Livre : Le lion et le renard La morale de cette histoire est qu'il faut réfl échir avant d'agir plutôt que de faire comme les autres.
Résumé de l'histoire : « On a toujours besoin d'un plus petit que soi », et même le roi des animaux peut un jour être sauvé par un modeste rat ! Explication de la morale : il ne faut pas mépriser les plus petits, ou les plus faibles ; chacun a ses qualités et apporte quelque chose aux autres.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ». En d'autres termes, une morale s'apparente à une leçon de vie, un enseignement déduit à la suite d'une histoire, que le lecteur est prié de considérer.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. » « L'avarice perd tout en voulant tout gagner. » […] « Belle leçon pour les gens chiches !
La morale de cette fable est prononcée par le Renard : « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute ».
Le nom Renard vient de Renart le goupil, héros du Roman de Renart, un ensemble de textes à auteurs multiples remontant au 12e siècle et très populaire au Moyen-Âge. Auparavant, le renard était désigné par goupil. C'est un de ces rares cas où un nom d'animal a été remplacé par un nom de personnage.
Les personnages. Renart : le renard (appelé goupil dans le roman, car c'était la dénomination en usage à l'époque) espiègle, rusé, personnage principal de ces récits.
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
Inspirée principalement d'Esope, mais aussi d'Epicure et des Stoïciens, Jean de La Fontaine donnera ses lettres de noblesse à la fable, genre populaire et rustique par excellence car "plaire" et "instruire", telle est sa devise.
La société
Le roi est critiqué : incarné par le lion, il se montre orgueilleux, tout puissant et souvent injuste.
Résumé de l'histoire : La petite grenouille enfle, enfle pour devenir aussi grosse que le bœuf mais... , elle éclate ! Explication de la morale : Il faut rester sage, humble et à sa juste place sans chercher à imiter les autres.
Dans Le Loup et l'Agneau, la morale se situe au tout début : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Cela signifie que celui qui a raison est celui qui a le plus de force physique. Ici le Loup est plus fort que l'Agneau, et même si l'Agneau a raison, il se fait manger par le Loup.
Ne pas confondre vitesse et procrastination
Lorsqu'il se rend compte que la tortue va franchir la ligne d'arrivée, le lièvre se met à bondir. Mais trop tard. La tortue a remporté la victoire. Et nous connaissons tous la morale de l'histoire : rien ne sert de courir, il faut partir à point !
Morale. La fable comporte un enseignement au lecteur. Même si ici, la morale n'est pas explicite, elle peut se résumer par quelques expressions : mieux vaut être pauvre et libre que riche et esclave — mieux vaut vivre pauvre mais indépendant que dans une cage dorée.
Avec cette figure du Berger proprement au cœur de la fable (6 vers avant, 5 après), La Fontaine vient donc insidieusement nous interroger sur la nature de notre courage : il n'est de vrai courage pour La Fontaine que celui qui s'attache à la vie.
Loup (le) et la Cigogne (III, 9)
La morale non exprimée dans la fable, racontée avec beaucoup d'ironie, est implicite : Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon...
Jean de La Fontaine par Hyacinthe Rigaud, en 1690. Jean de La Fontaine est né le 8 juillet 1621 sous le nom de Jean Delafontaine, à Château-Thierry, petite ville de l'Aisne.
"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage..." Pas d'oiseau dans cette fable, « le lion et le rat de Jean de la Fontaine » mais une morale à toute épreuve !
La Fontaine et son mécène Nicolas Fouquet. Comme vous avez pu le découvrir en lisant notre biographie de Nicolas Fouquet, le bâtisseur du château de Vaux-le-Vicomte était un grand amoureux et un protecteur des arts et des lettres.
Les derniers vers de la dernière fable de Jean de La Fontaine, Le juge arbitre, l'hospitalier et le solitaire (1693) Cette leçon sera la fin de ces Ouvrages : Puisse-t-elle être utile aux siècles à venir !
Le premier recueil de La Fontaine est destiné au fils du roi Louis XIV, le Grand Dauphin. Il a une fonction pédagogique : ces petites histoires sont destinées à éduquer le fils du roi. En outre, les fables de La Fontaine sont particulièrement proches de la poésie.
Charles Perrault écrit plus tard une version du Renard et des Raisins (fable 27 du Labyrinthe de Versailles), en 1677, d'après Ésope. Cette fable est la plus courte écrite par La Fontaine.
Le renard veut sauver sa peau. fromage n'est que le reflet de la lune sur l'eau. Il ment, il trompe le loup pour arriver à ses fins, c'est-à-dire pour se débarrasser de son agresseur, pour se tirer du danger dans lequel il est. Il n'y aurait pas de récit si on ne savait comment se dé- noue la situation.
Le renard roux est un animal considéré comme rusé, et souvent représenté ainsi dans les contes, comme dans les fables d'Ésope, que le fabuliste Jean de La Fontaine reprend plus tard, ou dans les légendes asiatiques, où il apparaît comme malicieux et doté de pouvoirs magiques.
Le petit prince sur Terre. Toujours en quête d'amis, le petit prince arrive sur Terre, et c'est encore la solitude et l'absurdité de l'existence qu'il va découvrir : sa rencontre avec le serpent qui ne parle que par énigmes (il « les résout toutes »), celle d'une fleur « à trois pétales », l'écho des montagnes.