La troisième croisade (1189-1192)
Jérusalem au temps des croisades : l'écrasante victoire des chevaliers du Christ. Le 15 juillet 1099, les croisés attaquent Jérusalem, détenue par les musulmans. Parmi eux, un chevalier sans peur et sans reproches : Godefroy de Bouillon, fer de lance de ces chevaliers de la foi chrétienne.
La croisade
Apprenant la mort de Louis IX et la fin de sa croisade, Baybars reprend ses conquêtes, attaque le comté de Tripoli et emporte le château de Chastel Blanc ( février 1271 ) et le Krak des Chevaliers ( 8 avril ), puis assiège Tripoli en mai.
La troisième croisade, qui débuta en 1189 et s'acheva en 1192, est une série d'expéditions menées par Frédéric Barberousse, empereur germanique, Philippe Auguste, roi de France, et Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre, dans le but de reprendre Jérusalem et la Terre sainte à Saladin.
L'épopée des croisades a débuté en 1095 avec l'appel du pape Urbain II et s'est étiolée après la bataille de Hattîn, en 1187.
Ordonnée par le Pape, la deuxième croisades commence par la prise du Comté d'Edesse par les musulmans en 1144. Cette nouvelle expédition est alors menée par le Roi de France Louis VII et son épouse Aliénor d'Aquitaine, accompagné par l'Empereur Germanique Conrad III.
Par abréviation, les moines-chevaliers de ce nouvel ordre religieux militaire sont appelés « templiers ». Sortes de croisés permanents, ils vouent leur vie à la protection des pèlerins et à la défense des États latins d'Orient formés lors de la première croisade.
Jérusalem est prise le 15 juillet 1099 après un assaut de deux jours. Une fois les croisés entrés dans la ville, de nombreux habitants furent tués jusqu'au matin suivant. Le bilan humain varie selon les sources : pour les auteurs chrétiens, 10 000 morts, pour les musulmans, de 30 000 à 50 000.
Quand les émirs musulmans eurent compris que les Francs étaient les plus forts et que la prise de Jérusalem, en 1099, n'était pas un accident, ils acceptèrent de se soumettre à l'autorité du chef élu par les croisés, le duc Godefroy de Bouillon.
Car en 1078, les Turcs Seldjoukides, venus des steppes asiatiques, ravissent Jérusalem des mains des Arabes Abbassides, et en interdisent l'accès aux chrétiens. C'est pour rétablir cet accès que le pape Urbain II lance en 1095 la première croisade, encouragé par l'Empereur byzantin inquiet de cette expansion turque.
Selon Bernard de Clairvaux, l'objectif de la croisade était de combattre les Slaves païens « jusqu'au jour où, avec l'aide de Dieu, ils seront soit convertis soit éradiqués. » Cependant, la croisade échoua en grande partie dans son entreprise de conversion des Wendes.
Bernard de Clairvaux, Éloge de la nouvelle chevalerie, 1120-1136. Frédéric Barberousse (1122-1190), futur empereur germanique, participe à la deuxième croisade.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
malgré la trahison du grand maître Gérard de Ridefort à la bataille de Hattîn, en 1187.
Ils font promesse d'obéissance et de discrétion, puis ils reprennent en chœur leur devise en latin : « non nobis, domine, non nobis, sed nomini tu da gloriam » (N.D.L.R : « c'est non pas à nous Seigneur, mais à ton nom que tu dois rapporter la gloire de nos actions »).
Introduite en 1147, la croix de gueules ou "croix de vermeille" selon une expression médiévale, devint vite le signe exclusif du Temple, à tel point que les chroniqueurs la qualifient toujours de "croix du Temple", "croix des Templiers" ou encore "croix de la milice du Temple" (Jacques de Vitry), sans toujours préciser ...
La dénomination de "croisade" vient du port d'une large croix sur les vêtements de ceux qui participaient. Synonyme : guerre sainte. La première croisade a été prêchée en 1095 par le pape Urbain II. Elle a permis la fondation d'États latins en Orient.
Dans le premier cas, il s'agissait essentiellement des juifs, qui bénéficiaient d'un statut particulier en raison d'une longue tradition de coexistence avec les chrétiens ; dans le second, des musulmans et des païens qui constituaient une menace pour l'Occident et vis-à-vis desquels la guerre apparut longtemps comme la ...
Les templiers, ou Chevaliers du Temple, ou Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon étaient membres d'un ordre religieux militaire fondé en 1118 à Jérusalem par huit chevaliers francs groupés autour du Champenois Hugues de Payns.
Maître de l'Égypte et de la Syrie, le sultan Saladin remporte une grande victoire sur l'armée des croisés de Palestine le 3 juillet 1187, au pied de la colline de Hattîn, près du lac de Tibériade. Cette bataille se solde par la reconquête de Jérusalem par les musulmans.
Une autre caractéristique des États musulmans est leur désunion et les rivalités, voire les haines qui les empêchent de s'allier contre les croisés, permettant les succès de ces derniers. On voit même des principautés musulmanes s'allier aux Francs contre leurs voisins musulmans.
La Terre sainte (en grec ancien : Ἅγιοι Τόποι / Hágioi Tópoi ; en latin : Terra sancta ; en hébreu : אֶרֶץ הַקּוֹדֶשׁ, Ereṣ haqQōdeš ; en arabe : الأرض المقدسة, Al-Arḍ Al-Muqaddasah ou الديار المقدسة, Ad-Diyar Al-Muqaddasah) est le nom donné par les chrétiens à la région où est né et a vécu Jésus-Christ, avec une ...