Le langage humain permet la néologie, le jeu de mots, le mot d'esprit, la littérature, etc. alors que le langage animal est considéré comme régi par l'instinct ou la nécessité. Les animaux ne jouent pas avec le langage, et en ont un usage transitif, c'est-à-dire dédié à donner des informations ou agir sur le monde.
En fait, la grande différence entre les émissions non verbales des animaux et de l'homme tient au fait que, chez ce dernier, elles sont associées à la production du langage articulé. Avec tout ce que cela sous-entend : symbolisation, conceptualisation… Mais ceci fera l'objet d'un autre article.
Les animaux font bien usage de signes pour communiquer. Mais « ce n'est pas un langage, c'est un code de signaux. Tous les caractères en résultent : la fixité du contenu, l'invariabilité du message, le rapport à une seule situation, la nature indécomposable de l'énoncé, sa transmission unilatérale » Benveniste.
Seul l'homme parle et utilise des signes pour communiquer ses pensées. Il doit apprendre ces signes. Ces signes sont d'une autre nature que le cri inné et codifié des animaux. Parler est donc le propre de l'homme.
Le langage humain est un système qui regroupe le développement, l'acquisition, l'entretien et l'utilisation de systèmes complexes de communication , et désigne aussi la capacité humaine permettant ces processus. Une langue est un exemple spécifique d'un tel système de communication (par exemple, la langue française).
Quelques-uns, comme l'étourneau, le geai ou l'oiseau moqueur d'Amérique, imitent même le chant d'autres espèces. On sait que le mainate et le perroquet peuvent être dressés pour imiter la voix humaine.
La parole prend en compte la prononciation, l'accent, le rythme, l'intonation ou encore le type de mots ou d'expressions utilisés . Elle est donc plus concrète et plus individuelle que la langue . 2. La langue Tandis que le langage désigne une capacité, la langue désigne un outil permettant de communiquer .
Le langage a deux fonctions principales : l'expression et la communication. Par expression, on entend expression d'idées et de sentiments : c'est par le langage que nous les exprimons. La communication, elle, est action : on agit sur l'autre au moyen du langage.
Le langage, vu comme une entité complexe, est considéré comme le propre de l'homme. En revanche, si l'on choisit de décomposer le langage en une somme de propriétés (complémentaires mais) distinctes, il devient possible d'établir des parallèles avec l'animal.
Les auteurs de l'ouvrage Biologie (De Boeck, 2014), référence internationale en biologie, affirment que tous les vertébrés terrestres ont une langue où sont situés les bourgeons du goût ( p. 925). Chez les vertébrés, la langue est un organe interne à la bouche.
Le chat communique par phéromones
Ce sont des substances chimiques qu'il dépose sur n'importe quelle surface pour laisser un p'tit message à ses congénères genre “si tu bouffes mes croquettes, j'te bute”.
La transmission culturelle : les humains apprennent leur langue d'autres humains. Un enfant apprend généralement la langue de ses parents. Infinité : les humains peuvent utiliser des mots pour faire un nombre illimité de phrases. Cela signifie que le langage peut être utilisé pour exprimer n'importe quelle pensée.
Pour Richard Klein, paléoanthropologue réputé de l'université de Chicago, le langage humain serait apparu en Afrique il y a environ 50 000 ans à la suite d'une mutation du gène FoxP2 (1). Le langage serait donc le produit d'une mutation génétique parfaitement datable.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Ainsi, le langage trahit la pensée parce que celle-ci n'est pas que consciente et qu'elle se dévoile malgré nous à travers lui. L'usage que nous faisons du langage manifeste notre origine sociale, notre éducation, notre culture, et même des pensées si intimes que nous n'en avons pas conscience.
Il reste qu'Aristote a attaché une attention particulière au langage, logos, le langage étant selon lui la différence spécifique de l'espèce humaine : l'homme est le ζ̃ώον λ́ογον ε'́χον, expression dont la tradition a fait animal rationale, animal raisonnable, mais qui signifie originellement que l'homme est l'animal ...
Tout d'abord parce que leur larynx n'est pas adapté au langage, ils ne peuvent donc pas prononcer de mots articulés. Ensuite parce que leur cerveau est bien moins développé que celui de l'homme et ne peut donc produire un langage aussi complexe que le nôtre.
Le refus d'attribuer la conscience à l'animal parce qu'il est d'abord un être instinctif se justifie donc. L'instinct est donc comme une connaissance innée, alors que nous, les humains, nous agissons surtout à partir de connaissances acquises.
Les devinettes des animaux de la forêt
La grenouille parce qu'elle dit toujours quoi, quoi.
Un langage est un outil de communication, tandis que la communication est le processus de transfert de message entre eux. Le langage se concentre sur les signes, les symboles et les mots. La communication met l'accent sur le message.
Pattes, becs, museaux, queues ou cornes font ici office de messagers. L'usage de la communication tactile intervient lors de la rencontre entre plusieurs animaux, de l'accouplement, de l'éducation, de conflits ou quand un jeune a besoin d'attention.
Les informations en communication animale peuvent-être vérifiées par le propriétaire de l'animal en question. C'est bien toutes les corrélations qui ont pu exister qui permettent aujourd'hui à tant de personnes de découvrir et de faire appel à la communication animale.
L'expérience d'une impossibilité de parler ou de dire certaines choses est pourtant ordinaire. Mais c'est plus encore la possibilité de produire des énoncés dénués de sens, de croire dire quelque chose et de n'en rien faire, qui manifeste les contraintes grammaticales inhérentes à nos différents usages du langage.