phase de pleurs (car l'enfant sait qu'avant, les pleurs faisaient revenir sa mère) ; phase de glapissement, de perte de poids et d'arrêt du développement ; phase du retrait et du refus de contact, aboutissant alors à la dépression anaclitique.
L'hospitalisme désigne un syndrome de régression mentale que développent des jeunes enfants séparés brusquement ou longuement de leurs parents et hospitalisés pendant de longues périodes. Seul remède : apporter à l'enfant l'attachement dont il a besoin pour grandir.
La définition de l'hospitalisme par Spitz
Quand la séparation se prolonge, on observe une évolution vers un état de marasme, physique et psychique, que Spitz appelle « hospitalisme » (carence affective totale). La mort survient alors chez plus d'un tiers des enfants.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Selon John Bowlby, psychiatre et psychanalyste anglais, la théorie de l'attachement consista à dire que l'enfant a besoin, pour se développer normalement sur le plan affectif et social de former une relation affective privilégiée avec au moins un donneur de soins, appelé figurine d'attachement principale.
Mary Ainsworth a opérationnalisé le concept de MIO en introduisant la Situation Etrange (Ainsworth et Wittig, 1969). Il s'agit d'une procédure expérimentale qui consiste à placer un bébé dans une pièce inconnue avec une étrangère et à le confronter au départ, puis au retour de sa mère.
Il existe quatre grands profils d'attachement : l'attachement sécurisant, l'attachement insécurisant de type évitant, l'attachement ambivalent et l'attachement désorganisé.
L'attachement désorganisé-désorienté, qui se caractérise par des comportements comme figer ou s'accroupir au sol devant la perception d'une menace, ainsi que par des signes de confusion, d'appréhension ou de dépression en présence d'une figure d'attachement, est considéré comme un indicateur précoce de psychopathologie ...
Symptômes et conséquences d'un attachement insécure
Agitation, troubles de l'attention et du comportement, retrait et isolement, les conséquences visibles d'un attachement insécure sont nombreuses et varient selon l'âge de l'enfant. Elles s'organisent principalement autour de la gestion des émotions.
La souffrance relationnelle peut s'accompagner de sentiments dépressifs, d'un manque d'affirmation de soi, d'une image négative de soi. Ces personnes ont du mal à créer une relation d'intimité épanouissante, ce qui n'exclut pas qu'elles puissent avoir été mariées plusieurs années.
Qu'est-ce que la sécurité affective ? La sécurité affective est un lien qui se construit avec le temps, dans l'attention et la régularité. C'est à travers la sécurité affective qu'un enfant trouvera la force de s'élever, de grandir, de s'éloigner sur les bases d'une confiance en soi solide.
impassible. 1. Qui ne laisse pas voir son émotion, ses sentiments, qui montre un calme imperturbable : Rester impassible devant le danger.
L'attachement anxieux/ambivalent est l'aboutissement d'un schéma relationnel marqué par l'inconstance des réponses de la figure d'attachement et par l'implication excessive de l'enfant dans l'état d'esprit du parent. Cela donne lieu à une hyperactivation du système d'attachement de l'enfant.
Il est caractérisé par une rigidité dans les façons d'être, de percevoir et d'agir de la personne. Ses traits de caractère sont en effet très marqués, inflexibles et souvent inadaptés aux situations. Le trouble de la personnalité nuit grandement au fonctionnement normal de la personne.
Trois phases sont décrites : protestation (réponse active ayant pour but de rétablir la proximité avec le parent), désespoir (réponse passive, impuissance, perte d'intérêt pour l'environnement), et détachement (l'enfant reprend contact mais avec une indifférence affective).
L'attachement insécure de type ambivalent est caractérisé par la présence d'émotions diverses et souvent intenses chez l'enfant. Celles-ci sont engendrées par une surprotection de la part du parent à l'égard de l'enfant ou encore par un désintérêt ou de la négligence.
Le trouble de l'attachement développé amène les dépendants affectifs à idéaliser l'autre et ils ont un grand besoin d'être rassurés sur ses sentiments et sa disponibilité.
Si vous avez des niveaux faibles d'évitement et d'anxiété, alors vous êtes du style "attachement sécure". Vous exprimez facilement vos émotions et vos relations sont souvent durables. À l'inverse, l'attachement craintif-évitant se caractérise par un évitement et une anxiété forte.
Le premier moyen pour se débarrasser de la dépendance affective est de se faire accompagner pour réaliser un travail sur les blessures passées à l'origine du manque d'amour. Dans le cadre d'un accompagnement thérapeutique, on disposera de différents moyens pour accéder à ces événements traumatiques, afin de les guérir.
Nombreuses sont les personnes souffrant de dépendance affective sans le savoir. Elles sont malheureuses dans leur vie sentimentale, et enchaînent les relations toxiques ou les échecs amoureux sans réussir à comprendre pourquoi.
La carence affective renvoie à la privation d'amour, d'affection, de tendresse et d'attention des parents, mais surtout de la mère, envers les enfants. Elle se manifeste par différents facteurs qui peuvent aller de l'absence physique des parents – due à une maltraitance, une négligence ou un rejet – à l'abandon.