Lorsqu'une personne décède, tous les biens qu'elle possède se retrouvent dans sa succession. On doit alors procéder à la « liquidation » de cette succession, pour que ses biens soient distribués selon ses volontés. Le liquidateur est la personne chargée de la liquidation de la succession.
Le délai de règlement complet d'une succession dépend largement des particularités propres à chaque dossier. Toutefois, les droits de succession doivent, eux, être payés dans les 6 mois du décès, accompagnés de la déclaration de succession (délai d'un an pour un défunt décédé hors de France).
Souvent, c'est l'État qui les récupère. Un nouveau service permet de simplifier les démarches. Depuis ce 15 mars 2022, il est désormais possible de rechercher des successions laissées vacantes grâce à un moteur de recherche disponible sur le site impots.gouv.fr.
En pratique, les démarches sont effectuées avec le concours du notaire chargé de la succession. Les services fiscaux doivent vous répondre dans les 2 mois (à compter de la réception de votre demande). En cas d'accord, vous devrez présenter vos garanties dans un délai de 4 mois.
Successions Standard: Pour les successions simples et sans complications, le délai est généralement compris entre 3 et 6 mois. Cas Complexes: Pour des successions impliquant des litiges ou des patrimoines importants, le processus peut s'étendre au-delà de 6 mois.
L'option successorale emporte ainsi un blocage temporaire des successions. Ce blocage peut aller jusqu'à dix ans à compter de l'ouverture de la succession en l'absence de sommation.
Lors du partage d'un héritage après un décès, ce sont tous les héritiers qui doivent se répartir, à hauteur de leur part, le paiement des frais de notaire lors d'une succession. En cas de déséquilibre au niveau du montant payé, un héritier est en droit de demander le remboursement aux autres.
Lorsqu'un héritier ne se prononce pas à l'issue du délai fixé par la loi, les autres héritiers disposent d'un moyen d'action. Celui-ci est prévu à l'article 771 du Code civil. Il s'agit de la sommation d'opter qui permet de contraindre l'héritier indécis à dire s'il accepte ou non de récupérer les biens.
Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Délai minimal
À partir de l'ouverture de la succession, vous avez 4 mois pour exercer l'option successorale. Pendant cette période, personne ne peut vous obliger à faire un choix.
Si votre frère ou sœur ne veut pas signer la succession, il convient dans un premier temps de vous rapprocher de lui ou elle afin de tenter une solution amiable et éviter une procédure judiciaire. Même dans le cadre de la phase amiable, vous pourrez solliciter les services d'un Avocat en succession.
Vous devez lui transmettre l'acte de décès du défunt. Vous devez également fournir au notaire les documents d'état civil justifiant votre lien avec le défunt (acte de naissance, livret de famille…).
dresser le bilan complet du patrimoine du défunt (évaluation des actifs et des dettes éventuelles de la succession) rédiger la déclaration de succession. calculer le montant des droits de succession et procède à leur paiement au Trésor public dans les 6 mois consécutifs au décès. effectuer le partage de la succession.
L'outil est disponible sur https://www.impots.gouv.fr/successions-vacantes. Pour obtenir des informations, vous devez renseigner le nom et prénom du défunt, la date et le lieu du décès.
Le notaire en charge de la succession avertit les héritiers lors de la dévolution successorale c'est-à-dire lorsqu'il détermine l'ordre des héritiers.
La sommation d'opter pour accélérer la succession, une alternative aux conflits familiaux. Il est possible de passer par une sommation d'opter si le retard est dû à un conflit familial ou au silence d'un des héritiers (rétention d'informations, ou volonté de ne pas participer à la succession).
Les sommes d'argent et les biens du défunt sont distribués entre les différents héritiers, le compte bancaire est alors débloqué. Il conviendra alors de déterminer, d'un commun accord, quel doit être l'avenir du compte bancaire du défunt.
Exemple de tarifs (émoluments) de notaire dans une succession. Acte de notoriété : Environ 300 euros, sans testament ou donation entre époux, sinon les émoluments s'élèvent à 450 euros. Déclaration de succession : Pour une succession inférieure à 150.000€, comptez approximativement 1400€.
Pour une déclaration de succession, les frais de notaire seront également dégressifs et proportionnels. Pour une part d'actif successoral inférieure à 6 500 €, les frais seront alors de 1,548 % HT de l'actif brut.
Montant des frais de notaire pour une succession
Plus la valeur du bien est élevée, plus le pourcentage est faible. Par exemple, pour un partage de succession, le notaire applique un taux de 4,837 % pour les biens de moins de 6 500 euros et un taux de 0,998 % pour ceux dépassant les 60 000 euros.
Réaliser une donation de son vivant
"Un parent peut ainsi donner jusqu'à 100 000 euros à chacun de ses enfants sans devoir payer des droits de succession et ainsi réitérer cette donation tous les 15 ans, de manière successive", rappelle Thaïs Castang.
Si l'un des héritiers refuse de vendre le bien mais que les autres souhaitent récupérer leur part d'héritage, il est envisageable de recourir au démembrement de propriété. Il s'agit d'une opération consistant à séparer la nue-propriété (le droit de disposer du bien) de l'usufruit (le droit d'user et jouir du bien).
En cas de désaccord entre les héritiers sur le choix du notaire, c'est le conjoint survivant qui a la priorité. Lors de ce premier RDV, le notaire prend connaissance des éléments du dossier : la liste des héritiers connus présents, l'acte de décès du défunt, le livret de famille et le testament potentiel du défunt.
Par exemple, lorsque le professionnel remarque l'existence d'un désaccord, alors que le montant de la succession est conséquent, il peut suggérer aux héritiers et successibles de procéder à la déclaration de succession dans un intervalle de temps de 6 mois. Suite à cela, il ne règle pas pour autant la succession.