Un mythe est un récit qui met en scène des êtres surnaturels : des héros, des dieux et des déesses. Au contraire, l'histoire raconte des événements qui se sont vraiment produits, en s'appuyant sur des sources. Il est très important de savoir faire la différence entre les deux.
On oppose spontanément mythe et histoire : le mythe est de l' ordre de la légende, tandis que l' histoire est de l' ordre de l' enquête. Les deux termes sont toutefois de l' ordre du discours, du récit, de la mise en mots ; par là même ils élaborent une réalité.
La légende est une Histoire idéelle, prenant pour objet non les faits des différentes époques de l'Humanité, mais l'idée, saisie dans le symbolisme des mythes. La légende est l'Histoire lorsqu'elle cesse de s'identifier à la description de la réalité empirique pour s'exprimer idéellement dans le symbole.
Le conte regroupe des types très variés (contes merveilleux, facétieux, philosophiques, etc.). À la différence de la légende et du mythe, il se présente d'emblée comme un récit de fiction rejetant toute vraisemblance.
1. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Le but du mythe n'est pas de dire ce qui s'est réellement passé au début, mais de fonder une organisation sociale ou religieuse, voire une morale. Le mythe offre aussi plusieurs degrés d'interprétation.
Le mythe historique le plus célèbre en Occident est l'Iliade, récit épique d'Homère datant du 8e siècle avant notre ère, qui raconte le siège et la chute de la ville de Troie.
Médée, Pénélope, Cassandre, Circée, Antigone, Le Minotaure, Ariane, Ulysse, Abel et Caïn, Œdipe... Tous ces noms sont bien connus du fait de multiples reprises et de réécritures dont ils ont fait l'objet. Lorsqu'on évoque ces quelques mythes, on a à l'esprit leur origine : ils proviennent de l'Antiquité gréco-latine.
Le mythe se caractérise par sa forme (un récit), par son fondement (une croyance religieuse), par son rôle (expliquer l'état du monde). La notion de mythe suppose une continuité narrative. Elle demande un cadre, des personnages et une action.
Il existe plusieurs types de mythes certains se rattachent à la formation du monde (cosmogonie), d'autres concernent la naissance des dieux (théogonie), l'apparition de l'homme (anthropogonie), les cycles divins (Zeus, Apollon, Athéna...), des mythes religieux (Joseph et ses frères), mythes héroïques (les aventures d' ...
Qui est entré dans la légende, en raison de sa célébrité, de sa popularité. Synon. célèbre, illustre. Exploit, héros légendaire; devenir légendaire.
Origines des légendes
La théorie mythologique est avancée par Grimm qui attribue la création des contes à l'enfance préhistorique de la patrie, Angelo De Gubernatis, à un naturalisme enfantin, Schelling, à la conscience individuelle du peuple qui ajoute aux légendes créées une signification religieuse.
Elle occupe une place de choix dans la vie des sociétés. L'histoire, c'est la connaissance aussi complète que possible des itinéraires suivis par les générations précédentes. C'est la mémoire de l'humanité. À ce titre, elle constitue un immense réservoir d'expériences.
➢ De plus, à travers des personnages symboliques, les mythes abordent des thèmes universels à propos de la vie, de la mort, du désir d'éternité, du pouvoir, de la beauté, de la force… Ainsi, les individus peuvent s'identifier à certains de ces personnages.
Un mythe est un récit qui propose une explication relative à des aspects fondamentaux du monde : sa création, les phénomènes naturels, le statut de l'être humain …etc. → C'est une croyance répandue, mais non fondée.
– Littéraire : mensonge. Contraire : réalité, vérité.
Quand le personnage devient un mythe littéraire
Leur renommée est telle qu'ils traversent les siècles, sont régulièrement repris et réinterprétés. Le récit de leur parcours devient exemplaire et ils incarnent une ou des valeurs fortes.
Le premier et le plus marquant d'un point de vue historique, est qu'aucun mythe n'existe. Cela ne signifie pas que rien n'existe, mais qu'il n'y a aucune évidence montrant que quelque chose de divin pourrait expliquer l'origine du monde.
Il existe un mythe de la fin du monde dans la mythologie grecque, celui du célèbre Déluge de Deucalion. Selon ce récit, le maître de l'Olympe Zeus se rend en Arcadie chez le roi Lycaon avec l'apparence d'un mendiant afin de le mettre à l'épreuve, car ce dernier avait la réputation de mépriser les dieux.
Trois mille vers courant sur 12 tablettes et retraçant les aventures d'un roi mésopotamien : l' Épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire jamais écrite. Elle est née, il y a 4 500 ans, à Sumer, au bord de l'Euphrate.
Ce caractère sacré du mythe offre à la littérature un modèle exceptionnel de pouvoir de la parole. Le discours mythique est doté d'une efficacité magique, qui suscite l'identification, la reconnaissance et l'affect.
Outre sa fonction explicative et mobilisatrice, le mythe possède une dimension idéologique.
La Nature, les guerres, la famine, la surpopulation, autant de phénomènes précipitant la fin du monde. Le mythe de la fin du monde a même permis de fonder le genre post-apocalyptique dont les histoires se déroulent dans un monde ravagé où l'humanité doit survivre et trouver un nouveau sens à son existence.
Le but de l'Histoire est de montrer les liens entre le passé et le présent pour rendre intelligibles les phénomè- nes du présent. Le rôle de l'historien est en effet de décoder les discours qui nous dominent, de permettre l'analyse des systèmes politiques, économi- ques, médiatiques.