La pulsion, systémiquement installée par le consumérisme, repose sur la possession d'un objet voué à être consommé, c'est à dire consumé, c'est à dire détruit. A l'inverse le désir, aussi bien dans son sujet que dans son objet, est toujours le désir d'une singularité infinie ou inachevée (non-finie).
Force à la limite de l'organique et du psychique qui pousse le sujet à accomplir une action dans le but de résoudre une tension venant de l'organisme.
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite.
Parfois, la pulsion sexuelle ne fait pas toujours bon ménage avec la raison, mais ça c'est une autre histoire… Les pulsions nous renvoient à notre côté primaire, sauvage de notre nature, notre côté mammifère. C'est la vie « brute » qui se manifeste en nous par de fortes poussées de désir.
Leur plaisir vient de la possession, pas de l'usage. Cas n°3 : le plaisir vient du simple fait de désirer. Ressentir du désir n'est pas toujours désagréable : on ressent une excitation, on se raconte des histoires, etc. Il y a un plaisir à désirer dont on peut être conscient.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.
Les limites imposées au désir sont vécues comme des limites à la liberté. Il semble être la condition du plaisir qui naît avec l'assouvissement d'un manque. Il est donc un élan de bonheur qui semble être la satisfaction de mes désirs, durablement. Le désir se renouvelle toujours, il semble insatiable.
Une pulsion est sexuelle lorsqu'elle est met en rapport en un circuit une zone du corps capable d'éprouver du plaisir, un but et un objet. La variabilité de ces éléments va de pair avec leur détermination.
La pulsion de mort se réfère à une tendance dominante amenant à la dissociation tandis que les pulsions de vie désignent les pulsions sexuelles et les pulsions d'auto-conservation. Ces deux types sont aux antipodes l'une de l'autre, mais restent interdépendantes par un système de liaison.
La solution est de dormir suffisamment. Quand on dort peu, l'organisme produit davantage de ghréline, une hormone boostant l'appétit, et moins de leptine, une hormone favorisant la satiété. Autre solution : misez sur le magnésium, le manque favorise l'anxiété, donc les pulsions alimentaires.
Quand Freud parle d'instinct, c'est dans le sens d'un comportement animal fixé par l'hérédité et caractéristique de l'espèce. Quand il parle de pulsion, c'est dans le sens d'une « poussée » énergétique et motrice qui fait tendre l'organisme vers un but.
Le désir sexuel est un état dans lequel une personne souhaite vivre un acte sexuel avec autrui ou non. Le désir que l'on éprouve dépend de son propre état, des sentiments pour l'autre à ce moment, des interactions et de la situation. Ce sentiment est appelé libido.
On sait que les caractéristiques pulsionnelles retenues par lui sont au nombre de quatre : la poussée, dont il a déjà été question, le but, l'objet et la source. On verra que l'analyse de ces caractéristiques permet à Freud d'asseoir les pulsions sexuelles partielles comme le paradigme du pulsionnel.
La pulsion de mort est « pulsion du surmoi » (Miller, 2002, 30-31) et se manifeste par la répétition incontrôlée, non modérée par le principe du plaisir. La raison pour laquelle cette répétition ne peut relever de la biologie est qu'elle fonctionne à l'opposé de l'adaptation.
Le Thanatos ou la pulsion de mort est une pulsion inconsciente. En outre, elle apparaît pour se rapprocher du repos absolu, autrement dit, de la non-existence. Autrement dit, la pulsion de mort nous pousse vers l'autodestruction, voire à la disparition. Il s'agit d'un concept qui va de pair avec la pulsion de vie.
Le désir est un processus conscient (masquant tout de même des manifestations inconscientes sous-jacentes) qui incite les personnes à partir à la quête d'un fait, d'une situation ou d'un objet, source de plaisir et de contentement.
Ce qui a commencé par être désir peut se transformer en besoin. Il s'ensuit qu'il faut renverser la proposition de départ et comprendre que le besoin humain s'étaie sur le désir. Réciproquement nous rejetons du côté du superflu des désirs, au motif qu'ils sont spirituels et que leur privation n'empêche pas de survivre.
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le caractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
Le désir d'amour
Le deuxième élément que l'ensemble de l'humanité désire et qui est nécessaire à son expression la plus élevée et à son développement le plus complet est l'amour sous toutes ses formes.
Pour notre spécialiste en effet, « la majorité des personnes qui disent ne ressentir aucun désir ne le font pas par choix ». Elles seraient donc en quelque sorte les victimes d'un « blocage », dont elles ne sont parfois pas conscientes. Evidemment, chacun est libre de vivre comme il l'entend.
Ce n'est pas à l'homme de se libérer du désir mais au désir d'être libéré Si l'homme n'est plus homme sans désirs, il ne faut pas pour autant céder à un désir débridé et chaotique. Le désir peut mener à un épanouissement personnel et intellectuel important à condition que l'homme sache en faire bonne usage.
Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
Les pulsions les plus fréquemment refoulées ? Les pulsions sexuelles, le parricide et l'inceste. Ces représentations sont alors reléguées dans notre inconscient, zone pas directement accessible à la conscience. C'est ce que l'on appelle le refoulé.
Ce problème est aussi souvent appeléboulimie sans compensation, en clair sans se faire vomir ; - La Phagomanie ou grignotage intempestif : C'est le fait dene pouvoir s'empêcher de manger entre les repas, demanière quasi constante, en ayant toujours àportée de main de quoi satisfaire ce besoin.