La prise en charge psychologique se base sur la psychothérapie individuelle centrée sur les vulnérabilités psychologiques. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) Les entretiens motivationnels pour la motivation au changement et la psychothérapie collective avec les groupes de patients.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Les premières conséquences sont spécifiques de l'addiction et sont immédiates. Euphorie, perte de contrôle, diminution du stress, désinhibition : elles varient selon la nature de la substance ou de la pratique. Un risque vital immédiat lié à l'usage excessif existe dans certains cas (overdose, coma éthylique).
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée. Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs.
Les addictions (ou dépendances) sont des envies répétées et irrépressibles de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et d'efforts pour s'y soustraire. Elles peuvent être considérées comme une pathologie cérébrale pouvant avoir des conséquences délétères.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Les complications liées à une consommation régulière comportent, entre autres, des troubles de la mémoire, une difficulté à maintenir son attention, de l'anxiété, une dépression et des pathologies cardio-vasculaires.
Non, tout le monde ne devient pas forcément addict à quelque chose. Il y a des prédispositions que certaines personnes ont et d'autres non. Face à un produit ou à un comportement addictogène, chaque personne va réagir différemment.
Son méfait le plus fréquent est le début de troubles de l'humeur, de troubles anxieux ou de troubles dépressifs, mais elle peut également accroître le risque de développer un trouble de santé mentale grave, comme une psychose ou la schizophrénie.
Le médecin traitant ou le pharmacien sont souvent les premiers interlocuteurs en cas d'addiction. Les psychiatres et les psychologues en cabinet de ville ou présents dans les Centres médico-psychologique (CMP) ou dans les Centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) peuvent aussi être facilement consultés.
Ces dépendances comportementales peuvent être à l'origine des conséquences physiques. Par exemple, les personnes qui ont développé une addiction au sexe peuvent contracter une IST, les accros à internet et aux jeux vidéo peuvent développer un canal carpien, des maux de tête, ou souffrir de douleurs au cou et au dos.
Quand consulter un addictologue ? L'addictologue reçoit toutes personnes présentant des problèmes de dépendance vis-à-vis d'une substance, licite ou non, ou d'un comportement.
Présentation. Le tabac et l'alcool sont les substances psychoactives les plus consommées en France.
professionnels exerçant en libéral (médecins généralistes, pharmaciens, ...), praticiens hospitaliers, médecins, travailleurs sociaux, psychologues, etc.
Dans un service de soins spécialisé en addictologie d'un établissement public ou privé, la prise en charge est remboursée par l'Assurance Maladie à hauteur de 80% et les 20% restants sont à la charge de la mutuelle ou du patient.
Une cure de désintoxication est composée d'une phase de sevrage puis d'une phase d'analyse. Ensuite, une période d'adaptation permet d'aider le patient à retrouver son quotidien. Après sa sortie de cure de désintoxication, il est encadré par un psychothérapeute qui suit l'avancement de sa réintégration.
Conséquences sociales
Les addictions aux drogues et aux substances peuvent entraîner des risques de problèmes judiciaires, de délinquance, de désinsertion sociale, de violence, de difficultés scolaires, de difficultés professionnelles et financières, ou encore de relations sexuelles non consenties ou non protégées.
Encouragez-le également à s'appuyer sur d'autres aides que la vôtre à travers des professionnels de santé (ligne téléphonique de soutien, médecin de famille, consultations en addictologie, etc.). Ils peuvent l'inviter à faire le point sur ses difficultés sans pour autant immédiatement parler de soins ou d'abstinence.
Cela s'explique par le fait que certaines activités (comme boire ou jouer) stimulent une « voie vers la récompense » dans le cerveau. En conséquence, le cerveau veut poursuivre cette activité, malgré les conséquences négatives auxquelles la personne concernée est confrontée.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.