La durée totale du traitement est variable selon les protocoles, mais oscille habituellement entre 3 et 6 mois. Le nombre de cures dépend également du protocole, de même que l'intervalle de repos entre chaque administration de médicament, qui peut aller de 1 à 4 semaines.
Chimiothérapie par perfusion
La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures. Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hospitalisation "conventionnelle", parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).
Ils comprennent habituellement 4 à 6 cures, le plus souvent espacées de 21 jours. Le traitement s'échelonne donc souvent sur une période de 3 à 6 mois. L'équipe soignante évalue régulièrement la capacité de votre organisme à suivre un nouveau cycle et à quelles doses.
Dans l'évolution d'un cancer, la survenue de métastases conduit les médecins à engager des lignes successives de chimiothérapie et, en cas d'échec, à en discuter l'arrêt.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Il n'y a pas de chimiothérapie plus ou moins forte, cela dépend des cas. Le choix est fait par l'équipe soignante en tenant compte de votre situation. Tous les produits de chimio ne sont pas actifs dans tous les cancers et les effets secondaires qu'ils peuvent induire ne sont pas proportionnels à l'efficacité attendue.
Un temps de repos est prévu entre chaque cycle de chimiothérapie. Cela permet à l'organisme de se reposer et de réduire les effets secondaires gênants. Un cycle s'étale en général sur 3 à 4 semaines. Le nombre de cycles dépend des médicaments à délivrer, du type de tumeur, mais aussi des effets secondaires observés.
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
il faut éviter les épices, la vinaigrette, les aliments trop salés ou fumés, les fruits acides et verts, la tomate, les jus d'agrumes, les noix, le gruyère, l'ananas. Si vous ne pouvez pas avaler : Laisser la bouche au repos. une nutrition parentérale totale ou nutrition entérale peut être prescrite par votre médecin.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Entre les nausées, les aphtes, la modification ou la perte du goût dus aux effets secondaires des traitements, nombre de patients se nourrissent moins bien pendant cette période douloureuse. Conséquence : un tiers d'entre eux perd du poids au cours de la chimiothérapie et certains souffrent même de dénutrition.
Les nausées et les vomissements commencent souvent le soir ou le lendemain de la perfusion. Cela dure rarement plus de 72 heures après le traitement. Lorsque des vomissements surviennent, il est conseillé de se rincer la bouche et d'attendre 1 ou 2 heures avant de manger.
Les médicaments utilisés pour une hormonothérapie du cancer du sein comprennent le tamoxifène (Nolvadex-D, Apo-Tamox) ainsi que les inhibiteurs de l'aromatase comme le létrozole (Femara), l'anastrozole (Arimidex) et l'exémestane (Aromasin). Ces médicaments peuvent causer une perte temporaire de poils et de cheveux.
Il n'existe pas actuellement de moyen 100% efficace de lutter contre la perte de cheveux due à la chimiothérapie. Le seul moyen est un casque réfrigérant, qui ne fait pas l'unanimité. Il s'agit d'un casque qui diffuse du froid afin de contracter les vaisseaux sanguins.
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
La chimiothérapie est l'un des traitements de référence du cancer du sein. Elle n'est pas systématique et généralement proposée aux patientes présentant un taux de récidive élevé.
Gargarisez-vous à l'eau salée au moins 4 fois par jour. Mélangez chaque jour une cuillérée à café de sel avec 1 litre d'eau du robinet pour vos besoins quotidiens.
Les baies : framboises, myrtilles, mûres, groseilles, goji, açaï, canneberge etc … Ces petits fruits colorés brillent par leur teneur en polyphénols antioxydants, essentiels dans la prévention du cancer.
Parlez-en toujours à votre médecin afin d'en trouver la cause ! Buvez au moins 2 litres de liquide par jour (eau, tisane, bouillon de légumes, jus de carottes, limonades dégazéifiées). Préférez des boissons à température ambiante. Évitez le thé et le café fort, consommez-les plutôt légers.
Près de 80% des patients dont le cancer a été traité par chimiothérapie souffrent d'insomnie ou de troubles du sommeil, ce qui les empêche de récupérer pleinement de leur maladie, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Oncology (JCO).
La chimiothérapie peut augmenter votre sensibilité aux infections partout dans le corps. Ceci est le résultat de l'action de la chimiothérapie sur la moelle osseuse. La moelle osseuse produit alors moins de globules blancs et ce sont justement ces globules qui combattent l'infection dans le corps.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Après une chimiothérapie, 65 % des personnes atteintes d'un cancer du sein affirment avoir des troubles de la mémoire, des problèmes de concentration, mettre plus de temps à effectuer certaines tâches et des difficultés à être multitâche. Un phénomène décrit aussi par des patients atteints d'autres types de cancer.
«Il faut savoir que la chimiothérapie s'attaque aux cellules cancéreuses, explique l'élu pharmacien, mais peut aussi toucher les cellules normales, notamment celles de la bouche. Les effets concernent les dents, les gencives, les parois humides et souples de la bouche ainsi que les glandes qui produisent la salive».