- La philosophie des sciences regroupe épistémologie ( qui a trait davantage en général aux notions (la matière, le temps, la démonstration...) relatives aux utilisations faites en sciences) et histoire des sciences (dans son versant conceptuel et sa logique de développement historique).
La tâche propre de l'épistémologie est donc herméneutique et historico- critique ; elle consiste à faire apparaître des organisations de concepts, qu'elles soient achevées ou imparfaites, des difficultés, ou obstacles, ou incohérences, des ouvertures, des points "sensibles".
Kant est souvent considéré comme le père fondateur de l'épistémologie. En effet, le philosophe allemand est notamment connu pour avoir été le fondateur au XVIIIe siècle du criticisme, doctrine fondée sur la critique de la valeur de la connaissance.
1) les grands principes que dégagent les épistémologues à propos de la croyance et de sa révision ainsi qu'à propos de la connaissance, de ses conditions et de son progrès ; 2) les fondements de nos connaissances ; 3) les fondements ou principes de la réflexion épistémologique.
étude de l'évolution des structures successives des connaissances au cours du développement cognitif de l'individu.
Les relations entre les exemples et les « principes » résument souvent les jeux réciproques de la théorie et de l'expérience, ou du fondamental et du technologique, compris alors comme simples contraires. Intuitivité et recouvrement sont les génératrices des limites qui font le domaine de l'épistémologie.
L'épistémicide est le meurtre, la réduction au silence, l'annihilation ou la dévalorisation d'un système de connaissances. L'épistémicide survient lorsque les injustices épistémiques sont persistantes, systématiques et fonctionnent collectivement comme une oppression structurée de modes particuliers de connaissance.
Étymologie. Le mot « épistémologie » remplace celui de « philosophie des sciences » au début du XX e siècle. Il s'agit d'un emprunt au néologisme epistemology construit en 1856 par le fichtéen James Frederick Ferrier, dans son ouvrage Institutes of metaphysics (1854).
La philosophie et la science ont un point commun : la recherche de la Vérité. Du fait, les deux pouvant converger vers un même but, de très nombreux philosophes ont utilisé cette synergie dans leurs travaux : Aristote, Descartes, Auguste Comte pour n'en citer que trois parmi les plus emblématiques.
On parle de posture ou de position épistémologique pour indiquer le paradigme de recherche dans lequel s'inscrivent les choix théoriques et méthodologiques effectués (ex : explication, compréhension, description, herméneutique, etc.).
L'obstacle épistémologique est un concept inventé par le philosophe Gaston Bachelard dans La Formation de l'esprit scientifique en 1938, désignant ce qui vient se placer entre le désir de connaître du scientifique et l'objet qu'il étudie.
Étymologiquement, le mot français philosophie dérive du grec ancien φιλοσοφία, composé de φιλεῖν, « aimer » et σοφία, « la sagesse, le savoir », c'est-à-dire littéralement : l'amour de la sagesse ou l'amour du savoir.
L'épistémologie sociale s'intéresse à la connaissance en tant qu'ensemble socialement partagé de valeurs, de croyances et de savoirs. Elle cherche à jauger de la fiabilité de ces connaissances, elle veut porter des jugements normatifs.
La théorie de la connaissance s'intéresse à la transmission des savoirs d'un individu sachant vers un individu ou un collectif apte et volontaire pour apprendre.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Phénarète ou Phaenarete (en grec ancien : Φαιναρέτη / Phainarétē) est la mère du philosophe athénien Socrate et de son demi-frère Patroclès.
La philosophie n'est pas née à proprement parler en Grèce, mais dans les colonies grecques d'Asie Mineure. C'est à Milet qu'une lignée de physiciens, souvent appelés ioniens en raison de leur origine, commencent à spéculer, dès le début du vi e siècle avant J.
Le positivisme (courant épistémologique) réconcilie le rationalisme et l'empirisme en ce sens que l'un et l'autre sont nécessaires à l'élaboration de théories scientifiques. Les modèles créés par les positivistes n'ont pas de valeur en soi, ils ne servent qu'à expliquer les phénomènes observés.
Qui fait preuve de méthode. Synonyme : logique, mathématique, méthodique, objectif, rationnel, savant, systématique.
Piaget appelle «sujet épistémique» les structures d'actions ou de pensée communes à tous les sujets d'un même niveau de développement, par opposition au «sujet individuel ou psychologique» utilisant ces instruments de connaissance.
Et donc toute théorie est une pratique. Deuxième thèse : toute étude épistémologique doit être historique. Troisième thèse : il existe une double discontinuité : d'une part entre le sens commun et les théories scientifiques ; d'autre part entre les théories scientifiques qui se succèdent au cours de l'histoire.
La science construit ses propres limites
Les limites prédictives montrent l'impossibilité de prévoir certains phénomènes avec une précision arbitraire sur une échelle de temps indéterminée. On retrouve ce type de limite en physique, par exemple dans la théorie du chaos.
Parmi eux, l'épistémologie classique se concentre sur l'objet, qu'elle considère comme le centre d'intérêt de la recherche. C'est avant tout à l'objet que se voit « attaché » le contenu positif de la connaissance.
Tout d'abord, nous pouvons citer la définition donnée par André Lalande, dans son Vocabulaire technique et critique de la philosophie : l'épistémologie, « c'est essentiellement l'étude critique des principes, des hypothèses et des résultats des diverses sciences, destinée à déterminer leur origine logique (non ...
L'épistémologie caractérise les sciences existantes, en vue de juger de leur valeur et notamment de leur prétention à coïncider avec l'idéal d'une connaissance certaine parce qu'authentiquement fondée.