L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre. La démocratie est la dictature de l'ignorance. La justice de l'intelligence est la sagesse. Le sage n'est pas celui qui sait beaucoup de choses, mais celui qui voit leur juste mesure.
“Les hommes ne veulent pas ce qu'ils font, mais ce en vue de quoi ils font ce qu'ils font.”
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
"Connais-toi toi-même" est l'un des préceptes gravés sur le fronton du temple de Delphes, et souvent rapporté dans les écrits de Platon, dans les mots de Socrate.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
La vie n'est pas un problème à résoudre mais une réalité dont il faut faire l'expérience. Comme le premier pas vers le bien est de ne point faire de mal, le premier pas vers le bonheur est de ne point faire souffrir. Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire.
Le terme de platonisme renvoie à la théorie des formes. Il s'agit d'une prise de position forte de Platon au sujet de notre rapport au réel. L'expression de théorie des formes utilise le terme de forme dans le sens du mot « idée », qu'on désignerait aujourd'hui sous le nom de concept ou abstraction.
Platon poursuit son propos par le célèbre mythe de la caverne de la République . Nous sommes comme des prisonniers enchainés dans une caverne, et qui ne voient du vrai monde que les ombres projetées par la lumière du dehors sur le mur de la paroi du fond.
Le but de la philosophie, selon Platon, est de permettre à l'homme de connaître l'essence des choses, c'est-à-dire le Vrai, le Beau et le Bien. Cette quête spirituelle prévaut et le corps se doit être serviteur de l'âme.
Beauté éternelle, qui ne connaît devenir ni périr, croissance ni destruction ; Beauté qui n'est point belle d'un côté, laide de l'autre ; ni tantôt belle, tantôt laide ni belle par rapport à ceci, laide par rapport à cela ; ni non plus belle ici, laide là, en ce sens que belle pour les uns, laide pour les autres ; ...
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
Souvent opposée à la volonté et au sentiment, la pensée est définie par Platon comme un dialogue de la raison avec elle-même. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement en nous-mêmes ». Elle est donc un synonyme possible de la conscience.
Selon Platon, nos sens nous donnent accès à un monde qui n'est pas le réel par excellence, mais une image de celui-ci. Ainsi, nous sommes semblables au prisonnier contemplant les ombres. Le monde dont nos sens nous informent est le monde sensible.
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Aristote refuse de suivre Platon dans un monde séparé du nôtre où les Idées sont supposées exister par elles-mêmes, un monde qui ne correspond selon lui à rien, qui n'est qu'une fiction inutile faite seulement de mots.
La conception asymétrique de l'amour exposée par Platon oppose deux personnes dont les rôles sont codifiés. L'amant (l'éraste), le plus âgé, doit prendre l'initiative de la poursuite et montrer sa passion, tandis que l'aimé (l'éromène), le plus jeune, doit être discret et décent, et ne pas céder facilement.
[Chez Platon, Descartes] Monde intelligible; idées, réalités intelligibles. Les réalités intelligibles, pour Platon, sont les Idées; pour les Cartésiens, ce sont les substances que l'esprit conçoit, mais qui ne tombent pas sous les sens : l'âme et Dieu (Goblot1920).
Le plus beau proverbe grec sur la procrastination
Sauf que comme le disait le poète Hésiode au VIIIème siècle: “Il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour même”. De même, qui remet en demain trouvera malheur en chemin.
“Qui ne fait pas quand il peut ne fait pas quand il veut.”
RÉSUMÉ: L'homme est un animal extraordinaire selon Platon, mais il est bien un animal. Il faut donc maîtriser et domesti- quer l'animalité de l'homme. Le cas de l'alimentation montre l'importance des pulsions animales en l'homme.
Platon et le rejet du sensible face à l'intelligible
La thèse platonicienne de la vérité, en effet, rejette radicalement le sensible comme mode d'accès à la connaissance, au profit de l'intelligible. Les sens sont trompeurs, alors que l'intellect, lui, peut accéder aux formes, aux Idées (théorie des formes).
véridique
1. Littéraire. Qui dit la vérité, qui rapporte exactement les faits : Historien véridique. 2.
Alors la vérité absolue est bien ce que les humains peuvent entendre, voir et toucher ; mais comme ce qui les écarte à jamais, ce qui les écarte absolument de toute prétention à absolutiser quoi que ce soit.
Les mythomanes, qui savent qu'ils ne disent pas la vérité [... ], sont incapables de maîtriser leur comportement [... ] et ne sont pas conscients de mentir » Paul Ekman.