Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur. Elle veut tout ou rien Ma conception du bonheur : « Amour, gloire et beauté » : un slogan qui en fait rêver plus d'un. Nombreux sont ceux qui pensent que ces critères permettent d'atteindre le bonheur.
- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets.
Personne n'a pu la dissuader. Créon essaye de la convaincre d'étouffer l'affaire mais Antigone refuse : elle veut assumer aux yeux du monde sa désobéissance. Le fade bonheur que lui propose son oncle ne vaut pas la peine de se renier, selon elle. Elle est alors emmurée vivante dans une caverne et elle se suicide.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
La conception eudémonique du bonheur est plutôt centrée sur le fonctionnement psychologique optimal. Elle est basée sur la prémisse que les gens se sentent heureux s'ils connaissent une croissance personnelle et ont le sentiment d'avoir des buts et que leur vie qui a du sens.
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême. Le bonheur est un bien qui n'est pas fourni par l'extérieur mais qu'on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Chacun a un rôle à jouer dans ce monde. Antigone doit enterrer son frère, et Créon doit appliquer les lois. Elle et Antigone ne peuvent pas enterrer Polynice, sinon Créon les condamnerait à mort, les tuerait. Antigone non plus ne veut pas mourir, mais l'honneur de son frère passe avant sa propre vie de mortelle.
Les valeurs d'amitié et de piété auxquelles se réfère Antigone sont le socle de l'humanisation. En affirmant qu'elle est faite « pour partager l'amour, non la haine » (Sophocle 1999 : 64), elle établit clairement les fondements de son agir.
Chez Anouilh, l'héroïne est motivée par son humanité et son refus de l'injustice. Elle meurt pour un idéal. Créon n'est plus un simple tyran : il respectera la loi coûte que coûte, par orgueil ou calcul politique, bien que dans son for intérieur il ait réellement pitié d'Antigone.
Antigone souhaite inhumer la dépouille de son frère Polynice, ce qu'a formellement interdit Créon. 12. Quelle raison principale donne-t-elle pour justifier cet acte ? Antigone justifie son acte par le fait que Polynice est son frère.
Antigone n'est pas belle (« la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille ») mais représente l'intransigeance et la pureté. Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
Socrate : vivre de façon rationnelle en pratiquant la vertu
Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
État heureux, de bien-être. Chance, hasard favorable. Notion philosophique relative à un état constant de plénitude, contentement, enchantement, bien-être. Bonheur entier, inconditionnel et stable, entière satisfaction qu'elle soit physique ou morale.
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Au cours des années, il a identifié les cinq clés qui vous permettront d'accéder au bonheur : le bonheur spirituel : comment donner du sens à vos activités professionnelles et familiales ? le bonheur physique : savez-vous prendre soin de votre corps ? le bonheur intellectuel : apprenez-vous de nouvelles choses ?
Pour Aristote, philosophe grec de l'Antiquité (IVe siècle av. J. -C.) représentant de l'eudémonisme, le bonheur est le « souverain bien », le but ultime de toutes nos actions.
Une conception possible du bonheur, C'est l'état d'esprit de celui qui vit en harmonie avec lui-même et avec le monde qui l'entoure. C'est pourquoi, pour être heureux, il faut être soi-même. Mais être en harmonie avec soi-même, c'est établir une paix intérieure que rien ne vient troubler au sein de soi.