En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
Le terme finance islamique recouvre l'ensemble des transactions et produits financiers conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l'interdiction de l'intérêt, de l'incertitude, de la spéculation, l'interdiction d'investir dans des secteurs considérés comme illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux, ...
Une finance qui séduit
Face à la chute des prix des matières premières et la saturation des financements conventionnels, les instruments financiers islamiques semblent représenter une alternative de plus en plus crédible pour financer des projets de développement.
Un Master en Finance Islamique est un cours de troisième cycle visant à guider les élèves qui souhaitent comprendre la finance islamique complexe ainsi que la gestion de la réglementation des systèmes moral, juridique et.
Le premier chapitre : La finance conventionnelle. Elle propose des comptes bancaires spécifiques et des services attachés. Elle met à disposition du client des moyens de paiement. Elle offre des formules de placement de tous types.
La finance islamique ne laisse aucune place à la spéculation en mettant un accent particulier sur une consommation éthique et participative, et une répartition équitable de la richesse au moyen de pratiques commerciales moralement acceptables. C'est la fameuse pratique des 3P : Partage – Pertes – Profits.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
7 Toutefois, les principes théoriques de la finance islamique ont une histoire relativement courte, ayant été formulés en grande partie par le Pakistanais Sayyid Abul Ala Maududi (1903-1979), l'un des fondateurs de l'Islam intégriste contemporain, à partir des années 1940 [6][6]Voir Timur Kuran, Islam and Mammon: The ...
Parmi les instruments financiers islamiques adaptés aux petites entreprises on trouve : Murabaha ; Ijara ; Istisna ; Musharaka ; Moudaraba. Murabaha est définie comme la vente d'une marchandise au prix d'achat avec un bénéfice défini. Cela peut être un pourcentage du prix de vente ou une somme forfaitaire.
Le secteur « formel » de la finance islamique dans la zone semble essentiellement occupé par trois réseaux internationaux : la BID, la Dar al-Maal al-Islami (DMI) et Al-Baraka.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
L'objectif principal de la finance islamique est de rendre les pratiques financières conformes à ce qui est encouragé par la Charia afin de répondre aux besoins de financement des investisseurs qui rejettent la finance « classique » ou « conventionnelle ».
Moudaraba (مضاربة)
Il s'agit d'un partenariat d'investissement où la Banque jouera le rôle d'investisseur (en tant que bailleur de fonds / رب المال) en s'engageant à financer le projet de son client. En contrepartie, le client (المضارب) devra assurer la gestion du projet.
Un compte islamique en trading peut être défini comme étant un compte utilisé par un « musulman » pour faire du trading, tout en respectant les interdictions de l'islam. Ce type de compte se distingue donc des comptes traditionnels que l'on retrouve de façon habituelle.
Quant aux sources secondaires, il s'agit de l'Ijma (effort des juriconsultes ou Ijtihad pour aboutir à une règle : Ijma) et du Qiyas (raisonnement par analogie). Les connaissances issues de l'ijtihad constituent ce qu'on appelle Fiqh.
Les banques participatives s'appuient sur les valeurs Chariatiques et éthiques dérivées de la Chariaa islamique, telles que l'honnêteté, la loyauté, la transparence et évitent tout ce qui est nuisible et a un impact négatif sur la société.
Banques classiques. Les banques classiques sont les banques historiques. Elles détiennent un réseau d'agences physiques locales et des distributeurs de billets automatiques (DAB).
Nous sommes une institution véritablement mondiale, basée à Djedda, Arabie Saoudite, dotée de hubs majeurs au Maroc, Malaisie, Kazakhstan et Sénégal, et de bureaux en Égypte, Turquie, Indonésie, Bangladesh et Nigeria.
Le processus de candidature est en ligne (en français et anglais) et la B.I.D ne facture aucun frais à aucune étape du processus de bourse. La Banque islamique de développement compte six programmes de bourses d'études : Programme de bourses d'études de Licence.
Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c'est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises.
D'autre part, les banques participatives subissent un type de risque qui leur est unique: le risque commercial déplacé. Un risque qui émane des comptes d'investissement qui nécessitent le partage des profits entre la banque et les titulaires de ces comptes.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.