Les ouvriers avaient entreposé une partie des échafaudages dans les combles. Il est possible que ce stockage ait abimé les branchements électriques des cloches et déclenché un court-circuit.
L'incendie semble être parti, de façon accidentelle, de l'immense échafaudage situé dans la partie haute de la cathédrale. De fait, celle-ci devait subir d'importants travaux de rénovation.
Les causes principales d'incendie domestique : feu électrique, erreur humaine et incendie en cuisine.
La combustion de la toiture de la cathédrale a entraîné une importante fonte de plomb provenant de la couverture de l'édifice et de sa flèche, qui s'est propagé au sein du monument et aux alentours.
Quelque 840 millions d'euros ont été récoltés. Mais, alors que la cathédrale rouvrira dans un an tout juste, les travaux ne devraient coûter «que» 700 millions. L'emploi du surplus est «l'un des enjeux de la phase trois du chantier», reconnaît l'Elysée. Avez-vous quelque chose de prévu le dimanche 8 décembre 2024 ?
260 millions pour les entreprises et les particuliers
Plusieurs banques ont aussi contribué, BNP Paribas va débloquer 20 millions d'euros, BPCE et la Société Générale ont promis 10 millions d'euros chacun et Crédit Agricole, via sa fondation, donnera 5 millions d'euros pour les mesures de sauvegarde d'urgence.
Touchés par les décombres encore fumants de Notre-Dame, de multiples donateurs avaient promis, quelques jours après le sinistre, 850 millions d'euros afin de reconstruire l'édifice, dont 200 millions pour les familles Arnault et Bettencourt-Meyers, 100 pour la famille Pinault et l'entreprise Total.
La totalité de la charpente de la flèche de la cathédrale sera reconstruite d'ici la fin 2023, avec une réouverture de l'édifice au public annoncée pour le 8 décembre 2024.
Notre-Dame de Paris : la nouvelle flèche sera visible « fin 2023 », assure le responsable de la supervision. Ce « chef-d'œuvre de charpente en bois » s'élèvera jusqu'à 100 mètres de hauteur, sera recouverte « au fur et à mesure » et sera pleinement visible pour les JO 2024, affirme Philippe Jost.
Le plomb est un métal toxique généralement présent dans les peintures des logements construits avant le 1er janvier 1949. La dégradation de ces peintures, souvent liée à l'humidité, crée des poussières ou écailles qui peuvent être ingérées ou inhalées.
l'incendie en quelques chiffres
Selon différentes sources, les incendies provoqueraient entre 460 et 1 000 décès par an en France. On distingue principalement deux causes : 25% des incendies sont d'origine électrique, 75% des départs de feu sont causés par la maladresse et les comportements.
Le feu, que les scientifiques nomment combustion, est une réaction chimique entre deux ingrédients : un matériau (le combustible), l'oxygène de l'air (le comburant), un apport d'énergie servant de déclencheur. Toute combustion dégage de l'énergie sous forme de chaleur.
Dans le pire des cas, l'amas de poussières et de graisses provoque un court-circuit électrique qui déclenche un incendie domestique. Comme les tuyaux d'extraction communiquent entre toutes les pièces d'une maison ou d'une entreprise, le feu peut se propager très rapidement avant l'intervention des pompiers.
La rumeur courait et les pompiers de Paris ont dû lui faire un sort : cet homme était l'un des leurs. Et pas n'importe lequel : il s'agissait du général Jean-Marie Gontier, qui commandait les opérations de secours. Le deuxième plus haut gradé présent sur site cette nuit-là effectuait alors son « tour du feu ».
Emmanuel Abayisenga, 42 ans, ancien bénévole du diocèse de Nantes, état jugé ce mercredi pour l'incendie de la cathédrale, survenu en 2020. Il a été jugé coupable de « destruction du bien d'autrui » et « dégradation du bien d'autrui ». L'altération de son discernement a toutefois été retenue, allégeant sa peine.
Publié: 5 Décembre 2023 à 10h22 Temps de lecture: 4 min Partage : Quatre ans et demi après l'incendie de Notre-Dame de Paris, aucune mise en examen n'a été prononcée dans les enquêtes sur les causes du sinistre – la piste accidentelle restant privilégiée – et la possible pollution au plomb provoquée.
Il symbolise la vigilance (celui qui guette la venue de l'aurore) et l'annonce de la Résurrection de Jésus-Christ au matin de Pâques, la victoire de la vie sur la mort, la lumière qui chasse les ténèbres. Placé au sommet des clochers, il indique la direction du vent et de la tempête, en lui faisant face. »
La question de la construction éventuelle d'une troisième flèche fait débat dans les mois suivant l'incendie. Une reconstruction à l'identique est finalement préférée en juillet 2020 . La flèche contemporaine est reposée en fin d'année 2023.
De 1163 à 1190 : le premier édifice religieux
La construction d'une cathédrale répond à ce double besoin d'accueillir plus de fidèles et de faire rayonner le prestige de la capitale. Après près de 20 ans de travaux, en 1182, une première partie de la cathédrale est terminée.
Après deux ans consacrés à la sécurisation de l'édifice, aux études de projet, puis à la préparation du chantier, les travaux de restauration battent leur plein. La réouverture de la cathédrale est prévue le 8 décembre 2024.
La cathédrale a 130 m de longueur, 48 m de largeur, 35 m de hauteur sous la voûte (69 m au sommet des tours). La façade principale, donnant vers l'ouest sur la place du Parvis Notre-Dame, de 40 mètres de long, offre une remarquable unité de composition.
Des dons qui, cumulés, avoisinent le milliard d'euros, ce qui est au final... plus que le coût total des travaux! 700 millions d'euros ont été dépensés ou sont en passe d'être dépensés dans les travaux de restauration. La reconstruction de la voûte, de la charpente, le nettoyage des décors...
En effet, selon les dernières nouvelles, l'intégralité des fonds devrait aller à la restauration de la cathédrale. Le diocèse a donc lancé un appel aux dons à travers la Fondation Notre-Dame de Paris pour le réaménagement intérieur de l'édifice, qui est à sa charge.
La cathédrale abritait certains des artefacts les plus importants du catholicisme, tels que la couronne d'épines qui aurait été portée par Jésus avant sa crucifixion, ainsi que la tunique de Saint Louis (Louis IX), roi de France du XIIIe siècle.
A ce jour, 833 millions d'euros ont été récoltés en provenance de 340.000 donateurs, et 70 millions proviennent de l'étranger. Stanislas de Laboulaye, l'ambassadeur chargé du volet international de la reconstruction, nous a témoigné de l'intérêt des étrangers pour Notre-Dame de Paris et le patrimoine français.