Aménager l'espace public, c'est choisir la vie publique que l'on veut à travers le mobilier qui y sera installé. Faire vivre les citoyens ne constitue pas une menace si on stimule les comportements collectifs via l'aménagement.
1. Action d'aménager un local, un lieu ; résultat de cette action : L'aménagement d'un appartement. 2. Action d'aménager quelque chose ; arrangement, disposition particulière visant à une meilleure adéquation de quelque chose à sa destination : L'aménagement d'un texte de loi.
Son objectif est d'assurer une répartition équilibrée des ressources, des activités et des hommes dans l'espace, afin de préserver durablement l'ensemble du territoire national comme lieu de vie et d'activité.
De ce fait, on distingue généralement l'aménagement rural et l'aménagement urbain, aux dimensions à la fois locales et régionales mais plutôt thématiques, de l'« aménagement du territoire », expression qui consacre l'intervention politique à l'échelle nationale.
L'aménagement « est un mode d'action volontaire pour développer ou transformer les territoires ; son champ de définition croise celui de l'urbanisme ». C'est aussi « l'ensemble d'actions concertées visant à disposer avec ordre dans l'espace les habitants, les activités, les équipements et les moyens de communication ».
On distingue principalement les aménagements hydro agricoles, les aménagements forestiers, les aménagements paysagers, les aménagements urbains etc.
Il pose trois principes directeurs de l'aménagement du territoire européen : le développement urbain équilibré et polycentrique pour engager de nouvelles relations ville-campagne ; l'équité d'accès aux infrastructures et aux savoirs ; la promotion du développement durable.
L'évolution des territoires français se trouve particulièrement concernée au XXIe siècle par trois enjeux : le développement durable, la décentralisation, et la mondialisation.
Ces projets complexes font appel à une multitude de parties prenantes, c'est-à-dire de groupes ou d'individus pouvant affecter ou être affectés par le projet : décideurs publics, acteurs économiques, société civile, professionnels de l'aménagement, etc.
Le rôle moteur de l'État
L'État reste la principale autorité en matière d'aménagement : c'est lui qui fixe les objectifs, accorde les primes, les crédits, les aides à la localisation des entreprises ou les exonérations fiscales. En outre, il contrôle largement la répartition des fonds européens entre les régions.
Le projet partenarial d'aménagement est un contrat entre l'Etat, l'intercommunalité et les acteurs locaux (public et/ou privés) afin d'encourager, sur un territoire donné, la réalisation d'une ou plusieurs opérations d'aménagement complexes destinées à répondre aux objectifs de développement durable des territoires.
Le principal but de l'aménagement est de corriger ou réduire les inégalités entre les territoires. Les territoires ne sont pas égaux en richesse, attraits ou difficultés. Voici deux cartes qui montrent les écarts existant entre les régions et les départements face au chômage.
D'après cette carte, quels sont les acteurs qui financent l'aménagement du territoire ? L'État, l'Union européenne, les collectivités territoriales.
Objectifs politiques : Résoudre des problèmes de cohésion nationale, éviter les problèmes de dislocation de l'ensemble nationale, intégrer les localités (régions, communes) à l'ensemble national.
De favoriser le développement économique, facteur d'attractivité; De favoriser la mixité sociale et fonctionnelle sur le secteur ; D'améliorer la qualité environnementale du quartier ; D'œuvrer pour améliorer la santé des habitants.
Depuis octobre 2018 , « Le ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales élabore et met en œuvre la politique du Gouvernement en matière de décentralisation, de développement et d'aménagement équilibrés de l'ensemble du territoire national et de solidarité entre les ...
Ainsi, les collectivités territoriales ont désormais un rôle déterminant dans l'aménagement des territoires, car elles sont plus à même que l'État de proposer des projets correspondant aux réalités locales. Chacunes de ces collectivités territoriales possède des compétences propres.
Les communes ont surtout de grandes responsabilités concernant l'urbanisme (PLU – Plan local d'urbanisme –, schéma directeur). Des structures intercommunales (communauté de communes, communauté d'agglomérations et communauté urbaine) peuvent agir sur l'aménagement de l'espace et le développement économique.
Infrastructures (routes, voies ferrées, haut débit, énergie…) Mobilité (déplacement des salariés et des marchandises, PDU…) Environnement (eau, air, déchets, sol…) Tourisme (localisation, perspectives…)
L'aménagement du territoire se fonde sur des savoirs de l'espace et de la société. Pour donner naissance à l'aménagement, il faut donc tout d'abord passer de l'expérience quotidienne de l'espace à un ensemble de représentations abstraites. Il faut en d'autres termes « inventer » la notion de territoire.
L'aménagement est ainsi conçu a priori comme un facteur de progrès, sans que soient prises en compte les nuisances qu'il génère ni les bouleversements sociaux qu'il occasionne. Or les opérations d'aménagement ont un impact multiforme, pas toujours anticipé par ceux qui les ont initiées.
La principale différence entre l'urbanisme et l'aménagement est leur orientation. L'urbanisme se concentre sur la planification et la gestion des communautés et des villes, tandis que l'aménagement se concentre sur la conception et l'organisation des espaces intérieurs et extérieurs.
Le schéma d'aménagement et de développement (SAD) est le document de planification qui établit les lignes directrices de l'organisation physique du territoire d'une municipalité régionale de comté (MRC).