Là où la morale de la déontologie est une pratique morale et une morale pratique de la profession, la morale de l'éthique consiste davantage à ajouter de la morale à des pratiques.
Si l'on entend par morale un discours rationnel et systématisé sur ce qu'il est permis de faire ou non, en effet. On parlera de morale stoïcienne, de morale chrétienne, de morale kantienne, etc. L'éthique se veut au contraire une réflexion en mouvement. La force de la morale, c'est sa cohérence interne.
L'éthique donne des principes directeurs : la règle déontologique leur donne un contenu concret. ». La déontologie vise à réguler les situations couramment rencontrées par un corps de personnes exerçant un métier identifié.
Parmi les valeurs éthiques citées le plus souvent, nous retrouvons l'intégrité, mais aussi le désintéressement, l'ouverture d'esprit, le respect, l'honnêteté, le courage ou encore le sens de la justice. Ces valeurs motivent et orientent les actions des personnes concernées.
Une dimension cognitive, où sont en jeu un savoir, des opinions, des croyances, des certitudes. Une dimension existentielle, où entrent en jeu des désirs, des besoins, des intérêts, des attentes, des souffrances. Une dimension expérientielle, où est mise à contribution une sagesse pratique tirée de l'expérience.
Les quatre principes de l'éthique sont l'autonomie, la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Ils offrent un cadre méthodologique qui permet de structurer la discussion du staff.
Les dispositions du Code sont non limitatives, un comportement peut être constitutif d'un manquement à la déontologie même s'il n'est pas expressément interdit. Le Code de déontologie médicale 2018 (CDM 2018) repose sur quatre piliers : le professionnalisme, le respect, l'intégrité et la responsabilité.
L'éthique fait l'examen de la justification rationnelle de nos jugements moraux, elle étudie ce qui est moralement bien ou mal, juste ou injuste.
Une personne non éthique est une personne qui agit contrairement aux principes de la cartel – ou de l'environnement – dans lequel elle est insérée. De la même manière, son attitude qui va à l'encontre du code morale en question est également considérée comme contraire à l'éthique.
Ils font des choix rationnels et sont capables de les justifier en donnant des raisons telles que l'intérêt du client, la qualité de l'environnement, la sécurité du public.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
La source de la contrainte
L'action fondée sur les valeurs est généralement conforme aux lois et à la déontologie, mais elle est décidée par l'individu plutôt qu'imposée par une autorité extérieure. La réflexion éthique fait appel à l'autonomie, au jugement et au sens des responsabilités.
Le statut de la fonction publique rappelle les valeurs de dignité, d'impartialité, d'intégrité, de probité, de neutralité et de laïcité, de secret et discrétion professionnels, de devoir de réserve, de non cumul d'activités, de devoir d'obéissance, de prévention des conflits d'intérêts, … qui prévalent à l'exercice des ...
1. Ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie : Obéir à une morale rigide. 2. Science du bien et du mal, théorie des comportements humains, en tant qu'ils sont régis par des principes éthiques.
1Dans la société contemporaine, l'éthique et la morale peuvent être définies, dans leur sens courant, pour l'éthique comme les principes à ne pas dépasser, par exemple dans un secteur socioprofessionnel, pour la morale comme référence personnelle ou collective à des « valeurs » inclues dans l'éthique.
capacité à discerner le bien du mal, à se référer à ce qui est bien.
En choisissant de mettre en œuvre une démarche éthique, l'entreprise sait qu'elle a tout à gagner : crédibilité, amélioration du dialogue social, notoriété, image positive, positionnement stratégie avantageux etc… L'éthique n'est donc pas à distinguer du business !
Par conséquent, une situation éthique correspond à toute situation susceptible de com- promettre le respect, en tout ou en partie, d'au moins une valeur ou un principe devant présider le vivre-en- semble [5]. Une situation éthique pose un problème éthique.
Agir de façon éthique pour un professionnel c'est « réfléchir aux effets possibles de sa décision » et donc « être capable d'identifier les risques et conséquences potentiels pour lui-même et pour les autres des différentes options qui s'offrent à lui » (Bégin, 2011).
On retrouve donc chez Socrate et Levinas une éthique qui insiste sur la responsabilité de l'individu, tout d'abord, du respect de l'Autre dans son étrangeté – c'est ce que montre la critique du mythe d'Artistophane et l'idée d'Infini – mais aussi de l'éveil de l'Autre à l'éthique – c'est ce que montrent la démarche ...
L'étude formelle de l'éthique commence dans la Grèce antique. Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
L'institution de l'Ordre des médecins, confirmée par l'ordonnance du 26 septembre 1945, a conduit à la rédaction du premier code de déontologie médicale, publié le 28 juin 1947. Celui-ci n'a que peu innové, reprenant des principes traditionnels régissant la pratique médicale.
La déontologie recouvre les bonnes pratiques obligatoires par toutes les personnes qui y sont soumises. L'éthique invite le professionnel à se questionner sur les valeurs véhiculées par ses actes.
L'objet de la déontologie n'est donc pas de fonder philosophiquement la notion d'obligation, ni de comprendre en quoi un devoir est un devoir, mais d'inventorier très concrètement les obligations qui incombent à un professionnel dans l'exercice de sa tâche.