Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
On peut donc mentir en ne disant rien. Mais on peut aussi mentir en disant la vérité. Ce sera le cas si on la dit, mais en en cachant une partie, laquelle serait essentielle pour que notre interlocuteur comprenne pleinement ce que j'ai dévoilé. On peut même mentir en disant toute la vérité.
Mentir pour éviter la gêne est souvent associé à l'envied'être aimé des autres et de ne décevoir personne. Le plus évident des mensonges destinés à faciliter le quotidien relève de la politesse. Ce mensonge des conventions sociales a pour effet de créer du lien.
Ne pas dire la vérité c'est également s'exposer au risque de voir la personne la découvrir par elle-même, peut-être de manière plus brutale, et de perdre sa confiance.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Vrai. Sincère, qui dit la vérité.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
Par le mensonge extérieur, l'homme se rend méprisable aux yeux d'autrui, mais, par le mensonge intérieur, ce qui est encore bien pis, il se rend méprisable à ses propres yeux et attente à la dignité de l'humanité en sa propre personne […]. Le mensonge est abandon et pour ainsi dire négation de la dignité humaine […].
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Mentir est le fait des faibles. Qui ment une fois, ment toujours. Mentir et trahir est la nourriture quotidienne de tout hypocrite. Qui rien ne dit jamais ne ment ; qui ne fait rien jamais se trompe.
Dire la vérité conduit au respect.
Le fait que vous soyez digne de confiance créera aussi certainement du respect envers vous-même ainsi qu'une satisfaction intérieure vous rendant heureux de vos choix.
Dissimuler/cacher la vérité (dans ce cas on ne parle pas).
C'est donc pas parce qu'on ne dit rien qu'on ment forcément : Si (pendant le débat philo par exemple) on ne parle pas, alors ce n'est pas mentir. C'est peut-être qu'on pas envie de s'exprimer sur le sujet,on n'a pas d'idées, ou parce qu'on est timide.
L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
- Par protection : dans les sociétés totalitaires le mensonge est souvent nécessaire à la survie. Pendant l'occupation, on apprenait aux enfants juifs à mentir sur leur nom, leur origine. De même, dans certains pays, il n'est pas bon de dire la vérité sur ce que l'on pense, sur qui l'on fréquente.
Le tête bouge rapidement. Si tout à coup vous voyez quelqu'un faire un mouvement de la tête lorsque vous lui posez une question directe, il est possible qu'il vous mente. "La tête va se rétracter ou partir en arrière, se pencher, se relever ou s'incliner sur le côté", écrit Lillian Glass.
D'après Kant, ne pas mentir relève d'un. Mentir à quelqu'un, même prétendument pour son bien, revient donc à saper ce fondement sans même savoir quelles seront les conséquences effectives de ce mensonge. Pour Kant, il ne faut donc jamais mentir.
Les formes du mensonge
l'officieux, qui serait dit pour ne pas faire de peine, pour protéger, pour ne pas choquer, le joyeux, qui serait utilisé pour faire rire, pour distraire, le pernicieux, qui serait proféré pour faire mal, pour tromper, pour escroquer…
On connaît bien les conséquences de mentir: on risque de perdre la confiance des autres. Aussi, quand un enfant ou un adolescent ment, on voit souvent les parents se plaindre de ce comportement en disant qu'ils ne peuvent plus faire confiance à leur enfant, qu'ils sentent qu'ils perdent le contrôle.
Pourtant, le mensonge peut être utilisé pour protéger ses intérêts, ou ceux de quelqu'un d'autre du danger, à l'aide du mensonge éthique, ou du mensonge par protection. Ainsi, le droit à la vérité, dans certains cas, se mérite.
Le besoin de mentir vient alors d'un désir de se mettre en valeur. Ou alors ils vont mentir pour se protéger, pour couvrir des choses qui sont normales, mais qu'ils ne veulent pas qu'on sache.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
Affirmation fausse, contraire à la vérité. Une contrevérité peut être énoncée par ignorance, ou de manière volontaire, pour cacher la vérité. Exemple : Le député a répondu à l'autre député en soulignant les contrevérités qu'il venait d'énoncer.
Contraire : exact, réel, sincère, vrai.