Il existe deux cas de dol : le dol principal et le dol incident. Le dol est principal lorsque la victime n'aurait pas contracté si l'erreur n'avait jamais existé. Il est incident lorsque sans l'erreur, la victime aurait contracté, mais à d'autres conditions substantielles.
Mais la jurisprudence en a consacré une conception extensive, assimilant au dol trois types de comportement : les manœuvres stricto sensu, le mensonge et la réticence dolosive.
- Un stratagème utilisé par le contractant pour tromper l'autre partie. - Un mensonge proféré pour inciter le cocontractant à consentir au contrat. - Le silence intentionnel du contractant en vue de dissimuler une information qu'il sait essentielle pour l'autre partie.
Le dol est donc une erreur provoquée : alors que dans l'hypothèse de l'erreur, un contractant s'est trompé, dans l'hypothèse du dol il a été trompé par l'autre contractant. Autrement dit, son consentement a été vicié par les manoeuvres ou les mensonges de l'autre contractant.
Il y a 2 conditions pour retenir le dol pour nullité du contrat. Comme pour l'erreur, le dol doit être déterminant du consentement de la victime. De plus, le dol doit être antérieur ou concomitant à la conclusion du contrat.
Il existe deux cas de dol : le dol principal et le dol incident. Le dol est principal lorsque la victime n'aurait pas contracté si l'erreur n'avait jamais existé. Il est incident lorsque sans l'erreur, la victime aurait contracté, mais à d'autres conditions substantielles.
Le dol est une cause de nullité relative : la nullité du contrat ne peut être invoquée que par la victime du dol. Le cocontractant dispose d'un délai de 5 ans pour agir en nullité.
La faute lourde entraîne une aggravation des conséquences de la responsabilité, dans le sens de l'assimilation au dol (dans un 1er temps, aujourd'hui révolu, la jurisprudence avait utilisé la notion afin d'éviter une mise en jeu trop facile de la responsabilité des professionnels) : le débiteur qui a commis la faute ...
L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
L'erreur qui résulte d'un dol est toujours excusable ; elle est une cause de nullité alors même qu'elle porterait sur la valeur de la prestation ou sur un simple motif du contrat.
La tromperie est un délit puni d'une peine d'emprisonnement de 2 ans et de 300 000 € d'amende. L'article 1137 du Code civil permet à l'acheteur dont le consentement a été obtenu par un mensonge du vendeur d'annuler la vente sur le fondement du dol.
Concernant l'action dolosive, elle permet d'obtenir la nullité du contrat donc vous devez restituer le bien et vous aurez le remboursement. Tout comme pour l'action en vice caché, vous devez saisir le tribunal d'instance pour les litiges inférieurs à 10 000 €, au-delà, le tribunal de grande instance.
La sanction du dol est d'abord la nullité du contrat. Il s'agit d'une nullité relative. Par conséquent, seule la victime du dol peut agir en nullité du contrat à défaut de toute autre personne. L'action en nullité pour dol se prescrit par 5 ans à compter du jour de la découverte du dol (art.
Lorsque la personne a voulu l'acte et ses conséquences, elle commet un dol général. Lorsqu'elle a voulu seulement l'acte sans prévoir les conséquences, elle commet une faute pénale.
Définition. Infraction mineure perpétrée en étant au fait des risques encourus et ayant des conséquences accidentelles graves.
A l'inverse, le vice caché, défini à l'article 1641 du Code Civil, n'est pas un vice du consentement. C'est un vice du bien vendu. Le vice caché affecte le bien au moment de la vente et rend le bien impropre à sa destination. Mais ni le vendeur, ni l'acquéreur ne le connaissent.
Sont nécessaires à la validité d'un contrat : 1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
Le dol peut émaner d'un tiers
Le dol peut être le fait, non pas de l'un des contractants en personne, mais du représentant, ou du gérant d'affaires, ou du préposé, ou du porte-fort d'un contractant (article 1138 du Code civil). Le dol peut également venir d'un tiers qui est de connivence avec l'un des contractants.
L'erreur inexcusable : la règle générale
L'erreur inexcusable résulte d'une négligence d'une certaine gravité ou d'une incurie2. Il s'agit d'une erreur qui aurait pu être évitée si le cocontractant avait pris « un minimum de précautions »3.
La faute dolosive en droit des assurances est un manquement contractuel commis par l'assuré qui vise à annihiler l'aléa inhérent au contrat d'assurance de sorte que le risque devient inéluctable et donc non assurable.
La faute lourde répond aux 2 critères suivants : Il s'agit d'une faute d'une particulière gravité, révélant une intention de nuire à l'employeur. Cette situation rend le maintien du salarié dans l'entreprise impossible, même pendant la durée du préavis.
La faute lourde est une faute d'une gravité exceptionnelle qui révèle l'intention de nuire du salarié à son employeur. C'est la faute la plus grave que peut commettre un salarié.
La réticence dolosive nécessite la réunion de 3 éléments : une dissimilation intentionnelle, une dissimulation émanant d'un cocontractant et le consentement de la victime.
Recours judiciaire
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L'acheteur dispose d'un délai de 5 ans pour demander l'annulation de la vente d'une maison ou d'un appartement pour dol de la part du vendeur. Pour cela, il doit être en mesure d'apporter la preuve que ce dernier a manœuvré dans le but de le tromper.