Pour faire simple, l'adénomyose, c'est une infiltration de cellules similaires à celles de l'endomètre dans le muscle utérin, nommé myomètre. Contrairement à l'endométriose qui va envahir certains autres organes selon l'humeur du jour (comme la vessie ou l'intestin), l'adénomyose s'attaque à l'utérus.
C'est une pathologie fréquente et bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital. Néanmoins, certaines formes d'adénomyose peuvent être extrêmement douloureuses et invalidantes au quotidien.
Les symptômes de l'adénomyose ressemblent à ceux de l'endométriose, qui lui est souvent associée. On retrouve donc des phénomènes douloureux comme les dysménorrhées (douleurs pendant les règles), dyspareunies profondes (douleurs pendant les rapports sexuels) et douleurs inter-menstruelles (entre les règles).
Points clés. Dans l'adénomyose utérine, l'utérus peut doubler ou tripler de taille. Elle provoque souvent des saignements menstruels abondants, une dysménorrhée et une anémie et peut causer des douleurs pelviennes chroniques; les symptômes peuvent disparaître après la ménopause.
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
L'adénomyose peut-il entraîner une fatigue ? L'adénomyose peut provoquer de la fatigue indirectement, via des douleurs et pertes de sang importantes.
Cependant, nous savons que l'adénomyose dépend du taux d'œstrogènes et que les femmes suivantes sont plus à risque de développer une adénomyose : les femmes ayant eu au moins une grossesse ; les femmes ayant eu une chirurgie utérine, telle qu'une césarienne ou un curetage.
Le traitement antalgique pour soulager les douleurs d'endométriose. Si vous souffrez beaucoup, il ne faut pas laisser la douleur s'installer et se chroniciser. Des antalgiques peuvent vous aider. Il existe différents paliers à tester avec votre médecin : anti-inflammatoires, opiacés, morphiniques.
Des règles douloureuses dues aux contractions de l'utérus (dysménorrhées) chez environ un tiers des femmes qui ont une adénomyose. Des saignements entre les règles (métrorragies) chez environ une femme sur 5 qui a une adénomyose. Des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunies). Une pesanteur pelvienne.
L'adénomyose n'est pas une situation à risque de cancer, mais un facteur favorisant l'infécondité. Sur le plan microscopique, l'adénomyose est la présence cellules de la muqueuse utérine qui sont enfouies dans la profondeur du muscle utérin.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
L'adénomyose est une maladie gynécologique fréquente et bénigne. Elle est semblable à l'endométriose : on parle même d'endométriose interne à l'utérus.
Le traitement de l'adénomyose est fonction de la symptomatologie et du désir de grossesse. En l'absence de désir de grossesse, les hémorragies se traitent médicalement en première intention : progestatifs per os ou in utero, agonistes du gonadotrophin-releasing hormone (Gn-RH).
Selon la Haute Autorité de Santé, lorsque la pilule ne fonctionne pas ou n'est pas supportée, le dienogest (11) peut être prescrit afin d'apaiser les symptômes de l'endométriose. Il s'agit également d'une pilule, d'un traitement hormonal donc, mais avec un fort effet progestatif.
L'endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place. Il existe de rares cas de récidive à la ménopause.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Diaphragme et thorax : il faut opérer surtout si l'atteinte se manifeste par des douleurs de l'épaule droite pendant les règles ou provoque un pneumothorax. Péritoine : l'endométriose y est presque toujours présente. L'intervention est assez simple car les lésions sont peu profondes.
L'endométriose est une maladie gynécologique causée par la présence de cellules de l'endomètre en-dehors de l'utérus. L'endométriose est une maladie chronique. Elle touche 5 à 20% des femmes en âge de procréer et 40% des femmes se plaignant de douleurs dans bas du ventre.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.