Le mot chocolatine apparaît dans le Larousse. D'après le dictionnaire, il est employé dans le sud-ouest de la France et au Canada pour désigner un pain au chocolat. L'utilisation de ces deux termes est le résultat d'un clivage géographique, entre le nord et le sud de l'hexagone.
Le pain au chocolat, aussi appelé chocolatine, couque au chocolat, croissant au chocolat ou encore petit pain et petit pain au chocolat, est une viennoiserie constituée d'une pâte levée feuilletée, identique à celle du croissant, rectangulaire et enroulée sur une ou plusieurs barres de chocolat.
Ça viendrait de l'époque ou l'Aquitaine était anglaise, et où les anglais demandaient du « chocolat dans du pain » (chocolate in bread), qui serait devenu chocolatine dans le Sud-Ouest.
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
Pourquoi dit-on chocolatine alors ? Ces pâtisseries viennoises sont à l'époque faites à base de pâte à brioche et de chocolat.
Pourquoi en Belgique un pain au chocolat est appelé une couque ?
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
Autre enseignement de ce sondage, la répartition régionale apparait clairement dans le sondage : 63% des Aquitains disent chocolatine, tout comme 47% des Occitans, alors que plus de 90% du reste des Français s'en tiennent à l'appellation pain au chocolat.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
L'histoire du chocolat remonte à 4 000 ans, dans l'antique Méso-Amérique qui incluait entre autres le Mexique d'aujourd'hui, où les premiers cacaoyers ont été trouvés. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Une tradition fait de Marie-Antoinette d'Autriche, originaire de Vienne, celle qui aurait officiellement introduit et popularisé en France le croissant à partir de 1770, d'où le nom de viennoiserie.
Certes, les locuteurs utilisant « pain au chocolat » sont plus nombreux, en raison de l'uniformisation de la langue, mais le mot « chocolatine » est plus ancien. Si l'on ajoute que le pain au chocolat n'a, au demeurant, rien à voir avec la composition de la viennoiserie, c'est la chocolatine qui gagne le match.
En Corse c'est Ni Chocolatine, Ni pain au chocolat.
D'autres théories situent l'origine du pain au chocolat en France au XIXe. Ce serait le boulanger autrichien August Zang, qui aurait importé les viennoiseries dans la capitale française.
On y voit que pain au chocolat recouvre la plus grande partie du territoire, alors que chocolatine étend sa domination à tout le Sud-Ouest. La variante couque au chocolat ne couvre que l'ouest de la Belgique francophone; quant à croissant au chocolat, il est attesté sporadiquement dans l'Est et en Suisse romande.
1-Pain au chocolat/chocolatine/croissant au chocolat...
Grâce à la chanson de Joe Dassin, le "pain au chocolat" est ancré dans la culture populaire, au détriment de la "chocolatine", une appellation créée par une langue régionale, l'occitan, qui fait de la résistance dans les régions bordelaises et toulousaines.
Doit-on dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat fait rage depuis des années. L'Alsace propose quant à elle une autre appellation, petit pain. Si certains politiques font encore des cauchemars à propos de son prix, le débat s'oriente plutôt vers l'appellation officielle de cette viennoiserie.
Une chocolatine est un terme employé au Canada et dans certaines régions françaises pour désigner une pâtisserie fourrée au chocolat. C'est en fait une pâte feuilletée contenant deux barres de chocolat. En France, on parle plutôt de pain au chocolat.
C'est un officier autrichien, August Zang, associé à un noble viennois, Ernest Schwarzer, introduisit à Paris le kipferl (brioche en forme de croissant) et le kaisersemmel (pain viennois) entre 1837 et 1839, en ouvrant une Boulangerie viennoise (installée au 92, rue de Richelieu) et dont le succès a vite inspiré une ...
en effet, la production d'un bien nécessite d'utiliser des ressources naturelles car pour produire un pain au chocolat, il faut de la farine qui provient du blé, de l'eau, provenant de la rivière par exemple, du chocolat provenant du vrai cacao, et du fromage provenant du lait de la vache.
Viennoiserie traditionnelle du petit déjeuner, le croissant se distingue par sa forme courbée. Celle-ci trouverait ses origines en 1683 lors du siège de Vienne par les troupes turques. La victoire des Autrichiens sur les Ottomans a été permise par les boulangers viennois.
Étymologie. (Adjectif) Participe présent de croître. (Nom 1) De la phase dans laquelle la lune est en train de croître. (Nom 2) Du breton kroashent .
Le croissant désigne un petit pain en pâte levée ou feuilletée, abaissée en triangle, roulée et incurvée en forme de croissant de lune. L'origine de cet article de viennoiserie remonte à l'époque où les Turcs assiégeaient la capitale de l'Autriche Vienne en 1683.
En mars, son chocolat de Daloa, ville de l'ouest ivoirien, a été distingué « Meilleur chocolat du monde » au Salon de l'agriculture de Paris. « Un chocolat de zone forestière intense en cacao », décrit le créateur de la marque Le Chocolatier ivoirien.