Dans une proposition subordonnée relative, « que » est un pronom relatif et peut être remplacé par un nom. Il fait partie du groupe nominal. Dans une proposition subordonnée conjonctive, « que » est une conjonction de subordination et ne peut pas être remplacé. Il fait partie du groupe verbal.
La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Proposition subordonnée relative : Elle complète toujours un groupe nominal ou un pronom. Elle est introduite par un pronom relatif.
La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.) ou par une locution conjonctive de subordination (parce que, bien que, pour que, etc.).
La proposition subordonnée relative est, dans la plupart des cas, placée derrière le nom ou le pronom qu'elle complète – que ce soit en fin de phrase ou au milieu de celle-ci. La forme du pronom relatif dépend de sa fonction dans la phrase. Sujet : Antoine, qui porte des lunettes, est dans ma classe.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).
Reconnaître les propositions dans la phrase
Une proposition, c'est une phrase ou une partie d'une phrase qui comporte un verbe conjugué. Dans la phrase, « Samia sort pour voir Louis ». Il y a un seul verbe conjugué ici « sort », donc une seule proposition, c'est celle-là. Un verbe conjugué donc une proposition.
La subordonnée relative a comme fonction principale de compléter le sens de son antécédent. Elle joue un rôle d'adjectif épithète. On la nomme parfois aussi subordonnée adjective. Elle occupe la plupart du temps la fonction de complément de nom ou de pronom.
La subordonnée relative a une valeur explicative, elle est non essentielle : on peut la supprimer et toujours savoir exactement quel élément est désigné par le GN dans lequel elle est enchâssée.
La proposition subordonnée relative substantive est introduite par un pronom relatif : qui, quiconque, où, quoi. Elle peut aussi être introduite par une locution relative : ce que, ce qui, celui qui, etc. Elle est l'équivalent d'un adjectif qualificatif épithète.
Une proposition subordonnée conjonctive est une proposition qui dépend syntaxiquement et sémantiquement d'une proposition principale. Il existe deux types de conjonctives : la complétive conjonctive et la circonstancielle conjonctive.
La proposition subordonnée relative "qui parle français" dépend du nom "quelqu'un" et donne une information supplémentaire sur ce dernier. Elle est partie parce qu'elle était fatiguée. La proposition subordonnée circonstancielle de cause "parce qu'elle était fatiguée" exprime la raison pour laquelle "elle" est partie.
Employé seul, le pronom relatif « qui » introduit le sujet d'une proposition relative. Il remplace un nom de personne ou de chose. Le nom ou le pronom qu'il représente est son antécédent.
La proposition subordonnée
Une proposition qui a une fonction par rapport à un mot d'une autre proposition est appelée proposition subordonnée. « qui l'a profondément marqué » est une proposition qui dépend du nom vie : c'est donc une proposition subordonnée.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Les propositions indépendantes fonctionnent en autonomie, et ne dépendent donc d'aucune autre proposition, c'est-à-dire qu'elles ont un sens même si l'on ne lit pas le reste de la phrase. Il en existe deux types : la juxtaposition et la coordination.
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.
du verbe. La proposition subordonnée peut occuper différentes places dans la phrase selon sa nature. Elle suit généralement la principale : Je n'ai pas encore lu le rapport (principale) que vous m'avez transmis (subordonnée).
Introduite par une conjonction de subordination (comme, lorsque, puisque, quand, quoique, si...) ou une locution conjonctive (dès que, parce que, afin que, bien que, jusqu'à ce que...). La subordonnée conjonctive peut généralement se déplacer. Nous marchons en forêt quand le temps le permet.
la conjonctive , membrane muqueuse transparente, tapissant l'intérieur des paupières. En cas d'inflammation de la conjonctive , on parle de conjonctivite ; la cornée , partie antérieure du globe oculaire. La cornée est transparente.
Une proposition subordonnée relative a pour fonction d'être soit épithète (expansion du nom ou du pronom, elle ne peut être supprimée sans modifier le sens de la phrase), soit apposition (expansion du GN ou du groupe pronominal, elle peut être supprimée sans modifier le sens de la phrase).
Dans ce cas, l'adjectif suit ou précède le nom et s'accorde en genre et en nombre. Par exemple : Une casquette noire -> « noire » est l'adjectif épithète et s'accorde avec le nom « casquette ». L'adjectif est attribut du sujet quand un verbe d'état est placé devant lui. Par exemple : Les caquettes paraissaient abîmées.
Elle est introduite par un pronom relatif : « qui », « que », « quoi », « dont », « où ». Elle est l'équivalent d'un adjectif qualificatif épithète. Elle est le plus souvent complément de l'antécédent.