La langue de l'Eldorado est le péruvien, langue maternelle de Cacambo qui gagne un rôle central en devenant l'interprète de Candide. L'or, les rubis, les pierreries sont sans valeur dans ce pays et les pièces d'or, des cailloux de grands chemins.
Les habitants de l'Eldorado pratique une religion monothéiste. Leurs moyen de transport sont tractés par des moutons rouges. Il n'y a pas de parlement, de cours de justices ou de pisons mais il y a un roi.
Le royaume d'Eldorado, supposé se trouver entre les fleuves Amazone et Orénoque, aux confins du Brésil, des Guyanes, de la Colombie et du Vénézuela va dès lors provoquer une forme de ruée vers l'or.
C'est en 2005 que Laurent Gaudé écrit Eldorado, roman qui traite de l'immigration clandestine, à un moment où cette question se trouve au coeur de l'actualité.
L'Eldorado (de l'espagnol El Dorado : « le doré ») est une contrée mythique d'Amérique du Sud supposée regorger d'or. Ce mythe est apparu dans la région de Bogota en 1536.
Selon le dictionnaire (Hendell 1932 : 181) Eldorado est un mot d'origine espagnol signifiant doré. Originellement El Dorado, el hombre dorado, était un terme utilisé par les européens pour décrire un homme en or, le chef mythique d'une tribu en Colombie (Amérique du Sud).
Salvatore Piracci est un officier de marine depuis vingt ans, et depuis trois ans, le commandant de la frégate Zeffiro, un navire des gardes côtes italiens basé à Catane chargé de surveiller les embarcations amenant illégalement des immigrés clandestins sur l'île de Lampedusa.
Dénoncer la tragédie des migrants qui meurent en Méditerranée est le thème central d'Eldorado, qui met en scène des migrants mais aussi des marins secouristes. Ce roman dénonce l'horreur de leur situation tragique : « Le nombre de clandestins n'avait cessé d'augmenter », et ils meurent « au milieu des vacanciers. »
C – Un monde idéal
Le lieu décrit est une utopie : un monde est parfait en tout domaine. Politiquement, Eldorado s'apparente à une monarchie libérale dans la mesure où les sujets jouissent d'une liberté de pensées (politiques, religieuses ou philosophiques).
Chez les deux frères, Jamal, l'aîné ne pourra pas être du voyage car il est très malade (sida).
Situation finale : Le commandant meurt, seul. Plus en détail : Le travail du commandant Salvatore Piracci consiste à intercepter les immigrants qui arrivent par bateau en Sicile. Ils sont clandestins et attendent tout de leur nouvelle vie.
Le premier à se lancer à la recherche de l'Eldorado est un homme cruel, l'Allemand Ambroise Alfinger, qui finance ses expéditions entre 1529 et 1538, en vendant comme esclaves, à Saint-Domingue, des Indiens marqués au fer rouge.
Les origines de l'Eldorado sont profondément enfouies en Amérique du Sud. Comme toute légende survivant les siècles qui se respecte, le mythe de l'Eldorado comporte quelques bribes de vérité. Au début du 16. Lors de l'arrivée au pouvoir d'un nouveau chef de tribu, une cérémonie au lac Guatavita inaugure son règne.
Il a pour espoir de franchir la frontière avec son frère Jamal en quête d'un Eldorado. Ils veulent entreprendre un voyage du Nord vers le Sud, plus particulièrement de Soudan vers l'Europe.
L'histoire se situe dans le sud de l'Italie, scénario d'un phénomène récent d'immigration clandestine vers l'île de Lampedusa. Le but de l'écrivain est d'expliquer la grave situation vécue dans la région entre 2004 et 2006.
Le commandant : Salvatore Piracci
Il travaille dans la marine italienne depuis 20 ans, et est commandant dela frégate Zeffiro depuis trois ans. Avec son équipe de quelques hommes, il surveille les côtes à la recherche d'embarcations de migrants illégaux.
Salvatore Piracci est le gardien de l'Eldorado. Depuis vingt ans, depuis sa formation militaire, quand on lui disait: «C'est une guerre, Messieurs. Ne vous y trompez pas. Il n'y a ni coups de feu ni bombardements mais c'est une guerre et vous êtes en première ligne.
Il s'agissait d'un bateau qui transportait des émigrés et qui depuis trois jours, était à la dérive. De nombreux passagers étaient morts et parmi eux se trouvait le fils de cette jeune femme. Il meurt alors de soif et jeté par-dessus bord.
I Une rencontre à Ghardaïa
Presque fin de l'œuvre: histoire de Piracci mais analespe par rapport à l'avancée de Soleiman. Rencontre des deux personnages principaux: aboutissement de l'intrigue et de leur parcours.
Mais les jeunes gens sont bientôt séparés par le destin. Soleiman rencontre Boubakar le boiteux et c'est avec ce nouveau compagnon qu'il poursuivra – d'Al Zuwarah à Ghardaïa, Oujda, puis Ceuta… – son voyage vers l'Eldorado européen.
Cependant, son voyage s'arrêtera ici puisque selon la légende une ombre de Massambalo ne peut apparaître qu'un seule fois, Piracci doit donc mourir et il mourra d'une manière absurde après s'être fait renverser par un camion. Il s'agit d'un extrait de journal.
Le premier personnage qui apparaît est le commandant Salvatore Piracci qui marche en ville, qui passe parmi les étalages du marché. On apprend qu'il est un homme divorcé qui n'a pas d'enfant. Il est âgé de quarante ans, solitaire qui observe sa propre vie. Il est seul.
Un homme caché à bord va tenter de le dissuader de le livrer aux autorités italiennes mais Piracci va refuser. Pris par le regret de sa décision et dégoûté par son travail, il va démissionner de son travail et tout quitter pour aller seul en Afrique du nord à l'aide d'une barque.
Lieu imaginaire où l'on a tout. Synonyme : éden, paradis, pays de cocagne.