La position à califourchon peut augmenter la fréquence et l'intensité des contractions et facilite la descente du fœtus dans le bassin maternel. La position assise augmente la pression du fœtus vers le bas. Le position à genoux ouvre le bassin, la pesanteur dirige le fœtus dans la bonne direction.
Allongée sur le côté, une jambe tendue et l'autre remontée à 45 degrés sur un coussin d'allaitement ou un coussin classique. En plus d'être relaxante, cette position permet d'accélérer le travail. On peut se mettre à droite, puis à gauche. L'objectif de cette position et de voir dans quel sens on se sent le mieux.
Le massage du périnée : préparer le corps à l'accouchement
Elle peut commencer à faire des petits cercles sur le noyau central du périnée, la zone externe située entre le vagin et l'anus. Elle va ensuite introduire son pouce dans son vagin afin de masser le périnée vers les côtés et vers l'anus.
La longueur du col de l'utérus peut être mesuré soit grâce à l'échographie, soit en procédant à un toucher vaginal. Cet examen est en revanche le seul permettant d'apprécier la dilatation du col. "Lorsque la dilatation du col est estimée entre 1 et 2 cm, on parlera plus volontiers en doigts de dilatation.
Assouplir son périnée peut permettre d'éviter une épisiotomie. C'est une pratique que nombre de femmes auraient aimé pouvoir éviter lors de leur accouchement.
Marcher dans la pièce, faire des mouvements dans le lit ou sur une chaise, ou le simple fait de changer de position favorise ce processus, car le poids du bébé exerce une pression sur le col. Se balancer doucement ou danser sur une musique apaisante serait également efficace pour certaines personnes.
Compresses chaudes ou froides : L'utilisation de compresses chaudes ou froides à l'endroit où la douleur est la plus intense (ex. : dos, bas-ventre et périnée) permet de diminuer sa perception. Ces compresses peuvent être utilisées tout au long de l'accouchement.
Elle consiste à inspirer, souffler, puis inspirer, bloquer sa respiration, menton en avant et pousser vers le bas comme pour aller à selles et cela pendant toute la durée de la contraction. Ce mode de poussée demande plus d'énergie, il est plus fatiguant que le précédent.
Les contractions sont un signe que le travail est commencé et que vous allez bientôt accoucher. Par contre, il peut s'agir de contractions associées au « faux travail », appelées contractions de Braxton-Hicks. Les vraies contractions sont régulières et s'intensifient au fur et à mesure que le travail avance.
En cause : le risque d'inhalation bronchique. Ce phénomène peut se produire sous anesthésie générale (dans le cas d'un recours à une césarienne) et correspond au passage d'aliments de l'estomac vers les poumons, via l'œsophage. La conséquence est une asphyxie, pouvant s'avérer fatale.
La douleur est plus forte pendant une contraction, et l'intervalle entre les contractions peut vous permettre de récupérer. Pour certaines femmes, c'est le début du travail qui est le plus difficile, alors que pour d'autres, il s'agit du moment de la poussée.
Elle est de durée variable, en moyenne 8,6 heures chez la primipare et 5,3 heures chez la multipare. Avec un maximum de 20 heures chez la primipare et de 14 heures chez la multipare.
La perte du bouchon muqueux indique la dilatation du col de l'utérus. C'est un signe que l'accouchement approche. Mais, elle n'est pas toujours fiable, car cette perte peut survenir plusieurs jours avant l'accouchement. Ainsi, sans contractions ni perte des eaux associée, inutile de vous précipiter à la maternité.
Les dattes:
On en entend beaucoup parler depuis une dizaine d'années, suite à une étude démontrant que la consommation de dattes durant le dernier mois de grossesse favorise la dilatation du col (qui à son tour favorise le déclenchement spontané de l'accouchement et réduit le besoin d'interventions).
L'accouchement spontané est celui qui se produit naturellement sans intervention extérieure. Plusieurs signes peuvent vous annoncer cette naissance proche : L'apparition des contractions utérines de travail, La perte des eaux.
Inspirez profondément. Votre diaphragme descendra et il exercera une légère pression sur l'utérus (et le bébé) ainsi que votre périnée, encourageant le mouvement d'expulsion. Expirez ensuite en sortant votre air et en utilisant vos abdominaux tout en ajoutant un mouvement de poussée léger vers la région vaginale.
Le bébé se présente tête en bas mais non fléchie : cette position rend la descente du bébé dans le bassin plus longue et donc plus difficile. Le bébé se présente par la face : sa tête est en extension complète. L'accouchement par voie basse est difficile : une césarienne est alors nécessaire.
Est-il possible de ressentir la dilatation ou l'effacement du col ? Lorsque le travail commence et que votre col de l'utérus commence à s'effacer et à se dilater, il est possible que vous ressentiez une légère gêne, des contractions peu marquées ou encore que vous ne ressentiez rien.
Les douleurs ressenties peuvent aussi laisser penser que bébé appuie sur le col de l'utérus. Mais le Dr Odile Bagot dément cette hypothèse : « Il n'y a pas de ressenti spécifique si bébé appuie sur le col. C'est une impression, une représentation, mais il n'y a pas de symptômes spécifique l'attestant.
Les contractions s'intensifient au lieu de se calmer.
Attention, chaque nouvelle contraction n'est pas forcément plus douloureuse que la précédente, mais globalement, la douleur progresse avec le travail. Elles durent généralement entre 30 et 70 secondes.
La douleur annonce en effet l'arrivée du bébé. Du côté biologique, la douleur est causée par les contractions de l'utérus, ce qui comprime les vaisseaux sanguins et bloque la circulation du sang. Les contractions entraînent aussi une moins bonne oxygénation de l'utérus et une accumulation d'acide lactique.
Dès que vous sentez venir une contraction, inspirez profondément par le nez pendant 4 secondes. Commencez par gonfler l'abdomen, puis terminez par la cage thoracique. Expirez ensuite fortement durant 8 secondes en prenant soin de garder la bouche molle.