S'excuser a un côté plus raisonné et moins émotif que de pardonner. On trouve et expose des motifs qui expliquent et justifient son geste. On essaie d'atténuer les conséquences de l'acte posé.
Présenter ses excuses ou demander pardon est un pas vers l'autre. C'est reconnaître que nous avons fait une action ou dit quelque chose qui a blessé la personne face à nous. Cela n'exprime néanmoins pas nos sentiments. En disant « je suis désolé.
1. Fait de ne pas tenir rigueur d'une faute ; rémission d'une offense : Accorder son pardon. 2. Absolution du péché par un prêtre après la confession.
On l'emploie quand on se sent coupable et que l'on veut réparer un tort: Excuse-moi d'avoir cassé ta poupée. Excusez-moi de vous avoir insulté. On peut aussi dire: Je vous présente mes excuses.
Les excuses sont pourtant un puissant lubrifiant social, qui favorise l'apaisement et la réconciliation. Demander pardon permet en outre de diffuser une meilleure image de soi – même un logiciel informatique est mieux perçu quand il est doté d'une capacité à présenter ses excuses !
rancunière. Enclin à la rancoeur, incapable de pardonner quelqu'un pour une action considérée comme un tort personnel.
Alors que les excuses sont une occasion pour montrer son respect à l'autre, se justifier est une erreur à éviter, si on tient à se faire respecter.
Les mots à employer
Soit on "présente ses excuses", soit on "prie d'être pardonné", mais une faute de grammaire en préambule serait d'un très mauvais effet. On peut aussi tout simplement opter pour un "je suis vraiment désolé" ou "je suis vraiment navré", peut-être plus faciles à dire.
accuser. signaler, par un avis, que l'on a reçu un message, une lettre...
Le pardon est une étape délicate dans une relation. Il est donc préférable de choisir des fleurs de valeurs telles que la rose, le lys, le gardénia ou l'orchidée. Le langage des fleurs associe également quelques espèces au pardon, notamment l'anémone, la jonquille, l'immortelle ou encore l'œillet.
Fait de pardonner. Synonyme : absolution, excuse, oubli, rémission.
Notes. Une idée reçue est que je m'excuse contreviendrait aux règles de la grammaire, mais surtout à celles de la politesse. Les adversaires de cette locution affirment qu'on ne dit pas je m'excuse, puisqu'on n'a pas à s'excuser soi-même, et que d'ailleurs personne ne dit je me pardonne à la place de pardonnez-moi.
Comment répondre à des excuses
Vous pouvez dire : « Je vous en prie ! /Je t'en prie ! » « Ce n'est pas grave ! » « Ce n'est rien. / Ça ne fait rien. »
Pourquoi s'excuser ? L'excuse perd tout son sens si elle vise uniquement à éviter des représailles, sans considération aucune envers autrui. Elle doit plutôt reposer sur la conviction soit d'avoir mal agi, d'avoir blessé l'autre, et peut découler de remords, ou encore de regrets.
J'ai été nul(le) et ne pensais pas une seule seconde ce que je t'ai dit, c'est pourquoi je regrette amèrement. Je t'aime plus que tout. S'excuser d'une maladresse, une gaffe : [Prénom], je suis désolé(e) pour mon énorme maladresse tout à l'heure, j'ai vraiment honte.
Demander pardon signifie présenter ses excuses à quelqu'un pour espérer être pardonné, demander à ce qu'une faute soit tenue pour non avenue. Exemple : Tu peux demander pardon pour toutes les bêtises que tu as pu faire aujourd'hui.
Changez vos pensées pour passer d'un état de rancune à un état de reconnaissance. Il est vrai que la rancune ne vous fait du mal qu'à vous-même, parce que c'est vous qui ressentez des émotions négatives envers une autre personne. Pour combattre ce sentiment de rancune, remplacez-le par un sentiment de reconnaissance.
Le pardon est libérateur, qu'il soit reçu ou accordé
Il faut verbaliser, nommer la faute, mettre des mots sur sa douleur, aller jusqu'à faire des reproches afin d'initier un véritable dialogue. Il s'agit de revisiter le passé, le réécrire ensemble. On réinterprète le passé contre l'oubli.
Pour la psychologue Robin Casarjian, le pardon est « une attitude de responsabilité du choix de nos perceptions, une décision de voir plus loin que la personnalité de l'offenseur, un processus de transformation de nos perceptions […] qui nous transforme de victime en co-créateur de notre réalité. »