Le taux d'inflation est la variation en pourcentage de cet indice sur une période donnée : si le prix moyen du « panier » passe de 100 à 102, l'inflation est de (102-100)/100 = 2/100 = 2 %.
Le taux d'inflation annuel est obtenu en comparant le prix total du panier au cours d'un mois donné à celui relevé pour le même mois de l'année précédente.
Pour un mois donné, c'est l'évolution entre l'indice du mois et celui du même mois de l'année précédente. Ainsi pour le mois de septembre 2004, l'indice était de 110,8 alors que pour septembre 2003, il était de 108,5. L'évolution de l'indice a donc été de 110,8 / 108,5 = 1.0212 soit + 2.1 %.
Pour calculer la variation annuelle moyenne en pourcentage de l'IPC, il faut diviser l'indice annuel moyen pour l'année autre qu'une année civile en cours par l'indice annuel moyen pour l'année autre qu'une année civile précédente.
Le taux d'inflation
L'Insee publie un graphique et un tableau du taux d'inflation en France pour chaque année depuis 1991, calculé à partir de la moyenne de l'évolution des prix à la consommation de l'année. L'inflation s'établit ainsi à 1,6 % en 2021, selon l'Insee.
INFLATION. Les prix à la consommation ont augmenté de 5,6% sur un an, selon les chiffres définitifs publiés par l'Insee ce vendredi.
Définition. L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie.
La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation. Elle se caractérise par une baisse continue et auto entretenue du niveau général des prix.
On appelle taux d'inflation la variation en pourcentage de l'indice des prix sur une période donnée : si le prix moyen du panier est passé de 100 à 102, l'inflation est de (102-100)/100 = 2/100 = 2%.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer. L'inflation par les coûts implique une hausse des coûts des facteurs de productions qui mène à une augmentation du niveau des prix.
Par exemple, avec les taux d'inflation actuels, pour 20 000 euros placés sur dix ans, votre épargne fondra de 41 % pour ne valoir que 11 725 euros. Sur quinze ans, vos 20 000 euros passeront à 8 900 en équivalent de pouvoir d'achat (en considérant que l'inflation actuelle reste la même) !
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).
Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
« Les moyens de traiter l'inflation consistent à freiner l'ensemble des dépenses » précise Milton Friedman dans l'ouvrage cité précédemment. Les ménages adaptent leurs modes de consommation. Augmenter les taux d'intérêt suppose en effet une augmentation du poids des charges d'intérêt.
La hausse des prix va durer en France : la sortie du pic d'inflation n'est pas attendue avant fin 2023, selon Bruno Le Maire. La France devrait "sortir du pic d'inflation fin 2023", assure le ministre de l'Economie Bruno Le Maire dans une interview à paraître mercredi dans Le Figaro.
Durant l'ère moderne, c'est au xvi e siècle que se manifeste la première grande inflation européenne : la hausse des prix du blé et des principales denrées alimentaires, ainsi que de la plupart des autres produits, est alors très soutenue en Espagne, et se diffuse rapidement à l'ensemble de l'Europe, qui sera affectée ...
Une hausse généralisée et persistante des prix peut se justifier par une augmentation du coût de fabrication d'un bien ou parce que les produits qui le composent sont de plus en plus chers. L'augmentation du coût de fabrication provient souvent d'une hausse des salaires, qui se répercute sur le prix des B&S.
Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter. L'inflation peut pénaliser la compétitivité d'une économie et le commerce extérieur (les produits importés peuvent devenir moins chers que les produits domestiques).
Avec une inflation officielle de 2% (mais officieusement plutot supérieure à 4%), il faut donc limiter tout placement qui ne rapporte pas au moins 4%. Les livrets (A, LDD, comptes sur livrets,…) sont donc à utiliser uniquement pour votre épargne de précaution et à un horizon court terme.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 2,8 % en novembre 2021, après +2,6 % le mois précédent. Cette hausse de l'inflation résulterait d'une accélération des prix de l'énergie, des produits manufacturés et – dans une moindre mesure – des services.