Les bipolaires ont des épisodes psychotiques ponctuels, rythmant un état de dépression quasi constant. Les borderline, eux, peuvent passer d'un état à l'autre plusieurs fois au cours de la même journée.
Les bipolaires se disent plus sensibles. Les borderline également, mais souvent ils ont tendance à se faire beaucoup plus de mal et cela évolue de manière chronique. Il y a finalement peu de rémission chez les borderline alors que chez les bipolaires, il y a des phases de normothymie relativement paisibles.
« Chez 30 % des personnes qui souffrent de trouble borderline, on retrouve une comorbidité avec la bipolarité », précise le psychiatre.
Les causes du trouble de la personnalité borderline
On distingue clairement deux facteurs principaux : les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Les facteurs génétiques : le patient est prédisposé au développement d'une dérégulation affective ou émotionnelle.
Le trouble de la personnalité limite (borderline) se caractérise par une tendance constante à l'instabilité et l'hypersensibilité dans les relations interpersonnelles, l'instabilité au niveau de l'image de soi, des fluctuations d'humeur extrêmes, et l'impulsivité. Le diagnostic repose sur les critères cliniques.
Quand ce trait trouve stabilité, les métiers oratoires (plaidoyer, conférence, avocat) lui offrent un terrain où sa forte résonance émotionnelle saura captiver, éveiller et convaincre.
Naît-on borderline ou le devient-on ? Pour le spécialiste, c'est un peu des deux : « Sans doute y a-t-il une origine génétique ou autre, mais cela reste à prouver. Ce qu'il y a de sûr c'est que l'adolescence est une phase critique, poursuit-il.
Neurologiquement parlant, les borderlines ont un déséquilibre de la sérotonine, hormone qui régule l'humeur, et de la dopamine, qui gère le plaisir et la récompense. D'après Pierre Nantas, faute d'aide, beaucoup d'entre eux et elles finissent en hôpital psychiatrique ou en prison.
Il n'existe pas de médicament qui guérisse le trouble de la personnalité borderline.
On détruit notre entourage sans s'en rendre compte, ce qui finit par nous détruire aussi. On culpabilise beaucoup, du coup.
Les complications possibles du trouble borderline
Il peut aussi affecter le travail, la vie sociale, l'estime de soi. Les personnalités borderline ont souvent des conduites addictives. Le taux de suicide chez les personnes borderline est particulièrement élevé.
Les symptômes des troubles bipolaires sont des cycles où alternent des phases d'excitation, également appelée manie, et de dépression. Ces cycles sont souvent reliés par des périodes où l'humeur est normale. Ils ont une intensité, une durée et une fréquence qui varient d'une personne à une autre.
En se gardant de juger ou de commenter ce qui a été dit, reformuler ce que l'on a entendu, ne jamais dire ce que l'on a compris ou cru comprendre, en veillant scrupuleusement à utiliser les mêmes mots que la personne. Demander à la personne de confirmer la reformulation.
Les borderline présentant une grave crise dépressive ou une crise suicidaire devraient bénéficier de quelques jours d'hospitalisation aux urgences ou tout ou moins être hospitalisés à l'hôpital général dans des structures en relation étroite avec le département d'urgence (25).
Manon Beaudoin est psychologue et vous accueille dans son cabinet situé dans le 03 ième arrondissement (Paris). Elle vous propose une prise en charge intégrative et adaptée à la prise en charge du trouble de la personnalité Borderline ou État limite.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Peu fiables, ces personnes sont portées à l'infidélité. La séduction est pour elles une façon d'attirer l'attention et de rehausser leur estime déficiente d'elles-mêmes.
En IRMf et spectroscopie, les patients présentant des troubles de personnalité borderline présentent une réduction de l'activation du cortex cingulaire antérieur lors de tâches d'inhibition Go/noGo, corrélée à des niveaux élevés d'impulsivité et à une réduction des niveaux de GABA cérébraux.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Ce faisant, elles ne se contentent pas d'aliéner les autres autour d'eux, elles subvertissent leur propre trajectoire de vie. Explosivement réactifs et ayant souvent du mal à se ressaisir, les borderlines ont du mal à maintenir des relations stables ou même à conserver un emploi.
"Nous ne pouvons pas affirmer que l'on peut guérir sans se soigner. Il s'agit d'une forme de déni de la maladie. Mais il y a des patients qui sont en rémission complète sous traitement. Et après 10-15 ans, peut se poser la question de l'arrêt du traitement.
Les patients restent bipolaires à vie mais, avec un traitement adapté, la très grande majorité d'entre eux pourra vivre confortablement, même si certains regrettent de temps en temps l'énergie délirante des épisodes maniaques…