Toutefois, les concessions sont en général équi- pées d'un cavurne de dimension de 50 x 50 cm permettant d'accueillir 4 urnes. En ajoutant un débordement minimal de 5 cm par côtés faci- litant la pose du monument cinéraire, la taille de la concession doit être au minimum de 60 x 60 cm.
Les tarifs varient d'une commune à l'autre, mais il est toujours inférieur à celui d'une inhumation classique ou à une concession en columbarium. Prix indicatifs : Pour une concession de 15 ans, il faut compter entre 200 et 300 euros, Pour une concession de 30 ans, entre 350 et 400 euros.
Sépulture enterrée destinée à accueillir les urnes des défunts, la cavurne est un monument cinéraire au statut particulier. En effet, puisque l'urne contenant les cendres du défunt est placée sous terre, il s'agit d'inhumation bien que le corps du défunt ait été crématisé.
Les cavurnes ne peuvent être ouvertes que par une entreprise de pompes funèbres agrée. Aucun dépôt d'urne à l'intérieur d'une cavurne ne peut être effectué sans autorisation spéciale écrite et délivrée par le maire.
Le prix d'un emplacement en columbarium
Votre niche vous est acquise pour un certain nombre d'années, allant de 5 à 50 ans, voire à perpétuité. Les tarifs d'un columbarium varient selon les villes et les régions, et sont généralement compris entre 350 euros et 1200 euros.
Depuis quelques années, le cercueil en carton a rejoint les différents types de cercueils adaptés aux obsèques par crémation. Bénéficiant de l'homologation indispensable à une utilisation en crématorium, ce type de cercueil est accepté dans la plupart des établissements de pompes funèbres procédant à la crémation.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Il est en effet admis (réponse ministérielle n°42283, JOAN, 16 septembre 1991, p. 3812) que l'on puisse déposer des urnes dans un emplacement vide du caveau (il existe, entre le sol et le premier cercueil, un mètre sanitaire) ou à côté d'un cercueil, s'il n'est pas porté atteinte au respect des défunts.
Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Elles sont conservées dans l'urne qui peut être inhumée dans une sépulture, déposée dans une case de columbarium ou scellée sur un monument funéraire à l'intérieur d'un cimetière. Elles sont dispersées dans un espace aménagé à cet effet dans le cimetière, généralement appelé « jardin du souvenir ».
L'urne peut être déposée dans un columbarium. Il s'agit d'un long mur de pierre où l'on peut placer les urnes funéraires dans des cases individuelles. Le principe est le même que pour une inhumation en pleine terre.
Un bon compromis entre tombe et caveau funéraire
Le caveautin est un monument funéraire constitué de dalles de ciment entourant le cercueil avant le comblement de la fausse. Cela le protège ainsi de la pression de la terre, mais pas de l'humidité. En effet, il n'est pas imperméable, à l'instar du caveau.
Le transport de l'urne funéraire en France métropolitaine
Ainsi, en France métropolitaine, la famille est en droit de se charger elle-même du transport de l'urne : il n'est pas obligatoire de faire appel à un opérateur funéraire ni de recourir à un véhicule spécialisé.
L' article L. 2223-19 du CGCT rappelle que le scellement d'une urne sur un monument est une opération qui relève des services extérieurs de pompes funèbres et que seul un opérateur habilité peut effectuer cette opération funéraire.
L'emplacement en columbarium fait l'objet d'une concession, qu'il faut négocier avec le maire de la commune concernée, sur la base d'une période donnée qui peut aller de 15 ans à perpétuité (ces périodes sont arrêtées par le conseil municipal). Il ne s'agit pas d'acheter cet espace ; on ne peut donc le choisir.
Cela permet d'éviter l'effet « bouchon de liège » ou le caveau pourrait remonter à la surface si une inondation majeure venait à se produire dans le cimetière. L'eau pourrait « pousser » l'ensemble du caveau hors du sol, ce qui ferait mauvais genre.
Chacun peut souhaiter y être enterré avec son conjoint et ses enfants communs (sauf cas particuliers). Sauf volonté expresse du fondateur, il est interdit d'exclure un membre de la famille. On ne peut pas non plus imposer une personne étrangère à la famille, sauf accord de tous les indivisaires.
Si le cimetière n'en possède pas, le maire fait transporter les ossements dans l'ossuaire d'un autre cimetière de la ville qu'il administre, ou dans celui d'une autre municipalité dépendant de la même communauté de communes.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
A la suite de la crémation d'un corps, les cendres du défunt sont remises à sa famille dans le but unique d'être inhumées ou dispersées dans un lieu défini par la loi. Il n'est donc plus possible de garder les cendres d'un défunt à son domicile comme auparavant.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
Le Vatican a publié un document officiel pour les fidèles qui veulent se conformer au droit canon. En 1963, le Vatican avait déjà fait un pas en avant, en autorisant la crémation pour les fidèles catholiques.
il est aussi interdit de les disperser dans une propriété privée. Après un délai de 1 an, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'un des lieux suivants : Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès. Site cinéraire le plus proche.
Économique. Le cercueil en carton est bien moins cher que le cercueil traditionnel. Son prix se situe entre 600 € et 800 €. En comparaison, un cercueil traditionnel peut coûter entre 600 € et plus de 2000 €.