Les trimestres retenus sont les trimestres qui ont donné lieu à cotisations à votre charge. Certaines périodes pendant lesquelles vous n'avez pas cotisé peuvent être prises en compte pour partir à la retraite anticipée pour longue carrière (maladie, maternité, chômage, etc.).
Les trimestres cotisés correspondent aux périodes pendant lesquelles des cotisations retraites ont été prélevées sur votre revenu et versées aux caisses de retraite. Un stage, un job d'été ou un job étudiant peuvent donner lieu à des cotisations retraite et donc entrer dans le calcul de vos trimestres cotisés.
Les périodes ou trimestres d'assurance retenu(e)s pour le calcul de la pension de retraite sont ceux ou celles qui ont donné lieu au versement de cotisations dans un régime de base (obligatoire ou volontaire). Ces cotisations sont appliquées sur une assiette de revenu minimum.
Même si le fonctionnaire a relevé simultanément de plusieurs régimes de retraite au cours de sa carrière, une année civile ne peut comporter plus de 4 trimestres de durée d'assurance. La durée d'assurance cotisée est la période pendant laquelle l'agent a versé des cotisations pour sa retraite.
Les trimestres retenus sont les trimestres qui ont donné lieu à cotisations à votre charge. Certaines périodes pendant lesquelles vous n'avez pas cotisé peuvent être prises en compte pour partir à la retraite anticipée pour longue carrière (maladie, maternité, chômage, etc.).
Les trimestres validés comprennent les trimestres cotisés et les périodes éventuelles n'ayant pas donné lieu à une cotisation (périodes de chômage, période d'aide familial…).
Dans le secteur privé, la validation des trimestres pris en compte pour la retraite ne se fait pas sur la base de la durée de travail. Elle dépend du salaire perçu. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut toucher, dans l'année, un salaire équivalant à 150 fois le montant du SMIC horaire brut.
1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre. France Travail (anciennement Pôle emploi) transmet automatiquement les informations à l'Assurance retraite.
Pour rappel, un trimestre est un ensemble de trois mois consécutifs, il y a quatre trimestres par an. Pour valider un trimestre, il faut cotiser sur un revenu égal à 150 SMIC horaire, donc 600 SMIC horaire sont nécessaires pour valider quatre trimestres par an.
Pour valider un trimestre, il est nécessaire de cotiser sur un revenu minimum équivalent à 150 fois le montant horaire brut du SMIC en vigueur au 1er janvier de l'année considérée. Pour valider 4 trimestres au titre d'une année, il faut donc que le revenu soit au moins égal à 600 SMIC horaire.
La retraite progressive est possible dès 60 ans, si vous réunissez 150 trimestres. Elle vous permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de votre retraite. La part de retraite payée dépend de la durée de travail à temps partiel.
Sa durée d'assurance requise est de 160 trimestres validés et elle n'en a que 90. Son minimum contributif sera donc proportionnel, soit : (90/160) x 684,14 € = 384,83 €. Le minimum est ensuite revalorisé chaque année dans les mêmes conditions que la retraite.
Les trimestres assimilés (dit trimestres non-cotisés) sont des trimestres qui s'acquièrent lors des périodes d'interruption involontaire de l'activité professionnelle. En effet, certaines situations (comme le chômage, la maladie ou la maternité, etc.)
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
La règle est la suivante : pour valider un trimestre, vous devez percevoir une allocation de retour à l'emploi (ARE) pendant au moins 50 jours – consécutifs ou non. Si, dans l'année, vous avez été indemnisé pendant 200 jours, alors vos 4 trimestres sont validés.
Pendant votre arrêt maladie, vous ne cotisez pas pour votre retraite mais vous validez 1 trimestre tous les 60 jours, dans la limite de 4 trimestres par an. C'est la même règle qui s'applique pour les arrêts de travail consécutifs à une maladie professionnelle ou un accident du travail.
L'Aspa : un minimum vieillesse sans condition de cotisations
Vos ressources mensuelles ne dépassent pas 916,78 € si vous êtes seul ou 1 423,31 € si vous êtes en couple, en 2024.
Les chômeurs indemnisés au titre d'une fin de contrat de travail peuvent acquérir des points de retraite complémentaire s'ils relèvent du régime Agirc-Arrco. Les chômeurs relevant d'autres régimes bénéficient de points de retraite si une convention a été conclue entre leur caisse et l'Unédic.
Pour le calculer, on prend en compte vos 25 meilleures années de carrière. Votre salaire annuel moyen est égal à la moyenne des salaires bruts perçus au cours des 25 années les mieux payées de votre carrière.
Pour valider 4 trimestres en 2024, votre revenu annuel brut doit être au moins égal à 6.990 euros (soit 1.747,50 euros x 4). Attention : Si vos revenus annuels dépassent 6.990 euros, il n'est pas possible de valider plus de 4 trimestres. 4 étant le nombre maximum de trimestres pouvant être validés par an.
Voici donc le salaire (brut !) qu'il faut gagner sur 3 mois pour valider un trimestre en vue de votre retraite en 2024 : 1 747,50 euros, donc 3 495 euros pour deux trimestres et 6 990 euros sur l'année pour quatre trimestres.
Si vous relevez de ces cas de figure, et si vous avez validé tous vos trimestres, vous pouvez partir à la retraite à 62 ans sans subir ni décote, ni proratisation, ni malus.
Les départs avec une surcote
Même logique avec le système actuel qui fixe l'âge légal de départ à 62 ans. Pour la génération née en 1962, qui aura 61 ans cette année, il faut avoir travaillé 42 ans et donc cotisé 168 trimestres pour partir à la retraite à taux plein.
Qu'appelle-t-on une « carrière longue » ? Les actifs qui ont débuté leur activité professionnelle avant l'âge de 21 ans, voire dès l'âge de 16 ans, peuvent bénéficier du dispositif « carrière longue » s'ils sont toujours au travail alors qu'ils atteignent la soixantaine.