Brosses à dents, torchons, serviettes de bain, frigo, machine à café... On ne le sait pas toujours, mais c'est souvent dans ces objets du quotidien que se nichent les virus et les bactéries. Tour des pires nids à microbes de la maison et conseils d'entretien pour limiter leur propagation.
1. L'éponge de la cuisine. C'est sans aucun doute l'objet le plus sale de notre cuisine ! Selon une étude menée par des microbiologistes allemands et publiée dans la revue Scientific Reports en juillet 2017, chaque centimètre cube d'une éponge contiendrait près de 118 bactéries provenant de 73 familles différentes.
Saviez-vous que votre nombril est la partie la plus sale du corps ? A cause de sa difficulté d'accès, il reste sale même après la douche, rappelle le site Reader's digest. A moins d'y mettre les doigts pour le nettoyer avec de l'eau chaude et du savon, évitez de toucher à votre nombril.
Les chiffons et les éponges de cuisine abritent la plus grande quantité d'E. coli et autres bactéries fécales dans la maison, surtout parce qu'ils ne sont pas remplacés aussi souvent qu'ils le devraient.
La spécialiste préfère donc transformer la question d'Antoine en : "Où a-t-on le plus de bactéries dans le corps ?" La réponse est bien évidemment sans appel : "C'est dans l'intestin, c'est dans tout ce qu'on appelle le tractus gastro-intestinal.
Le staphylocoque, les moisissures, les germes fécaux, la salmonelle ou encore Escherichia coli sont autant de microbes que vous pouvez retrouver dans votre maison.
C'est le nez ! Il vous démange ? Gardez vos doigts éloignés de ce véritable nid à bactérie ! La peau qui recouvre l'intérieur du nez est extrêmement mince et en cas d'écorchure accidentelle à l'intérieur du nez, une infection peut se propager très vite et vous risquez de tomber malade.
Nous hébergeons des microorganismes au niveau de la peau (microbiote cutané), dans la bouche (microbiote bucco-dentaire), dans les organes génitaux (microbiote vaginal) et dans l'intestin (microbiote intestinal).
Où trouve-t-on les bactéries ? Les bactéries sont absolument partout : dans l'eau, la terre, les plantes, l'air, la nourriture, la peau, la bouche, les intestins… Nous vivons à leur contact en permanence !
Les bactéries sont des organismes vivants unicellulaires de petite taille, de morphologie variable qui présente des caractéristiques propres. Leur taille varie de 1 à 10 microns (μm). Le poids d' une bactérie-type (Escherichia coli) est d' en- viron, 10-12g (Poids sec: 3 × 10-13g) dont 70% d' eau.
D'après les données qu'il cite, les femmes auraient les mains et les bureaux plus propres, mais laisseraient des toilettes plus sales que les hommes. Pas moins de 93% des femmes se lavent les mains en sortant des toilettes publiques, contre 77% des hommes, explique-t-il.
Puis viennent les paumes, le visage, les orteils et enfin la plante des pieds. A l'inverse, les cuisses et les épaules font partie des zones les moins sensibles.
Grand oublié du savonnage sous la douche, le nombril est pourtant un vrai nid à bactéries. Une mauvaise hygiène de cette zone peut ainsi entraîner des mauvaises odeurs voire, dans le pire des cas, une infection. De même, il faut penser à le sécher correctement, car l'humidité est favorable au développement des germes.
La bactérie, un staphylocoque blanc dont le nom savant est Staphylococcus epidermidis, est apparentée au staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) résistant à l'antibiotique méticilline (le SARM) plus connu et plus mortel. La bactérie S. epidermidis est naturellement présente sur la peau.
À partir de 60°C, la chaleur tue une partie des microbes (avec un lavage en machine par exemple) ; À partir de 120°C, la vapeur d'eau tue également les microbes (avec un fer à repasser par exemple).
Une lésion de la barrière cutanée (éraflure, coupure, piqûre, morsure), si minime soit-elle, suffit pour créer une porte d'entrée. Le contact avec une muqueuse (bouche, nez, œil, organes sexuels) reste le mode d'entrée privilégié des virus dans l'organisme humain.
Les micro-organismes vivants du microbiote intestinal peuvent malheureusement être détruits sous l'influence de différents facteurs. Une alimentation déséquilibrée, la consommation de tabac ou d'alcool, la pollution sont autant d'éléments qui peuvent perturber l'équilibre de la flore digestive (on parle de dysbiose).
La contamination des intestins se fait par voie oro-fécale. La transmission à l'Homme se fait souvent via de la viande contaminée et mangée crue ou pas assez cuite.
Le symptôme le plus fréquent de la prolifération bactérienne dans l'intestin grêle est le ballonnement. Parmi les autres symptômes, on peut citer une gêne abdominale, une diarrhée. (Voir aussi Diarrhée chez l'enfant) La seule fréquence des selles n'est pas une caractéristique suffisante...
Ebola. Ebola est l'un des virus les plus mortels de la planète. Il peut tuer dans 25% à 90% des cas, selon les souches du virus, ce alors qu'il n'existe à l'heure actuelle aucun traitement homologué. La transmission se fait via un contact direct avec les fluides corporels.
Certaines bactéries peuvent ainsi respirer du fer (Fe3+), des nitrates (NO3-) ou diverses molécules organiques. Certains micro-organismes sont capables de se développer sans “respirer”, c'est-à-dire sans utiliser de chaine respiratoire.
BACTÉRIES. Les infections bactériennes peuvent être des otites, angines, infections de la peau (panaris, abcès…), diarrhées, infections urinaires et génitales. La prescription d'antibiotiques peut être nécessaire pour lutter efficacement contre la bactérie impliquée.
Les bactéries pathogènes ou liées à l'écosystème humain se développent le plus souvent dans des milieux neutres ou légèrement alcalins.