Dans ce cas, en parler à un psychologue, ou s'inscrire dans une association ou un groupe de parole pour les personnes endeuillées peut être très bénéfique. Vous vous offrirez ainsi un cadre pour laisser s'exprimer votre peine sans crainte d'être jugé, une aide précieuse dans le travail de résilience.
Lui faire confiance, être présent, parler avec elle, l'écouter est la meilleure façon de lui apporter du soutien, conseille le pédopsychiatre. Le dialogue permet de la resituer dans son humanité. Patrick Ben Soussan le constate : accompagner l'endeuillé par une pensée vivante constitue un effort.
Concentrez-vous sur les choses positives
Un enterrement est toujours douloureux. Les souvenirs remontent à la surface au moment de dire adieu au proche disparu. Pour éviter de pleurer, pensez uniquement aux souvenirs joyeux que vous avez eus avec lui. Remémorez-vous les bons moments que vous avez passés ensemble.
Le syndrome des coeurs brisés met parfois la vie en péril lorsque le coeur est soumis à trop rude épreuve via une hypotension sévère, des troubles du rythme, une défaillance cardiaque appelée choc cardiogénique. Un autre nom du syndrome des coeurs brisés explique mieux la réalité médicale : le syndrome de stress.
En effet, « retenir ses émotions peut être mauvais pour la santé. Les études ont démontré que retenir ses émotions était associé à un système immunitaire moins efficace, à davantage de problèmes de santé cardiovasculaire, à de l'hypertension et des troubles mentaux comme le stress, l'anxiété ou la dépression ».
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
En moyenne, pour un adulte, le deuil dure 12 mois tandis qu'il n'est que de 6 mois pour les enfants. Ces derniers ont en effet plus de faciliter à la résilience et acceptent plus rapidement la perte d'un être cher.
Le défunt peut se manifester à travers une odeur (le parfum qu'il portait par exemple), un son ou une voix qui va subitement se faire entendre pour délivrer un message ou encore, le toucher. Soudain, la personne va ressentir un contact sur sa peau, une caresse dans le dos alors qu'elle est seule dans la pièce.
physique : une lumière ou un appareil électrique qui s'allume ou s'éteint, une montre qui s'arrête définitivement à l'heure du décès. visuel : vision partielle ou complète du défunt ou apparition symbolique comme les papillons, les oiseaux ou les arcs-en-ciel. olfactif : une odeur évoquant le défunt.
Cela fait partie de la maturation psychologique vers l'âge adulte. Les personnes sujettes aux attaques de panique ou à des troubles dépressifs : l'angoisse de mort peut faire partie de leurs symptômes. Les personnes en fin de vie peuvent souffrir d'angoisse de mort, tout comme leurs proches.
« Je t'aime. » Si vous êtes assez proche, rappeler à une personne en deuil que vous l'aimez peut être puissant. Le deuil peut laisser aux gens un sentiment de solitude, et en leur rappelant que vous les aimez et que vous êtes là pour eux, vous pouvez leur rappeler qu'ils ne sont pas seuls.
L'absence qui se fait immédiatement ressentir semble accroître la puissance des sentiments et des émotions. C'est une constante dans tous les deuils. Cruel et injuste, le sentiment de manque ne vous quitte plus. L'absence est comme “un poids” inévitable à chaque étape du deuil, et parfois même après le deuil.
Les moments tristes ou quand nous sommes très nerveux augmentent les niveaux de cortisol dans le corps, connus sous le nom d'hormone du stress. À fortes doses, cette hormone endommage nos défenses, laissant le corps plus enclin à contracter des maladies.
Par ailleurs, pleurer permet de brûler des calories. Les scientifiques pensent que l'on élimine une quantité similaire à celle que l'on dépense lorsque l'on rit, à savoir 1,3 calorie par minute. Ainsi, en pleurant une trentaine de minutes, ce sont environ 30 calories qui sont éliminées.
Le chagrin provoque du stress, qui affecte la libération d'hormones comme le cortisol. Ces hormones stimulent les neurotransmetteurs du cerveau qui provoquent des réactions physiques telles que des pleurs, des maux de tête et un écoulement nasal.
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Vivre son deuil avec l'aide de la psychologie
Le deuil étant un processus actif, il est important : D'accepter de ressentir les émotions : elles sont normales et utiles. De se mettre en action pour continuer à investir sa vie sans l'être cher. De s'adapter à l'absence de la personne pour accepter sa perte.
Selon Cynthia Kubo, ces sentiments de deuil ou de nostalgie peuvent se traduire par une perte d'appétit, des variations de poids, un sommeil perturbé, de l'anxiété ou une dépression. Les sentiments de ce type peuvent se voir amplifiés considérablement si un partenaire meurt.
Pour être consolé, il faut accepter sa fragilité, reconnaître que ce qui est perdu ne reviendra peut-être jamais. Certains ne le souhaitent pas. Ils refusent votre aide mais savent que vous êtes là. Ce qui nous rassérène aussi, ce sont les petits efforts que nous accomplissons nous-même.
Dans le cas de la tristesse: pleurer, en parler, l'écrire, l'exprimer par une activité artistique (chant, danse, dessin, peinture…), etc… Tout ce qui vous permettra de faire sortir de vous-même vos ressentis émotionnels. Le fait de les exprimer permet déjà de se sentir soulagé.