Historiquement, les Hutus seraient des Bantous originaires du Sud et de l'Ouest, tandis que les Tutsis viendraient de la vallée du Nil. Pendant longtemps, les Tutsis ont opprimé les Hutus, qui étaient alors considérés comme des agriculteurs moins développés sur le plan intellectuel.
Les causes de ce génocide furent multiples: outre l'accumulation de haines entre les communautés Hutu et Tutsi au fil des années et l'enchaînement des événements déclencheurs, d'autres causes ou responsabilités, intérieures ou extérieures, ont été évoquées par les différentes commissions d'enquêtes.
Le colonisateur applique des stéréotypes raciaux pour chaque catégorie de la population (les Tutsis sont grands et minces, ils ont la peau plutôt claire, les Hutus petits et trapus, ils ont la peau plus foncée, etc.).
Les Tutsis ou Tutsi sont un groupe de populations habitant la région des Grands Lacs africains. Historiquement, ils ont été souvent appelés Watutsi, Watusi, Wahuma ou Wahima. Les Tutsis comme les Hutus font partie des populations Banyarwandas et Barundi, et résident au Rwanda et au Burundi.
Certains Tutsis se sont convertis à l'islam pour leur sécurité, car ils craignaient que les Hutus extrémistes reprennent les massacres, et ils savaient que les musulmans les protégeraient. Beaucoup de Hutu se sont aussi convertis dans un souci de “ purification ”.
Le pouvoir français veut défendre, comme dans d'autres régions d'Afrique, un régime qu'il considère comme un régime ami, ainsi que l'influence française au Rwanda. Le rapport note en conclusion : « cet alignement sur le pouvoir rwandais procède d'une volonté du chef de l'État et de la présidence de la République ».
À l'époque de la colonisation par les Allemands, puis par les Belges, les Hutus du Rwanda étaient décrits comme petits de taille, avec des membres épais et une capacité intellectuelle peu développée. À l'inverse, les Tutsis étaient plus grands et avaient la peau plus claire.
L'assassinat du président rwandais le 6 avril 1994 déclenche le génocide des Tutsis par les extrémistes Hutu. L'ONU estime qu'environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsi ont été tués comme traîtres à la cause hutu.
Le génocide des Tutsi s'enracine dans la politique coloniale et l'idéologie du XIXe siècle. Le colonisateur belge choisit en un premier temps de s'appuyer sur les Tutsi en créant le mythe de leur supériorité sur l'autre communauté, les Hutu.
Si on répète l'exercice fait plus haut à partir de cette nouvelle proportion, le nombre des Tutsis assassinés lors du génocide passe de quelque 500 000 à environ 800 000 (Prunier, 1998, p. 264), ce qui signifie l'élimination de 84 % de la population tutsi en 1994.
Environ 80 % de la population faisait partie de l'ethnie hutue en 1996. Près de 19 % de la population était d'origine tutsie et plus de 0,5 % appartenait au peuple twa (les Pygmées); on croit que 75 % des Twas auraient été tués lors du génocide de 1994.
Les Hutu sont une population bantoue d'Afrique centrale. Au Rwanda et au Burundi, ils constituent 85 % de la population, mais sont aussi présents en Ouganda, au Congo-Kinshasa et en Tanzanie.
Ces luttes comprenaient des violences entre les peuples hutu et tutsi, ces deux groupes cherchant à prendre le pouvoir. En 1962, la nation a obtenu son indépendance, et des Hutus ont pris le contrôle du gouvernement.
Cette guerre civile voire ethnique se déroula en deux phases au Rwanda : la première entre 1990 et 1993, année des accords d'Arusha, puis, durant le génocide des Tutsi, entre avril et juillet 1994. Il prit fin définitivement avec la victoire militaire et la prise du contrôle du pays par le FPR.
Le terme « génocide » a par la suite été employé rétrospectivement pour le massacre systématique des Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand (1904-1908), celui des Arméniens par les Turcs (1915-1916), et enfin celui des Tutsi au Rwanda (1994).
Paul Kagamé en 2014. Paul Kagame (/pɔl ka.ga.me/, en anglais : /pɔːl kə. ˈɡɑː. meɪ/), né le 23 octobre 1957 à Ruhango (province du Sud, Rwanda), est un homme d'État rwandais, président de la République depuis le 24 mars 2000 , après avoir été vice-président et ministre de la Défense de 1994 à 2000.
En 1916, pendant la Première Guerre mondiale, dans le cadre de la liquidation de l'Empire colonial allemand, les Belges chassent les Allemands du Rwanda ou Ruanda-Urundi, et occupent à leur tour le pays.
Un génocide, dans son acception la plus répandue aujourd'hui dans la communauté académique, est un crime consistant en l'élimination concrète intentionnelle, totale ou partielle, d'un groupe national, ethnique ou encore religieux, en tant que tel, ce qui veut dire que des membres du groupe sont tués, brisés mentalement ...
Kigali, 8 Février 2002 (FH) - Le génocide rwandais a fait 1 074 017 morts, selon un bilan officiel publié par le ministère rwandais de l'administration du territoire, à l'issue d'un recensement effectué en juillet 2000. Cependant, seules 934 218 victimes ont été identifiées avec certitude.
Historique. Le FPR a été créé en Ouganda, en 1987-1988 par les exilés tutsis de la première et de la deuxième république du Rwanda.
Le génocide au Rwanda : les effets de la colonisation
Sous domination allemande dès le début du XXe siècle, le Rwanda subit les affres d'une idéologie ethnologique déjà prégnante, qui désigne la tribu tutsie comme étant supérieure à celles des Hutus et des Twas.
Félicien Kabuga, aujourd'hui âgé de 84 ans, est accusé d'avoir créé les milices Interahamwe, ces milices hutu qui ont massacré au moins 800 000 Tutsi, en 1994, au Rwanda.
Résumé : Les Banyabwisha sont des Hutu congolais d'origine rwandaise installés dans la chefferie du Bwisha dans le territoire du Rutshuru. Celle-ci est gérée depuis le 26 mars 2020 par le Mwami Jean- Baptiste Katurebe Ndeze.
Les populations autochtones au Rwanda – les Twa6
Les twa, connus également sous le nom de Batwa, sont les plus anciens habitants de la région des Grands Lacs d'Afrique centrale. Les popula- tions actuelles se trouvent au Rwanda, au Burundi, en Ouganda et dans la partie orientale de la République démocratique du Congo.