Or, s'il y a bien deux moments clés dans un récit, ce sont : son début, appelé incipit, en référence à l'expression que l'on trouve au début des manuscrits latins du Moyen Âge, incipit liber, c'est‑à‑dire « ici commence le livre » et sa fin, appelée excipit (ou explicit).
En général, dans un incipit, le lecteur doit savoir où se déroule l'action, à quelle époque, qui raconte l'histoire, de quel genre littéraire elle relève, quel est le personnage de fiction principal, et quel est le lien avec le titre du livre.
L'incipit d'une œuvre romanesque constitue un enjeu majeur du pacte de lecture : il a pour fonction de programmer la suite du texte, en définissant le genre, le point de vue adopté par le narrateur, les personnages, etc. , mais surtout, il doit donner envie de lire la suite.
Les différents types d'incipit
Il y a de très nombreuses façons de commencer un roman, mais deux formes d'incipit sont les plus populaires : 1) L'incipit statique ou dit descriptif. 2) L'incipit dynamique ou dit d'action.
(Néologisme) Fin d'un chapitre ou d'un livre (par exemple, le dernier chapitre, ou les dernières phrases, etc).
Premiers mots d'un manuscrit, d'un ouvrage. 2. Premiers mots ou premières notes d'un ouvrage vocal ou instrumental.
La fonction essentielle d'un excipit est de donner un sentiment d'achèvement, en scellant le sort des personnages, parfois aussi en proposant une conclusion d'ordre idéologique (politique, morale ou philosophique). → Il faut cultiver notre jardin. (Voltaire, Candide, 1759).
Le terme excipit est un synonyme du mot savant explicit qui fait référence à la formule latine explicit liber, concluant des manuscrits du Moyen Âge. En paléographie, cette fin de texte mentionne aussi parfois l'auteur et la date.
Qu'est-ce que l'incipit d'un roman ? L'incipit d'un roman, ce sont les mots par lesquels il s'ouvre. Autrement dit, c'est le début du livre. Le mot incipit est un terme latin, c'est une forme du verbe incipio, is, ere qui signifie « débuter, commencer ».
Le prologue ne narre pas l'intrigue principale. Il contextualise. Au contraire du premier chapitre ou du premier acte, qui lui même traite des peripéties, le prologue se situe hors de l'action principale il ne doit pas mettre en scène les héros Pour un prologue, un narrateur omniscient peut prendre le relai.
L'explicit : ce terme désigne l'exact contraire de l'incipit : un explicit romanesque renvoie ainsi aux dernières pages d'un récit.
La longueur de l'incipit
Cet incipit, ce début, peut être compris au sens de plusieurs mots, plusieurs phrases ou même, plusieurs paragraphes. Selon la définition du distingué David Lodge, il comprendra le nombre de mots nécessaires pour faire basculer le lecteur dans le monde de l'auteur.
Comment débuter brillamment un roman ?
Étymologie. ( XIX e siècle) De la locution [hoc] incipit liber, elle même composée du verbe latin incipio (« commencer, entreprendre »), conjugué à la troisième personne du singulier : « [il] commence ».
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.
L'incipit du roman réaliste vise à apprendre au lecteur le plus d'informations concernant l'univers fictif dans lequel se situe l'histoire qu'il va raconter: les informations concernent le temps, l'espace et les personnages. En quelque sorte c'est l'incipit qui établit désormais le pacte de lecture.
La lecture de l'incipit doit d'emblée aiguiller le lecteur sur le genre ou le sous-genre de l'œuvre qu'il lit (roman, nouvelle, conte, roman policier, roman d'éducation…), mais aussi sur les choix narratifs établis par l'auteur (narrateur externe, interne, omniscient, registre de langue…)
Dans un livre sans épilogue, l'excipit est constitué des dernières phrases du chapitre final. Par extension, d'un point de vue narratif, les dernières lignes du dernier chapitre d'un roman sont parfois qualifiées d'épilogue. Vous connaissez, ainsi, la fameuse phrase : “Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants”.
L'épanadiplose est également une figure de narration utilisée dans de nombreux genres littéraires ; elle est alors nommée « épanadiplose narrative ». Il s'agit de la reprise d'une scène initiale ou d'un motif initial (dans l'incipit) à la fin (ou clausule) de l'intrigue.
Se dit d'un début de roman ou de toute œuvre littéraire ou dramatique dans lequel le lecteur ou le spectateur est immergé directement dans l'action.
Le lecteur implicite d'Iser est, en effet, une abstraction construite par le texte, une contrainte imposée au lecteur empirique, réel, à laquelle il peut soit adhérer ou résister, en acceptant son rôle dans la structure de l'œuvre, ou en s'inscrivant à rebours de celui-ci.
Récit :Bel-Ami retrace l'ascension sociale de Georges, un jeune soldat fauché, mais prêt à tout pour réussir. Principaux thèmes : la séduction, la manipulation, la société française sous la IIIe République, les rapports des classes sociales, le milieu du journalisme et les rapports hommes/femmes.
initiale n.f. Première lettre d'un mot.
L'analepse – nom féminin (du grec ancien ἀνάληψις / análipsis) ou retour en arrière, dans un récit enchâssant, est une figure de style. Elle correspond à un retour en arrière, au récit d'une action qui appartient au passé.
L'épigraphe est une courte citation placée au début d'un ouvrage ou d'un chapitre, et qui permet d'en indiquer l'esprit. Elle est placée après la dédicace et avant les remerciements.