La distance intime : moins de 40 cm ; • La distance personnelle : de 40 cm à 125 cm ; • La distance sociale : de 125 cm à 360 cm ; • La distance publique : au-delà de 360 cm.
Pascale Prayez définit la juste distance comme la « Capacité à être au contact d'autrui malgré la différence des places». Nous comprenons alors que la juste distance n'est pas d'être à l'écart du patient mais d'être au contact de lui pour le soigner, l'accompagner, sans oublier notre rôle de soignant.
La « bonne distance » c'est se situer ni trop loin ni trop près d'autrui, mais dans un espace-temps-social qui délimite et contient la zone d'activités participatives des sujets qui correspond à ce que ces acteurs sont en capacité de réaliser à la fois individuellement et collectivement pour répondre à un besoin.
La violation des limites physiques peut consister à subir des attouchements inappropriés/non désirés, être privé de sommeil ou de nourriture, voir son intimité révélée ou perturbée, se voir imposer un contact non protégé (sans gants, sans masque, sans préservatif), etc.
La distance relationnelle se définit comme la valeur d'obstacle à l'actualisation de relations déjà établies. Cette distance est fonction du nombre et de la nature des relations; elle n'est pas isotrope; elle est fonction des techniques de communication que nous avons créées.
Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
La distance personnelle (entre 40 et 135 cm) : est utilisée dans les conversations particulières. La distance sociale (entre 1,20 et 3,50 m) : est utilisée au cours de l'interaction avec des amis et des collègues de travail. La distance publique (supérieure à 3,50 m) : est utilisée lorsqu'on parle à des groupes.
La juste proximité, c'est une relation impliquée qui fait passer le professionnel d'une position de face à face à un « côte à côte » solidaire. La juste proximité n'est pas la fusion mais l'écart toujours nécessaire pour laisser un jeu possible dans la relation.
La distance émotionnelle est un prélude d'une situation proche de la fin. Dans de nombreux cas, il est essentiel d'en comprendre les causes. “Je me sens tellement isolé que je peux sentir la distance qui me sépare de ma présence.”
Résumé : Être dans la juste distance dans les soins requiert de la part du professionnel une connaissance de soi. Celui-ci doit développer une intelligence émotionnelle et des compétences relationnelles pour instaurer une relation chaleureuse, authentique et bienveillante à l'égard du patient.
L'écoute active, l'observation, le soutien, la vérification de la compréhension du patient ou encore l'accueil de ses émotions : la relation soignant-soigné doit requérir toute notre attention.
Bonne distance et accordage émotionnel. Trouver la bonne distance consiste pour l'éducateur à établir une relation de confiance avec autrui, où chacun pourra avancer, en confiance et en sécurité, une part de lui-même, une part authentique, non dissimulée, non travestie de son rapport au monde.
Donner sa confiance au soignant c'est accepter la démarche clinique, permettre à ce même soignant de travailler. Accorder sa confiance au malade c'est, entre autre, comprendre sa demande de soins, la respecter.
- Acquérir les connaissances de base sur la communication verbale et non verbale. - Renforcer ses capacités et qualités d'écoute, d'empathie et de congruence dans la relation. - Prendre conscience de ses propres attitudes et jugements et de leurs impacts dans la relation.
distance sociale : de 120 cm à 360 cm (mode proche : de 120 cm à 210 cm , mode éloigné : de 210 cm à 360 cm ) ; distance publique : au-delà de 360 cm (mode proche : de 360 cm à 750 cm , mode éloigné : au-delà de 750 cm ).
Utiliser les distances est aussi important pour mettre du poids sur la communication ou faire passer certains messages. En réunion par exemple, en cas de bavardages, il suffit de se rapprocher des personnes qui parlent pour que cela s'arrète.
Quant aux patients insé- cures, selon leur style d'attachement, ils peuvent éprouver des difficultés à admettre leurs symptômes et à estimer qu'il mérite de l'aide ; ils peuvent aussi se montrer réticents à faire confiance aux soignants, voire même être hostiles.
Pour la définir autrement, la posture professionnelle est l'acquisition de nombreuses valeurs, associant savoir, savoir être et savoir faire. Le soignant est dans un processus d'évolution constant et ininterrompu qui lui permet de se construire et de progresser dans sa relation avec la personne soignée.
Respect chaleureux (suite) : Elle se manifeste par le verbal et le non verbal ( politesse d'usage, utilisation du vouvoiement et du nom de la personne, précisions sur le respect de la confidentialité, garantie du calme de l'endroit, du temps imparti si possible, encouragement chaleureux à poursuivre…)
Les limites de l'autre
Evaluer le degré d'isolement de l'aidé et l'amener doucement à al confiance, cela peut parfois entraîner de l'inquiétude, de l'irritation chez l'intervenant, voire un sentiment d'impuissance.
Relation : lien, rapport entre deux individus qui leur permet de faire connaissance. Confiance : croire en la valeur humaine, affective, professionnelle d'une autre personne qui nous rend incapable d'imaginer que celle-ci peut nous trahir, être incompétente.
Alors que la distance personnelle contient presque tout ce que nous touchons lorsque nous tournons sur nous-mêmes avec les bras tendus, s'étendant, en gros, de 45 à 125 centimètres. Il s'agit de l'espace minimum que nous prenons quand nous discutons amicalement avec quelqu'un ; on parle aussi de zone de confort.