Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
La dyslexie est sans doute le trouble « dys » le plus connu. Il s'applique à la lecture. Mais il en existe d'autres : la dysphasie concerne la parole ; la dyspraxie, la coordination et le geste; la dyscalculie, le calcul ; la dysorthographie, l'orthographe.
Il existe trois types de dyslexies : la dyslexie phonologique, la dyslexie de surface et la dyslexie mixte. La dyslexie phonologique se caractérise par une difficulté à "déchiffrer" les mots (voir encadré). La dyslexie de surface correspond à une difficulté à reconnaître un mot dans sa globalité.
À du mal à s'exprimer normalement sans hésitations ni pauses, d'où un discours souvent haché et entrecoupé ; À des difficultés à formuler oralement ses idées, ses pensées ou ses réflexions ; À tendance à négliger l'utilisation des mots de liaison et des déterminants ; À tendance à utiliser des phrases courtes.
La dysphasie est un trouble neurologique qui est présent dès la naissance de la personne atteinte. De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
La dyslexie et le statut de Travailleur Handicapé :
La dyslexie est reconnue comme un handicap. Très peu de salariés souffrant de ce trouble se définissent comme personnes handicapées.
Les facteurs de risque
La dysphasie aurait une composante génétique. Des troubles du développement du langage oral ou des difficultés d'apprentissage du langage écrit sont plus fréquemment retrouvés chez les parents et /ou les membres de la fratrie de l'enfant dysphasique.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
La cause de la dyslexie
Même si la cause exacte de la dyslexie n'est pas encore connue, plusieurs études suggèrent qu'elle serait héréditaire et plusieurs liens ont été faits avec les chromosomes 2, 3, 6, 15 et 18. Le lien génétique est reconnu au sein de la communauté scientifique et clinique.
Mais bien souvent, on ne retrouve pas pourquoi un enfant présente des troubles spécifiques des apprentissages. - L'hypothèse génétique familiale est avancée. Car on observe effectivement une incidence forte de troubles dans des fratries, chez des ascendants et colatéraux .
Des causes peu connues
Parmi les rares recherches qui ont été effectuées sur les troubles « dys », les études se sont essentiellement portées sur la dyslexie. Elle serait due à un dysfonctionnement des circuits cérébraux qui servent à la représentation et au traitement des sons de la parole.
Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste. Une rééducation orthophonique permet de proposer des stratégies de compensation à la personne dyslexique. Des séances chez le psychothérapeute sont parfois utiles.
Ils ont une pensée différente de la notre. Souvent ils vont répondre à côté, inventent des mots, ils vont avoir des troubles de la concentration. Leur cerveau s'occupe de plusieurs tâches en même temps, ce qui fait que leur langage est unique.
Un peu préoccupant s'il n'arrive pas à lire les petits mots
Si votre enfant est obligé à Pâques de déchiffrer les petits mots comme « et », « le », « la », sans pouvoir les reconnaître d'un seul coup, il va lire si lentement qu'arrivé à la fin de la phrase il ne saura même plus ce qu'il y avait au début.
Le karaté est un sport qui combine mémorisation, concentration et coordination des mouvements, tout comme le dessin. Les deux sont une aide précieuse pour les enfants atteints de Dysphasie, un « must » pour les enfants atteints d'un trouble du langage oral.
ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
Comme beaucoup de troubles DYS, la dysphasie peut être faire l'objet d'une rééducation orthophonique intensive et de longue durée. Il n'y a pas de “guérison” de la dysphasie, mais on peut apprendre à l'enfant à compenser ses difficultés et rattraper une partie de son retard scolaire.
Sens de l'observation et de l'essentiel : les difficultés de lecture auxquelles ils sont confrontés les aident à se concentrer sur l'essentiel, à mieux observer. Notamment au niveau de la visualisation en 3D, ce qui est une compétence précieuse dans de nombreux métiers.
Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.