En effet, contrairement à l'épicurisme, le stoïcisme est connu pour ne pas être "une pensée de l'individu". Ils se définissent dans leur opposition à la recherche du bonheur qui ne réside pas, pour les stoïciens, dans l'intérêt individuel mais dans l'exigence du bien par la sagesse intérieure que chacun peut édifier.
Pour les stoïciens, c'est le devoir ; pour les épicuriens, le plaisir. C'est la différence fondamentale entre stoïcisme et épicurisme. Plus précisément, un épicurien suit principalement les désirs naturels et nécessaires : au bonheur — la philosophie, l'amitié, la suppression de la douleur…
Définition de stoïcisme
Elle a pour but ultime la recherche de la sagesse morale et considère que la seule source du bonheur est la vertu, et non le plaisir. Termes antonymes : épicurisme, hédonisme.
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
Les stoïciens, contrairement aux épicuriens dont ils sont les redoutables adversaires, croient au destin. La sagesse consiste donc à accepter la place qui nous est donné dans l'univers, à vivre en harmonie avec la nature en prenant soin de son corps et de son âme par la pratique de la vertu et le rejet des passions.
Sustine et abstine (svstine•et•abstine) est la maxime des stoïciens (traduite du grec ancien : ἀνέχου καὶ ἀπέχου, anekhou kai apekhou) qui signifie littéralement « Supporte et abstiens-toi ».
Ce n'est donc pas un bonheur simplement négatif. L'accent mis sur l'absence de troubles (l'ataraxie) et l'absence de passions (l'apathie) risque de faire oublier qu'il ne s'agit pas seulement de se soustraire au malheur. Le stoïcien est heureux parce qu'il ne fait qu'un avec l'ordre du cosmos.
La canonique d'Épicure s'oppose à celle de Platon car elle pose les sensations comme la base de la connaissance. Il s'agit de données concrètes des sens qui nous mettent en contact avec la nature, et non d'illusions relatives et subjectives comme le prétend Platon.
«Vis caché», la devise d'Epicure, est le mot d'ordre d'une pensée qui se représente comme une nécessité le repli sur la sphère privée.
Trouvons les bonnes causes, nous serons heureux; nourrissons-nous des mauvaises, nous vivrons dans l'illusion et l'insatisfaction. Or qu'est-ce que le bonheur? Pour Épicure, le bonheur réside dans un double état: l'aponie et l'ataraxie. L'aponie est l'absence de douleur physique et l'ataraxie est la paix de l'âme.
épicurien, épicurienne
Partisan de l'épicurisme. 2. Qui ne songe qu'au plaisir, qui s'adonne aux plaisirs matériels ; sensuel.
Contrairement aux épicuriens pour qui chaque personne est une individualité qui agit et pense différemment, les stoïciens estiment eux que chaque être correspond à un tout et que les choses arrivent nécessairement comme elles arrivent.
La pratique philosophique qu'est l'épicurisme est donc une technique de suppression des craintes et de la douleur. Il s'agit pour l'esprit de chasser les motifs intellectuels de troubles aussi bien que de surmonter les causes corporelles de douleur.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
L'épicurisme est un courant issu de la philosophie antique ayant pour objectif principal l'atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ». C'est une doctrine matérialiste et atomiste qui peut être soit qualifiée d'hédonisme raisonné, soit d'eudémonisme.
Sénèque conseillait de méditer sur notre vie quotidienne, d'analyser notre façon de réagir aux situations. Essayez d'apprécier l'activité que vous faites et mettez de côté toute distraction. Essayez d'éviter les réactions émotionnelles. Par exemple, si quelqu'un vous offense, ne répondez pas par une autre insulte.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Ce genre de vie correspond au mode de vie épicurien, une vie à l'écart du tumulte de la société, une vie cachée, une vie d'études et de plaisirs simples, limités, mais suffisants pour vivre heureux et en bonne santé.
La première est que pour Epicure la mort est la privation des sensations. Pour lui, les sensations sont ce qui fonde notre connaissance et nous guident dans la recherche des plaisirs du corps et de l'âme. Sans sensations, la mort ne peut nous affecter. Elle n'est donc ni à craindre, ni à souhaiter.
L'épicurien vit donc à la fois d'ascétisme (une vie sans superflu) et de jouissance des bons plaisirs dont l'amitié et la philosophie sont parmi les plus précieux. Selon Épicure, la vertu de la prudence est indispensable pour atteindre le bonheur.
Pour Épicure, le sage ne craint ni la mort ni la vie :
Le sage, pour sa part, ne rejette pas la vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l'accable pas et il ne juge pas non plus que ne pas vivre soit un mal.
L'éthique d'Épicure tient en une phrase : le plaisir est le souverain bien, ou τέλος. Cette assertion mérite déjà un nombre appréciable d'éclaircissements. Le τέλος est en effet l'objet des plus virulents débats dans la pensée hellénistique.
Se dit d'un comportement qui dénote une fermeté inébranlable, une grande impassibilité devant la douleur, le malheur, etc. : Une acceptation stoïque de la maladie.
dit que Mnésarque et Dardanos étaient les « chefs de file des stoïciens » à Athènes à l'époque des académiciens Philon de Larisse et Antiochus, on a longtemps cru que l'école stoïcienne avait continué d'exister à Athènes sous la direction de ces deux philosophes, après la mort de Panétius, vers 110-109 av.
Les stoïciens pensent en effet une âme du monde, qu'ils nomment pneuma, ce qui signifie le souffle. Il est également appelé feu divin : dans tous les cas, il s'agit d'un mouvement qui traverse le monde de manière permanente. Ce pneuma, ce souffle divin, organise le monde.