− Le plurihandicap : une association circonstancielle de handicaps, sans retard mental grave − Le polyhandicap : un handicap rare à expressions multiples avec restriction extrême de l'autonomie et déficience intellectuelle sévère (QI inférieur à 50) − Le surhandicap : Une surcharge progressive d'une déficience physique ...
Le polyhandicap (terme apparu dans les années 1970) se définit comme un "handicap grave à expressions multiples associant toujours une déficience motrice et une déficience intellectuelle sévère ou profonde, entraînant une restriction extrême de l'autonomie et des possibilités de perception, d'expression et de relation" ...
Des troubles moteurs à type de paralysie cérébrale, d'hypotonie massive (diminution du tonus musculaire), de troubles de la coordination.
Selon Handicherche : « Le surhandicap est une aggravation d'un handicap déjà existant. Souvent le surhandicap survient lors d'un handicap congénital. Les personnes atteintes de surhandicap ont des difficultés relationnelles dues aux déficiences psychiques ou intellectuelles qui s'ajoutent aux déficiences d'origine. »
Un enfant qui a plusieurs handicaps est dit polyhandicapé. Il s'agit d'une combinaison de handicaps entraînant de graves besoins éducatifs qui nécessitent la mise en place d'un programme d'éducation spécialisé conçu pour répondre aux besoins éducatifs découlant de tous les handicaps de l'enfant, et non d'un seul.
Certaines des infections les plus connues pour causer de multiples handicaps sont la méningo-encéphalite, la rubéole congénitale, les cardiopathies congénitales, la jaunisse et les maladies osseuses radiotransparentes . blessures accidentelles - Ces blessures peuvent survenir pendant le développement prénatal ou pendant le processus d'accouchement.
Cependant, les enfants polyhandicapés partagent généralement des déficits dans cinq domaines distincts de développement : le fonctionnement intellectuel, les capacités d'adaptation, les capacités motrices, le fonctionnement sensoriel et les capacités de communication .
les handicaps mentaux (déficience intellectuelle), les handicaps psychiques (dépression, bipolarité…), les handicaps cognitifs (autisme, troubles “dys”...).
Voici quelques exemples de handicaps multiples :
Surdicécité (déficience visuelle + déficience auditive) Déficience visuelle + déficience auditive + retard mental. Déficience visuelle + Retard mental. Paralysie cérébrale + Retard mental/Problèmes d'audition/d'élocution/visuels.
Les stimulations sensorielles et la communication
Pour entrer en relation et communiquer avec une personne polyhandicapée, il est nécessaire d'adopter une posture d'observation et d'écoute afin de comprendre la façon particulière avec laquelle celle-ci appréhende son environnement.
L'autisme est un handicap dont les manifestations sont décrites sous l'intitulé de Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA), c'est un trouble neuro-développemental. Les premiers signes sont perceptibles avant l'âge de 3 ans. Ces symptômes sont dus à un dysfonctionnement cérébral.
Ces maladies peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives. Ces déficiences constituent souvent un handicap non visible. Exemples de maladies invalidantes : La sclérose en plaques, le sida, le diabète, l'hypertension artérielle, l'asthme, l'épilepsie, le cancer.
Parmi elles, plus de 9 millions ont un handicap invisible. Il peut s'agir d'atteintes liées à une maladie invalidante (sclérose en plaques, fibromylagie...), d'un trouble sensoriel, psychique, cognitif, mais aussi d'autisme, de crises d'épilepsie, etc.
Les déficiences associées les plus fréquemment déclarées sont les déficiences viscérales et métaboliques (46 % de la population des déficients visuels), les déficiences motrices (43 %), les déficiences intellectuelles ou du psychisme (41 %) ainsi que les déficiences auditives (35 %).
La majorité des crédits IDEA sont alloués aux États selon une formule pour mener des activités dans le cadre de la partie B, qui couvre 14 catégories de handicap : (1) autisme, (2) surdicécité, (3) surdité, (4) troubles émotionnels, (5 ) déficience auditive, (6) déficience intellectuelle, (7) handicaps multiples, (8) orthopédique...
Handicaps psychiques : troubles anxieux sévères, troubles bipolaires, dépression chronique. Maladies chroniques invalidantes : fibromyalgie, maladies auto-immunes, cancer en situation de handicap. Handicaps cognitifs : troubles du spectre autistique, déficiences intellectuelles, troubles de l'apprentissage.
Ainsi, un handicap physique n'affecte pas obligatoirement les capacités motrices d'une personne, alors qu'un handicap moteur oui. Une PMR (Personne à mobilité réduite) est par définition une personne ayant un handicap physique, qui est moteur.
accidents, maladies génétiques et maladies chroniques sont les trois grandes causes de handicap.
Les formes d'autisme, font parties de la famille du handicap cognitif. Le handicap psychique est induit par des troubles psychiques invalidants, mais n'implique pas de déficience intellectuelle. C'est la possibilité d'utiliser les capacités intellectuelles qui est déficiente. Bipolarité, dépression, schizophrénie, TOC…
Il existe cependant certains traits qu'ils peuvent partager, notamment : • Un langage ou une communication limités • Des difficultés de mobilité physique de base • Une tendance à oublier les compétences par désuétude • Des difficultés à généraliser les compétences d'une situation à une autre • Un besoin de soutien dans la vie majeure activités (par exemple domestiques, de loisirs, ...)
« Est considérée comme travailleur handicapé toute personne dont les possibilités d'obtenir ou de conserver un emploi sont effectivement réduites par suite de l'altération d'une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique. » (article L5213-1du Code du travail).