Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
On classe les Églises chrétiennes en trois grands groupes : la catholique, les orthodoxes et les protestantes : Catholiques : 1,345 milliard.
Tandis que les Catholiques voient la voie du Salut dans la foi, dans les « œuvres méritoires » et dans les Sacrements, les Protestants voient en Christ sur la croix l'unique et seule expiation possible pour les péchés des hommes.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l'Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l'art grec, contrairement à l'art occidental, ne se focalise pas sur l'image de Jésus, saignant sur la croix. Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux, le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui.
Joseph (Nouveau Testament)
Selon la croyance, la Vierge Marie, mère de Jésus Christ, serait directement montée au ciel, ne décédant pas comme le commun des mortels. Une pensée qui n'est pas partagée par une autre Église chrétienne, le protestantisme.
Catholiques et orthodoxes ont en commun la vénération de Marie. Mais cette vénération revêt des accents différents. Le dogme de l'Immaculée Conception est étranger à l'orthodoxie.
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Aujourd'hui, le signe de croix est le signe des chrétiens, un geste qu'on fait parfois sans même y penser. En réalité, il a une signification très profonde. Si les protestants le pratiquent peu, il est toujours en vigueur chez les catholiques et les protestants... qui ne le font pas de la même façon.
Les chrétiens orthodoxes et catholiques, séparés par un schisme millénaire. La séparation entre les chrétiens d'Orient et d'Occident, devenus orthodoxes et catholiques, repose sur des questions théologiques complexes mais aussi sur des dissensions politiques profondes.
Si aujourd'hui la fête commerciale a pris le pas sur la fête religieuse, Noël reste l'un des points d'orgue de l'année liturgique chrétienne. Pour les catholiques, orthodoxes et protestants, Noël symbolise la naissance de Jésus, venu au monde pour aider les hommes.
Les protestants ne reconnaissent que le baptême et l'eucharistie car ce sont les seuls sacrements institués par Jésus selon la Bible.
Elohim (Hébreu : אֱלֹהִים) est le nom le plus couramment utilisé de Dieu dans la Bible hébraïque, et le premier à y apparaître (Gn 1,1). Contrairement aux autres noms mentionnés dans cet article, il est aussi utilisé pour désigner les divinités des autres religions (ex : Ex 9,1, Ex 12,12, Ex 20,3).
La figure de Marie est commune aux trois religions monothéistes : judaïsme, islam et christianisme. Elle est aimée et honorée dans la tradition chrétienne et musulmane. La Vierge Marie est aimée et honorée dans la tradition chrétienne et musulmane.
Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
L'Esprit-Saint est une personne divine qui scelle l'union entre le Père et le Fils ; il est donc au coeur de la vie trinitaire. L'Esprit est aussi mystérieux que le Père et le Fils, mais il rappelle plus impérieusement que Dieu est mystère car il est unique mais, en même temps, révélé en trois personnes.
La succession de Pierre. Selon l'Évangile, Jésus a lui-même désigné parmi ses apôtres un homme, Pierre : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Le martyre de Pierre à Rome a ensuite désigné le siège épiscopal de la ville comme celui autour duquel doit s'affirmer l'unité de l'Église et de la foi.
Elle est une figure essentielle du christianisme, en particulier pour les orthodoxes et les catholiques, qui lui attribuent le titre de « Mère de Dieu » et la désignent par les dénominations « Sainte Marie », « Vierge Marie », « Sainte Vierge » et « Notre-Dame ».
La Vierge Marie est donc vénérée par les chrétiens orthodoxes et catholiques, et elle représente également dans l'islam une figure importante. Les protestants respectent Marie pour son exemplarité mais ne croient ni à son Immaculée Conception (sa naissance miraculeuse d'une mère légendaire, Anne), ni à son Assomption.
Le culte marial ou la dévotion mariale est la vénération que les catholiques et les orthodoxes portent à Marie, mère de Jésus. Dans les traditions catholique et orthodoxe, ce culte est appelé « hyperdulie » selon la définition qu'en a donnée le concile de Trente au XVI e siècle.
Considérant que le salut des hommes ne passe que par une dévotion à Jésus, ses adeptes ne vouent aucun culte aux Saints, de même qu'aux reliques ou aux images. De fait, alors que la Toussaint est une journée dédiée à la célébration de tous les Saints, les protestants n'ont donc pas de raison de s'y conformer.
De ce fait, les protestants considèrent que la piété mariale catholique est un culte inutile, excessif, et qui risque de hisser Marie au rang de divinité féminine, une quatrième personne de la Trinité en quelque sorte. Ce qui ne les empêche pas de reconnaître en Marie le modèle de foi en la Parole de Dieu.
Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place spéciale à Marie, qu'elles appellent Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Notre Dame (plus souvent chez les catholiques) ou Mère de Dieu (plus souvent chez les orthodoxes), et qui est l'objet d'une dévotion particulière.