Le trouble bipolaire de type 1 se caractérise par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes accompagnés ou non d'épisodes dépressifs majeurs. Le trouble bipolaire de type 2 associe au moins un épisode dépressif majeur avec une
Le trouble bipolaire de type 2 se caractérise par l'association d'au moins un épisode dépressif caractérisé et d'un épisode d'hypomanie. Là encore, il est difficile pour certains patients en phase dépressive d'envisager ce diagnostic, car le lien avec un épisode hypomane connu parfois 10 ans plus tôt n'est pas évident.
Le type 2 est caractérisé par l'absence d'épisode maniaque : si vous en souffrez, vous alternez des épisodes dépressifs avec des épisodes hypomaniaques, autrement dit une vous alterner les périodes dépressives avec des périodes de mieux, mais sans jamais basculer dans des état d'énergie et de surexcitation ...
Il existe plusieurs classifications des troubles bipolaires, la plus communément utilisée est la suivante : Type I : Alternance de phases maniaques et dépressives entrecoupées d'intervalles libres. C'est la forme typique. Type II : Alternance de phases dépressives et hypomaniaques entrecoupées d'intervalles libres.
Qu'est-ce que la bipolarité de type 1 ? La bipolarité est une maladie contraignante caractérisée notamment par une perte de contrôle extrême dans le discours, le comportement et les pulsions ainsi que par l'incapacité à gérer ses émotions. Le sujet peut souffrir de troubles cognitifs et de troubles du sommeil.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Le trouble bipolaire est causé par un déséquilibre des substances chimiques dans le cerveau. Par contre, nous ne savons pas vraiment ce qui cause ce déséquilibre. Chez certaines personnes, les symptômes apparaissent soudainement, sans raison précise.
De ma- nière plus précise, l'âge de début moyen est de 18 ans pour le trouble bipolaire I, 20 ans pour le trouble bipolaire II et 22 ans pour les formes subsyndromiques (7). Pour le dépistage, la population considérée comme étant à risque a donc de 15 à 25 ans (9).
Les troubles bipolaires débutent le plus souvent à l'adolescence entre 15 et 19 ans soit par un épisode dépressif soit par un épisode maniaque. Dans les deux cas, l'entourage observe un changement brutal de l'état psychique de l'adolescent. Les symptômes présentent quelques particularités.
La bipolarité est due à un dysfonctionnement des neurones dans le cerveau, qui sont perturbés par une surproduction de sérotonine (une molécule qui provoque un sentiment de bonheur quand elle est sécrétée).
Le lithium est toujours le médicament de référence pour le traitement des troubles bipolaires. Il est le médicament de première intention en cas de manie aiguë et avant tout pour le traitement de longue durée des troubles bipolaires. 2.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
De façon générale, avec le vieillissement, les personnes âgées bipolaires présentent un risque accru de trouble neurocognitif majeur. Les conséquences sur le fonctionnement psycho-social sont alors plus importantes dans cette population.
Pendant la phase dépressive, le ou la conjoint(e) peut se sentir démuni et impuissant face au comportement déprimé de son partenaire. Il se peut qu'il doive assumer une surcharge de responsabilités, car la personne atteinte perd pratiquement toute sa motivation et devient amorphe.
Les traitements spécifiques des états maniaques sont les thymorégulateurs, à prescrire rapidement et à dose parfois plus élevée que dans les cas où ils sont prescrits à titre préventif des récidives. Le traitement de référence (le premier à avoir été mis sur le marché) est le lithium.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Le trouble bipolaire est l'une des pathologies psychiatriques les plus graves, qui conduit à des tentatives de suicide : 1 malade sur 2 fera au moins une tentative de suicide dans sa vie et 15 % décèderont par suicide.
Loin de ces clichés, la bipolarité, qu'on appelait avant maniaco-dépression, est une maladie psychique chronique, qui plonge le patient dans des périodes alternativement maniaques et de dépression.
Sentiments d'impatience extrême, d'irritabilité ou accès de colère. Perte d'intérêt ou de plaisir à l'égard des activités aimées auparavant. Variations du poids ou de l'appétit. Changements dans les habitudes de sommeil, comme l'insomnie.
Une maladie très hétérogène
Des conditions de vie parfois contraignantes, mais, si le patient est conscient de son état et si son partenaire accepte sa bipolarité, il est tout à fait possible de construire une relation saine et équilibrée.
Une bonne hygiène de vie est indispensable
Bien dormir, bien manger et éviter les excitants est indispensable. Il est important d'avoir des routines de vie et d'éviter de s'exposer à des situations de stress.
« Les personnes atteintes de troubles bipolaires sont souvent très sensibles aux mots de travers, aux reproches », explique le Dr Hantouche. Il faut essayer d'être disponible sans être critique, présent sans avoir l'air d'« épier » les signes d'une rechute chez votre proche.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.