La “colère de Dieu”, c'est le jugement auquel nous sommes soumis, dans la mesure où nous n'aimons pas le juge.
La notion de «colère» paradoxalement appliquée à Dieu, veut souligner le fait que son amour refuse ce qui fait obstacle à la vie ou la détruit. Dans la Bible Dieu se présente comme un Dieu qui nous aime plus que tout et en même temps qui refuse le mal que nous faisons, mais il ne nous rejette pas pour autant.
Locution nominale
(Québec) (Populaire) Grande colère justifiée, dénonciation enflammée d'un outrage.
Car il est beaucoup plus facile de se laisser aller à la colère que de l'apaiser. C'est la recommandation de l'apôtre Paul aux Éphésiens : « Si vous êtes en colère, ne tombez pas dans le péché ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère. Ne donnez pas prise au diable » (Ep 4, 26-27).
Nous vous proposons aujourd'hui de porter sur l'un d'entre eux, la colère, un péché qui a ceci de particulier de correspondre à une émotion primaire, un regard décalé. Un regard éclairé de quelques considérations scientifiques qui encourageront peut-être certains à apprendre à maîtriser leur colère.
Injustice, insatisfaction, remise en cause personnelle, préjudice, agression ou sentiment de frustration… Les éléments déclencheurs de la colère peuvent être nombreux. C'est en nous-mêmes qu'il faut chercher la cause profonde et le moyen de faire face à cette émotion.
La tension musculaire, l'augmentation du rythme cardiaque et de la respiration, la migraine, la fatigue, l'emploi d'un ton agressif, les gestes impulsifs sont des signes qui vous permettent de reconnaître la colère.
Elle peut être vue comme un symbole de force et de détermination divine. Elle est également un révélateur du péché du peuple. Elle est pédagogique, c'est-à-dire que le pardon lui suit. La colère est présente dès le livre de la Genèse, par laquelle Caïn tue Abel.
Christian Godin : Le péché capital est le péché qui génère des fautes morales et des crimes, ce n'est pas le crime lui-même. Cela nous étonne que la colère et la gourmandise figurent dans la liste des sept péchés capitaux, mais la colère, par exemple, peut engendrer la violence, l'injustice, la vengeance, le crime.
La colère sert donc à mettre des barrières, à dire « stop » à une situation qui ne nous convient pas. Elle donne une impression de reprise de contrôle et de sécurité. Cependant, elle fatigue beaucoup celui ou celle qui l'a vit, et elle nuit aux relations avec l'entourage car elle se mue souvent en agressivité.
Le besoin de protection : la colère peut se manifester lorsque nous percevons une menace pour notre sécurité physique ou émotionnelle. Elle peut nous motiver à agir pour nous protéger nous-mêmes ou ceux que nous aimons.
La colère quant à elle induit une sensation forte localisée au niveau des bras et la peur plutôt dans la poitrine. Les chercheurs espèrent que leurs résultats pourront aider les médecins à mieux diagnostiquer et traiter certains troubles du comportement qui touchent aux émotions.
Chaque couleur a une signification : Jaune pour la joie. Bleu pour la tristesse. Rouge pour la colère.
La colère est une émotion (qui ne dure pas longtemps), la haine est un sentiment (qui peut durer très longtemps). On peut frapper quelqu'un sous le coup de la colère, ou même le tuer. Mais si on prémédite un meurtre de façon froide et raisonnée pour se venger de son ex par exemple, on est mû par la haine.
Colère. Les personnes atteintes de trouble de la personnalité borderline ont des difficultés à contrôler leur colère, elles s'irritent souvent de façon injustifiée et excessive. Elles peuvent exprimer leur colère par des sarcasmes cinglants, de l'amertume ou des diatribes virulentes.
colérique
colérique adj. et n. Qui est prompt à se mettre en colère, coléreux.
La colère, lorsqu'elle est excessive et répétée, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale et physique : En raison de ses manifestations, en particulier des plus extrêmes, la colère est propice à l'isolement. Et par répercussion, à l'augmentation de l'anxiété et de l'état dépressif.
Le foie est en relation avec colère le Coeur est en relation avec la joie, La Rate est en relation avec l'excès de pensée, Le Poumon est en relation avec la tristesse, Le Rein est en relation avec la peur. En médecine occidentale on confirme le lien entre douleur et émotions notamment à travers la fasciathérapie.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Qu'on on se met en colère, les hormones s'activent
- Le cortisol est aussi l'une des hormones du stress et intervient quelques minutes après l'arrivée de l'adrénaline. Utile pour la transformation des graisses en sucre, elle oriente cette énergie vers les muscles des jambes dans l'éventualité d'une fuite en courant !
Le poumon et le gros intestin : la tristesse
Ces organes sont liés à la mélancolie, à la tristesse et à l'affliction. Les poumons régulent la respiration et l'intestin s'occupe de la digestion, de l'absorption des nutriments et de l'immunité de l'organisme.
Ne mettez pas d'huile sur le feu, ne lui dites pas non plus de but en blanc de se calmer, laissez-le exprimer son ressenti. Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement.