Le chlordécone est un insecticide organochloré toxique, écotoxique et persistant. La chlordécone, de formule brute C₁₀Cl₁₀O, est la molécule qui entre dans la constitution de ce pesticide.
Ces cultures constituaient alors une part essentielle de l'économie des îles et c'est en 1972 que le ministre de l'Agriculture Jacques Chirac signe la première autorisation provisoire de mise sur le marché.
Du fait de sa persistance, le chlordécone est encore présent dans les sols et peut se retrouver dans certaines denrées végétales ou animales, ainsi que les eaux de certains captages utilisés pour la production d'eau destinée à la consommation humaine.
Le chlordécone est un pesticide extrêmement efficace contre le charançon noir, insecte très nuisible dans les bananeraies. Les agriculteurs en ont aspergé pendant vingt ans sur les plantations, de 1972 à 1993.
Le chlordécone agit comme agoniste des récepteurs alpha et comme antagoniste des récepteurs beta des œstrogènes. Leur stimulation favorise la prolifération cellulaire (récepteur alpha) ou l'inhibe (récepteur beta).
Les bananes
Parmi elles, 30 % contiennent des résidus d'au moins 2 types de pesticides, 16 % des résidus d'au moins 3 pesticides, 10 % des résidus d'au moins 4 pesticides, 3 % des résidus d'au moins 5 pesticides et 1 % des résidus de plus de 5 pesticides.
TOXIQUE - Interdite en 1993, le chlordécone a été massivement utilisé pour la culture de la banane dans les Antilles. Des données officielles montrent qu'une immense majorité de la population se trouve contaminée.
Le chlordécone est un polluant très persistant qui va rester présent dans les sols et les eaux durant des siècles. Il contamine les végétaux et les animaux puis les humains qui les consomment. C'est un perturbateur endocrinien qui augmente aussi les risques de cancer de la prostate et de naissance prématurée.
La chlordécone interfère avec le fonctionnement du système hormonal, c'est un perturbateur endocrinien. Son activité oestrogénique, déjà documentée chez l'animal, pourrait être à l'origine d'effets sur la grossesse et le développement des jeunes enfants.
Même interdit, l'exploitation du pesticide s'est poursuivi grâce aux différentes dérogations accordées par le ministère de l'agriculture. Aujourd'hui le chlordécone est prohibé.
Exclusivement produit par Monsanto à partir de 1974 (sous la marque Roundup), il l'est aussi par d'autres firmes depuis que son brevet est entré dans le domaine public (en 2000).
C'est un pesticide ultra-toxique, utilisé massivement dans les bananeraies en Guadeloupe et en Martinique pendant plus de vingt ans à partir de 1972 pour lutter contre le charançon de la banane, un insecte qui détruisait les cultures.
Si la concentration du chlordécone y diffère selon les parcelles, la molécule est omniprésente. Pour s'en affranchir, il développe la culture hors-sol, qui est aujourd'hui la solution technique souvent employée pour les cultures de tomates. Sont nées deux entreprises : Floral et Les Jardiniers du Nord.
Ce pesticide a été utilisé massivement dans les plantations de bananes antillaises entre 1972 et 1993, vanté par les producteurs de bananes comme le tueur du charançon, insecte qui détruisait les cultures.
L'Etat, « premier responsable » du scandale du chlordécone aux Antilles selon la commission d'enquête parlementaire. « Le Monde » révèle les conclusions de la commission d'enquête parlementaire sur le « désastre sanitaire » provoqué par l'usage de ce pesticide ultratoxique.
Exposition des travailleurs agricoles de la banane
Selon cette étude, la grande majorité des travailleurs agricoles dans les bananeraies antillaises ont été exposés à la chlordécone à l'époque où ce pesticide était utilisé (77 % en 1989).
Les coûts sont également plus élevés pour les vêtements, les loisirs, la sécurité sociale et les communications. Les coupures d'eau sont le point négatif de la vie quotidienne en Guadeloupe : dûes au mauvais état du réseau d'eau, elles peuvent être très fréquentes dans certaines zones.
L'usage et la commercialisation du pesticide sont interdits en 1993. Pourtant, les conséquences de son utilisation sont toujours d'actualité : aujourd'hui, 95% des Guadeloupéens et 92% des Martiniquais sont empoisonnés au chlordécone, soit en moyenne 9 Antillais sur 10.
Acheter des bananes
Sur les étals, choisissez des fruits encore verts, ils arriveront à maturité chez vous. Choisissez des fruits plus ou moins mûrs selon son goût et l'usage prévu. Plus l'aspect de la banane est tigré, plus elle est mûre, douce et sucrée.
Le chlordécone a été utilisé dans les bananeraies de Martinique et de Guadeloupe pendant des décennies avant d'être interdits. Maintenant les Antilles font face à la concurrence des pays d'Amérique du Sud qui utilisent plus de produits chimiques et ne bénéficient pas des mêmes normes d'exportation.
Nutrition. Les bananiers cultivés en pot doivent être nourris convenablement. Un engrais équilibré de type 20+20+20+OE (correspond à la formule NPK soit 20% d'Azote (N) / 20% de Phosphore (P) / 20% de Potassium (K) et quelques oligo-éléments.
Parmi les fruits les plus traités, on trouvera les pêches, les fraises, le raisin, les cerises, les pommes, les nectarines et les poires. Soit tous les fruits que nous consommons très régulièrement !
La preuve, au classement des fruits les moins touchés par les pesticides, on retrouve en tête le kiwi et l'avocat.
L'Inde est le 1er producteur mondial de bananes devant la Chine et les Philippines.