des sucs gastriques fortement acides vont refluer et provoquer une irritation chronique de l'œsophage et du larynx.
Apnées du sommeil : Tout le monde est concerné !
Globalement, cette maladie concerne un homme sur deux au-dessus de 50 ans, présentant une obésité ou un syndrome métabolique. Souvent, ces apnées sont rencontrées chez les personnes souffrant de diabète de type 2 (le diabète « sucré »).
Qui est concerné ? Toutes les tranches d'âge, de quelques mois de vie à 18 ans, sont concernées. Mais le plus souvent entre 2 et 8 ans, puis à l'adolescence, entre 12 et 16 ans. Les apnées du sommeil sont aussi plus fréquentes chez les enfants nés prématurément (avant 8 mois de grossesse).
L'hypopnée du sommeil est très similaire à l'apnée du sommeil, à la fois dans son mécanisme et dans ses conséquences. Elle se différencie toutefois par une réduction du flux respiratoire plutôt que son arrêt complet.
Le dormeur passe de mauvaises nuits et a un sommeil de mauvaise qualité. Il en résulte une fatigue importante qui diminue la dépense énergétique et la sensation de satiété. L'appétit augmente alors, avec une forte tendance à se diriger vers les aliments gras ou sucrés.