Platon est à la recherche d'une vérité préexistante et absolue qu'il veut contempler, Aristote cherche à l'établir et à la construire sur une base de faits qui s'enchaînent par des liens de causalité qu'il veut comprendre. Leurs chemins d'accès sont différents.
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Aristote et Platon n'étaient pas à proprement amis mais ils se sont côtoyés au IVème siècle avant J. -C. et ont fait de l'amitié, ou « la philia », une notion centrale de leur réflexion.
Selon Aristote, la métaphysique étudie la réalité fondamentale. Elle concerne surtout l'acte pur et Dieu. Ce philosophe a expliqué que Dieu est le « Premier Moteur » et influe beaucoup sur le changement dans la vie des Hommes. Dieu est éternel et absolument parfait.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
En fait, l'élève Aristote poursuit autant qu'il combat la philosophie de son maître Platon. L'héritage philosophique de la Grèce est la philosophie elle-même. La formule est particulièrement vraie pour Platon et Aristote qui ont formulé les principales questions de la philosophie.
Aristote (384-322 av. J.-C. ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Dans sa Métaphysique, Aristote fait du mot principe (« arkhè ») ce par quoi une chose est, ce par quoi une chose change, ou ce par quoi une chose est connue. On peut alors parler d'un principe d'être, d'un principe de changement, ou encore d'un principe épistémologique.
Il s'agit du principe de non-contradiction, qu'Aristote, sans le nommer comme tel, définit ainsi : Il est impossible qu'une seule et même chose soit, et tout à la fois ne soit pas, à une même autre chose, sous le même rapport 2.
Si l'on nous demandait laquelle d'une série de trois choses est la cause, nous dirions que c'est la première. Car ce n'est point la dernière : ce qui est à la fin n'est cause de rien. Ce n'est point non plus l'intermédiaire : elle n'est cause que d'une seule chose.
Les pythagoriciens
Pythagore, qui aurait vécu au milieu du VIe siècle, est le fondateur d'une secte philosophico-religieuse qui aura une grande postérité et influence, notamment sur Platon et le platonisme.
En effet, Aristote soutient que l'homme est un animal politique, et non pas simplement un animal social. L'homme n'est évidemment pas le seul animal à vivre en communauté. C'est aussi le cas d'innombrables espèces, comme les abeilles par exemple. Être sociable, pour un animal, signifie simplement vivre en communauté.
Chez Platon, la raison est une pensée juste qui s'oppose à la connaissance fragmentaire et surtout à la connaissance immédiate donnée par les sens. La connaissance rationnelle nous fait dépasser le stade des apparences et atteindre les Idées.
Aristote affirme que la Terre se tient immobile au centre du Monde car le mouvement naturel des parties de la Terre aussi bien que de la Terre elle-même prise comme un tout tend vers le milieu du Monde.
Platon écrit une œuvre littéraire, Aristote fait écrire le mode d'emploi d'un outil de travail. Platon aligne les sujets les uns après les autres, Aristote construit un seul système, une approche unique de la totalité du réel ainsi qu'une méthode didactique pour organiser le débat.
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Le but de la philosophie, selon Platon, est de permettre à l'homme de connaître l'essence des choses, c'est-à-dire le Vrai, le Beau et le Bien. Cette quête spirituelle prévaut et le corps se doit être serviteur de l'âme.
La raison est un mode de pensée qui permet à l'esprit humain d'organiser ses relations avec le réel. C'est, pour Aristote, la faculté distinctive de l'homme qu'il définit comme zoon logikon (« animal raisonnable »).
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
[Chez Platon, Descartes] Monde intelligible; idées, réalités intelligibles. Les réalités intelligibles, pour Platon, sont les Idées; pour les Cartésiens, ce sont les substances que l'esprit conçoit, mais qui ne tombent pas sous les sens : l'âme et Dieu (Goblot1920).
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Aristote est né en 384 av. J. -C. et était le disciple de Platon.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
L'Âme selon Aristote. Comme tous les êtres réels, l'être vivant est aussi composé d'une matière et d'une forme. Le corps (sôma), c'est-à-dire la matière de la vie, n'est vivant qu'en puissance. Il ne sera vivant en acte que lorsqu'il sera informé par un principe, à savoir l'âme (psuchè), sa forme.
Il réalise même des dissections d'animaux. Aristote est l'inventeur de la logique, notamment à travers la théorie du syllogisme, un raisonnement déductif en trois propositions, popularisé par cet exemple : « Tous les hommes sont mortels. Or Socrate est un homme. Donc Socrate est mortel. »