Adam Smith a théorisé deux idées très importantes : la division du travail et la main invisible. Adam Smith considère que les individus doivent être libres de choisir leur métier. En effet, si chacun s'occupe ce qu'il sait le mieux faire, tout le monde en sortira gagnant.
Pour lui, seule l'efficacité du marché permet la satisfaction du plus grand nombre. Bien que moraliste, Adam Smith considère que l'égoïsme de chacun conduit par la satisfaction de son intérêt à un équilibre. Autrement dit, "la recherche des intérêts particuliers aboutit à l'intérêt général".
Dans son livre « La richesse des nations », il pose le travail comme étant la principale richesse des nations et réduit l'or et la monnaie à des instruments d'échange plutôt qu'à des valeurs de richesse. La valeur d'un bien dépend donc du temps de travail qui a été nécessaire pour le produire.
La théorie des avantages absolus de Smith dit qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de ces biens contre d'autres biens dont il aurait besoin.
Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.)
On considère néanmoins que c'est Adam Smith qui, en faisant de l'initiative privée et égoïste le moteur de l'économie et le ciment de la société, achève d'énoncer le dogme libéral.
Adam Smith explique la façon dont les actions individuelles influent sur l'intérêt collectif par sa théorie de la « main invisible ». Contrairement au système mercantiliste, l'individu ne poursuit pas un but d'intérêt général lorsqu'il agit ; dans ses actes, l'individu agit librement, dans son propre intérêt.
La découverte du capitalisme et de ses limites.
Antérieur à Lao Tseu et Confucius, Kouan Tchong serait donc le premier économiste de l'Histoire.
Adam Smith, le fondateur. Adam Smith (1723-1790) a souvent été considéré comme le véritable "père de l'économie politique", car la Richesse des nations représente le socle commun à partir duquel les auteurs classiques vont forger leurs propres conceptions.
Adam Smith
Publiée seulement quelques années avant sa mort, « La Richesse des nations » a fait de ce professeur de philosophie morale le père fondateur de l'économie.
Dans le domaine socio-économique, la main invisible est une expression (forgée par Adam Smith) qui désigne la théorie selon laquelle l'ensemble des actions individuelles des acteurs économiques, guidées (par définition) uniquement par l'intérêt personnel de chacun, contribuent à la richesse et au bien commun.
Selon Smith, les hommes sont caractérisés par des passions, par des facultés de l'esprit, par la « sympathie » et enfin par une conscience morale : le « spectateur impartial ». Ces caractéristiques contribuent à déterminer l'origine de nos jugements, que ceux-ci aient lieu dans la sphère morale ou économique.
La véritable richesse des nations provient du travail et notamment de la division du travail. Chez Smith la division du travail = 3 dimensions. la division technique du travail au niveau de l'entreprise, comment est partagé la production d'un bien ou plusieurs tâches ?
Les ouvriers désirent gagner le plus possible ; les maîtres, donner le moins qu'ils peuvent ; les premiers sont disposés à se concerter pour élever les salaires, les seconds pour les abaisser.
La division du travail augmente la « puissance productive du travail ». Elle consiste en la division de la réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par des travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.
Produire, répartir, dépenser : voilà les trois temps de la vie économique.
Les États-Unis sont la première économie mondiale devant la Chine et le Japon. En 2020, le produit intérieur brut (PIB) américain était de 20 937 milliards de dollars. Celui de la Chine était de 14 723 milliards de dollars et celui du Japon de 5 065 milliards de dollars.
L'économiste britannique John Maynard Keynes a révolutionné la pensée économique en réduisant à néant l'idée alors dominante que l'économie de marché assurait automatiquement le plein-em- ploi; en d'autres termes, quiconque souhaitait travailler trouvait un emploi si ses exigences salariales étaient souples.
Le capitalisme fait référence au système économique qui prévaut dans le pays, dans lequel le commerce et l'industrie appartiennent à des particuliers ou à des entreprises. Le socialisme est la structure économique dans laquelle le gouvernement détient la propriété et contrôle les activités économiques du pays.
économique où les acteurs privés possèdent et contrôlent des biens conformément à leurs intérêts, et l'offre et la demande fixent librement les prix sur les marchés, de la meilleure manière qui soit pour la société. L'essence du capitalisme est la recherche du profit.
Le terme « socialisme » est issu du mot anglais « socialism » créé par le britannique Robert Owen et introduit en France en 1834 par l'ouvrier typographe Pierre Leroux.
Ainsi, la «main invisible» est celle du marché, et plus encore du libre-échange qui encourage la concurrence, de la division du travail qui accroît la productivité, et de l'initiative individuelle qui profite à tous. Cette expression permet à la postérité de synthétiser la pensée d'Adam Smith.
La démocratie libérale, parfois appelée démocratie occidentale, est une idéologie politique et une forme de gouvernement dans laquelle la démocratie représentative fonctionne selon les principes du libéralisme, à savoir la protection des libertés de l'individu.
Les inconvénients du libéralisme peuvent se regrouper en deux types. Ceux qui sont des inconvénients à long terme et dont notre époque commence à prendre conscience et ceux qui sont à court terme. L'un des inconvénients à long terme est la pollution de notre planète.